PAPEETE, le 25 janvier 2016 - Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, vient d’annoncer la candidature à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco du marae Taputapuātea. Il était en "pré-dépôt" depuis le 30 septembre.
Sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, le marae Taputapuātea est décrit comme "un paysage culturel situé en Polynésie française, sur l’île de Ra'iatea. Il est constitué par des espaces anthropisés parsemés de vestiges archéologiques, en particulier de marae, temples à ciel ouvert faits de pierres et de coraux caractéristiques des Îles de la Société, et par des éléments naturels auxquels sont attachées des traditions orales et une cosmologie représentatives de la civilisation mā'ohi".
Toujours d’après le ministère de la Culture et de la Communication le marae "est surtout un paysage sacré exceptionnel. Sa lecture permet de raconter l’expansion des peuples polynésiens à travers l’Océan Pacifique, leur organisation et leur relation spirituelle et cosmologique aux éléments naturels et à l’espace qui, aujourd’hui encore, illustrent la capacité d’adaptation, d’innovation et de résilience de l’être humain et des sociétés, pour dépasser des contraintes longtemps insurmontables".
Un article paru dans Tahiti Infos le 2 novembre dernier rappelait que le dossier de candidature du paysage culturel de Taputapuātea au Patrimoine mondial avait fait l’objet d’un dépôt au ministère de la Culture à Paris le 28 septembre dernier. Dans l’intervalle il a été examiné par les rapporteurs du Comité national des biens français (CNBF) qui, outre des recommandations techniques de détail, avaient fait le retour suivant : "le travail abattu depuis le mois de juin est colossal et remarquable. Le dossier, nonobstant les parties manquantes, tient bien la route. Il est très approfondi et argumenté, y compris dans les parties qui étaient auparavant déficientes".
Le dossier a été remis par l’Ambassadeur de France permanent à l’Unesco le 30 septembre en "pré-dépôt". L’Unesco a procédé à un examen de forme et devrait fournir à la Polynésie française des recommandations courant novembre 2015. Puis, le dossier a fait l’objet d’un travail de correction et de complément en novembre. Différents experts et agents du Service de la culture et du patrimoine (SCP) ont été mobilisés pour une relecture et un travail critique. Le dépôt à l’Unesco de l’ensemble du dossier doit être finalisé avant le 30 janvier 2016 par l’Ambassadeur de France permanent à l’UNESCO. C’est désormais officiel, il a été déposé.
Sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, le marae Taputapuātea est décrit comme "un paysage culturel situé en Polynésie française, sur l’île de Ra'iatea. Il est constitué par des espaces anthropisés parsemés de vestiges archéologiques, en particulier de marae, temples à ciel ouvert faits de pierres et de coraux caractéristiques des Îles de la Société, et par des éléments naturels auxquels sont attachées des traditions orales et une cosmologie représentatives de la civilisation mā'ohi".
Toujours d’après le ministère de la Culture et de la Communication le marae "est surtout un paysage sacré exceptionnel. Sa lecture permet de raconter l’expansion des peuples polynésiens à travers l’Océan Pacifique, leur organisation et leur relation spirituelle et cosmologique aux éléments naturels et à l’espace qui, aujourd’hui encore, illustrent la capacité d’adaptation, d’innovation et de résilience de l’être humain et des sociétés, pour dépasser des contraintes longtemps insurmontables".
Un article paru dans Tahiti Infos le 2 novembre dernier rappelait que le dossier de candidature du paysage culturel de Taputapuātea au Patrimoine mondial avait fait l’objet d’un dépôt au ministère de la Culture à Paris le 28 septembre dernier. Dans l’intervalle il a été examiné par les rapporteurs du Comité national des biens français (CNBF) qui, outre des recommandations techniques de détail, avaient fait le retour suivant : "le travail abattu depuis le mois de juin est colossal et remarquable. Le dossier, nonobstant les parties manquantes, tient bien la route. Il est très approfondi et argumenté, y compris dans les parties qui étaient auparavant déficientes".
Le dossier a été remis par l’Ambassadeur de France permanent à l’Unesco le 30 septembre en "pré-dépôt". L’Unesco a procédé à un examen de forme et devrait fournir à la Polynésie française des recommandations courant novembre 2015. Puis, le dossier a fait l’objet d’un travail de correction et de complément en novembre. Différents experts et agents du Service de la culture et du patrimoine (SCP) ont été mobilisés pour une relecture et un travail critique. Le dépôt à l’Unesco de l’ensemble du dossier doit être finalisé avant le 30 janvier 2016 par l’Ambassadeur de France permanent à l’UNESCO. C’est désormais officiel, il a été déposé.