LA ROCHE-SUR-YON, 22 avril 2011 (AFP) - Le conseil général de Vendée a adopté vendredi une résolution de soutien à l'implantation d'éoliennes entre Yeu et Noirmoutier, alors qu'une motion contraire avait été votée courant 2010 à l'initiative de son ancien président Philippe De Villiers qui était opposé au projet.
Les partisans du projet espèrent que le consensus régional autour de ce projet pourra permettre à la Vendée d'être sélectionnée comme sixième zone de l'appel d'offre national imminent pour l'éolien en mer, après Le Tréport (Seine-Maritime, Somme), Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
"Après l'accident de la centrale japonaise de Fukushima on ne peut plus raisonner comme avant. Il faut augmenter la part des énergies renouvelables", a commenté auprès de l'AFP Bruno Retailleau (DVD), président du conseil général de Vendée.
"En 20 ans, on aura doublé notre consommation d'électricité. On ne peut consommer de plus en plus et demander aux autres de produire", a ajouté M. Retailleau.
Le projet des "Deux îles", également soutenu par la région des Pays de la Loire et le comité régional des pêches, comprendrait 96 éoliennes en mer (contre 120 initialement) de 6 MW chacune, soit une production de 576 MW correspondant à la fourniture d'électricité à 680.000 foyers.
Il se situerait à environ 16,5 km de l'île de Noirmoutier, 13 km de l'île d'Yeu et 21 km du continent.
Selon M. Retailleau, le parc éolien pourrait être couplé à une future unité de dessalement de l'eau de mer, fortement consommatrice d'énergie.
Le Grenelle de l'Environnement vise l'installation de 6.000 MW d'énergie éolienne en mer à l'horizon 2020, soit environ 1.200 éoliennes produisant 3,5% de la consommation française d'électricité. Ce programme représente un investissement d'environ 20 milliards d'euros.
Les partisans du projet espèrent que le consensus régional autour de ce projet pourra permettre à la Vendée d'être sélectionnée comme sixième zone de l'appel d'offre national imminent pour l'éolien en mer, après Le Tréport (Seine-Maritime, Somme), Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
"Après l'accident de la centrale japonaise de Fukushima on ne peut plus raisonner comme avant. Il faut augmenter la part des énergies renouvelables", a commenté auprès de l'AFP Bruno Retailleau (DVD), président du conseil général de Vendée.
"En 20 ans, on aura doublé notre consommation d'électricité. On ne peut consommer de plus en plus et demander aux autres de produire", a ajouté M. Retailleau.
Le projet des "Deux îles", également soutenu par la région des Pays de la Loire et le comité régional des pêches, comprendrait 96 éoliennes en mer (contre 120 initialement) de 6 MW chacune, soit une production de 576 MW correspondant à la fourniture d'électricité à 680.000 foyers.
Il se situerait à environ 16,5 km de l'île de Noirmoutier, 13 km de l'île d'Yeu et 21 km du continent.
Selon M. Retailleau, le parc éolien pourrait être couplé à une future unité de dessalement de l'eau de mer, fortement consommatrice d'énergie.
Le Grenelle de l'Environnement vise l'installation de 6.000 MW d'énergie éolienne en mer à l'horizon 2020, soit environ 1.200 éoliennes produisant 3,5% de la consommation française d'électricité. Ce programme représente un investissement d'environ 20 milliards d'euros.