Marc Chapman, président de la TEP et Thierry Trouillet, directeur général de la société d'économie mixte.
PAPEETE, 22 avril 2016 - Marc Chapman est élu président du Conseil d’administration de la société d’économie mixte Transport d'Énergie électrique en Polynésie (TEP), tandis que Thierry Trouillet en prend la direction générale.
Au terme d’un conseil d’administration qui aura duré près de deux heures, vendredi matin, Marc Chapman a été élu PCA de la société d’économie mixte locale Transport d'Énergie électrique en Polynésie (SEML TEP), en remplacement de Bruno Marty, débarqué en mars. La direction générale de la SEM est retirée à Guy Stalens et confiée à Thierry Trouillet. Ce dernier retrouve un établissement dont il connaît bien le fonctionnement pour en avoir été le P-dg jusqu’en 2014. Epilogue d’un bras de fer entre le ministère en charge des énergies et la TEP, au capital de laquelle le Pays représente 51%. La SEML a pour mission d’installer et de gérer le réseau de transport d’énergie électrique en haute-tension sur l’île de Tahiti.
Le duo Marty-Stalens, placé moins d'une semaine avant la chute du gouvernement Flosse, début septembre 2014, n’aura pas accompli deux ans à la tête de la société. Bruno Marty avait été débarqué début mars, sur décision du gouvernement alors que Nuihau Laurey lui demandait depuis plusieurs semaines, en vain, la tête de son directeur général, Guy Stalens.
Marc Chapman, ancien président de l’Office des postes et télécommunications (OPT), accède à cette charge moyennant une indemnité de fonction de 250 000 Fcfp. "C’était ça ou des jetons de présence", nous explique un administrateur du Pays, avant de relativiser : "Mais il faut savoir que les indemnités cumulées du DG et du PCA sont aujourd’hui en-deçà de celles perçues par d’anciens DG. Nous sommes largement dans la norme".
De son côté, Thierry Trouillet avait remplacé Alban Ellacott à la direction générale de la TEP où il était resté en poste jusqu’en 2014. Il avait rejoint le ministère en charge des Energies, en tant que conseiller technique pour Nuihau Laurey. Poste qu’il a occupé jusqu’à son retour à la direction générale de la TEP, vendredi.
Au terme d’un conseil d’administration qui aura duré près de deux heures, vendredi matin, Marc Chapman a été élu PCA de la société d’économie mixte locale Transport d'Énergie électrique en Polynésie (SEML TEP), en remplacement de Bruno Marty, débarqué en mars. La direction générale de la SEM est retirée à Guy Stalens et confiée à Thierry Trouillet. Ce dernier retrouve un établissement dont il connaît bien le fonctionnement pour en avoir été le P-dg jusqu’en 2014. Epilogue d’un bras de fer entre le ministère en charge des énergies et la TEP, au capital de laquelle le Pays représente 51%. La SEML a pour mission d’installer et de gérer le réseau de transport d’énergie électrique en haute-tension sur l’île de Tahiti.
Le duo Marty-Stalens, placé moins d'une semaine avant la chute du gouvernement Flosse, début septembre 2014, n’aura pas accompli deux ans à la tête de la société. Bruno Marty avait été débarqué début mars, sur décision du gouvernement alors que Nuihau Laurey lui demandait depuis plusieurs semaines, en vain, la tête de son directeur général, Guy Stalens.
Marc Chapman, ancien président de l’Office des postes et télécommunications (OPT), accède à cette charge moyennant une indemnité de fonction de 250 000 Fcfp. "C’était ça ou des jetons de présence", nous explique un administrateur du Pays, avant de relativiser : "Mais il faut savoir que les indemnités cumulées du DG et du PCA sont aujourd’hui en-deçà de celles perçues par d’anciens DG. Nous sommes largement dans la norme".
De son côté, Thierry Trouillet avait remplacé Alban Ellacott à la direction générale de la TEP où il était resté en poste jusqu’en 2014. Il avait rejoint le ministère en charge des Energies, en tant que conseiller technique pour Nuihau Laurey. Poste qu’il a occupé jusqu’à son retour à la direction générale de la TEP, vendredi.
Les membres du Conseil d’administration de la TEP
La société d’économie mixte locale Transport d'Énergie électrique en Polynésie (SEML TEP) compte 15 administrateurs, dont huit désignés par le Pays qui en détient 51% du capital :
Marc Chapman : président
Nuihau Laurey : ministre en charge des Energies
Teva Rohfritsch : ministre de la Relance économique
Tearii Alpha : ministre du Logement
Albert Solia : ministre de l’Equipement
Henri Flohr : élu (RMA) à l’Assemblée de Polynésie française
Anthony Jamet : administrateur, président du syndicat Secosud
Grégoire de Chillaz : P-dg du groupe EDT Engie, représentant de Marama Nui
Yvonnick Raffin : Directeur de la stratégie d’EDT Engie
Eric Courbier : Directeur administratif et financier d’EDT Engie
François Dupont : Directeur technique d’EDT Engie
Patrick Desfour : Responsable d’exploitation des réseaux d’EDT Engie
Yann Jacquemin : Agence française de développement (AFD)
James Estall : P-dg de la SAS Océanienne de capital investissement (Banque Socrédo)
La société d’économie mixte locale Transport d'Énergie électrique en Polynésie (SEML TEP) compte 15 administrateurs, dont huit désignés par le Pays qui en détient 51% du capital :
Marc Chapman : président
Nuihau Laurey : ministre en charge des Energies
Teva Rohfritsch : ministre de la Relance économique
Tearii Alpha : ministre du Logement
Albert Solia : ministre de l’Equipement
Henri Flohr : élu (RMA) à l’Assemblée de Polynésie française
Anthony Jamet : administrateur, président du syndicat Secosud
Grégoire de Chillaz : P-dg du groupe EDT Engie, représentant de Marama Nui
Yvonnick Raffin : Directeur de la stratégie d’EDT Engie
Eric Courbier : Directeur administratif et financier d’EDT Engie
François Dupont : Directeur technique d’EDT Engie
Patrick Desfour : Responsable d’exploitation des réseaux d’EDT Engie
Yann Jacquemin : Agence française de développement (AFD)
James Estall : P-dg de la SAS Océanienne de capital investissement (Banque Socrédo)
"Faire en sorte que la TEP soit l’acteur public majeur de la transition énergétique" (Nuihau Laurey)
Le conseil d’administration vient de procéder à un renouvellement d’ensemble à la tête de la TEP. Quels en sont les enjeux ?
Nuihau Laurey : J’avais indiqué que je souhaitais une nouvelle direction à la tête de la TEP pour impulser une nouvelle dynamique et surtout s’inscrire dans le cadre du plan de transition énergétique présenté en novembre dernier. Le gouvernement a donc proposé la nomination en tant que président du Conseil d’administration de Marc Chapman – qui a de l’expérience dans ce domaine – et de Thierry Trouillet, comme directeur général. Thierry Trouillet a déjà dirigé et modernisé la TEP pendant de nombreuses années : il en a été le P-dg, le directeur financier, le directeur techniques. Il connaît bien l’outil. C’est la raison pour laquelle nous pensons que c’est la personne la mieux qualifiée pour faire fonctionner la TEP et surtout l’inscrire dans cette transition énergétique que nous souhaitons.
Cette nouvelle dynamique ne pouvait-elle pas être insufflée par M. Stalens ?
Nuihau Laurey : Nous avons laissé fonctionner l’ancienne direction pendant plus d’un an et demi. J’ai demandé à ce que le chantier de la boucle nord soit inscrit dans le contrat de projets ; j’ai demandé à ce que l’on nous fournisse des éléments financiers et techniques ; j’ai beaucoup attendu… Compte tenu de l’absence de fourniture de ces données j’ai demandé à ce qu’un nouveau directeur général soit nommé. L’ancien président du CA (Bruno Marty, ndlr) a choisi de ne pas le faire. Lorsque l’actionnaire majoritaire est en désaccord avec la gestion d’une société il y a bien évidement changement de direction. Le nouveau président du conseil d’administration et le directeur général de la TEP ont été désignés à l’unanimité des membres présents, ce matin.
Quelles sont les missions de la nouvelle équipe de direction à la TEP ?
Nuihau Laurey : Faire en sorte que la TEP soit l’acteur public majeur de la transition énergétique. Et que les grands projets qui sont attendus depuis longtemps – je parle notamment du chantier de la boucle nord – soient inscrits le plus vite possible au contrat de projets, parce que les crédits ont été délégués et sont donc présents. Ce sont des investissements importants (5 milliards Fcfp, ndlr) qui permettront de la création d’emploi et la sécurisation de l’alimentation électrique de l’ensemble de l’île de Tahiti. Il y a de vrais sujets sur la table. On souhaite que la TEP soit un acteur de premier plan dans ce domaine.
Secosud fait partie de ces sujets, sur la table ?
Nuihau Laurey : Secosud est un sujet. Nous avons d’ailleurs proposé la nomination du président de Secosud, M. Anthony Jamet, le maire de Taiarapu-Est, au conseil d’administration de la TEP. C’est ce qui a été fait ce matin. Nous souhaitons aussi que Secosud soit partie-prenante à la stratégie de la TEP et que le cahier des charges et la désignation d’un nouveau concessionnaire pour Secosud se fasse le plus rapidement possible. Il y a déjà eu trois reports, nous allons vers un quatrième : il faut absolument que ce dossier soit réglé le plus rapidement possible maintenant.