PAPEETE, le 28 mai 2018 - La compétition Startup Cup Polynésie a démarré. Les premiers ateliers de sélection ont eu lieu dans trois archipels, avec une grande qualité des projets présentés et l'émergence d'un vrai vivier d'entrepreneurs dans les îles. Les sélections continuent jusqu'à la semaine prochaine à Tahiti et Moorea, puis les huit finalistes s'affronteront à Papeete pour tenter de remporter 800 000 francs de prix en cash.
La première Startup Cup Polynésie est lancée. Cette compétition est organisée par différents partenaires du secteur privés et la CCISM afin de faire émerger des projets innovants à travers toute la Polynésie. La compétition vous propose deux prix de 150 000 francs et un grand prix de 500 000 francs pour récompenser les meilleures idées et aider à les transformer en réalité. Le meilleur projet sera aussi accompagné un an dans l'incubateur de la CCISM, le Prism.
La première Startup Cup Polynésie est lancée. Cette compétition est organisée par différents partenaires du secteur privés et la CCISM afin de faire émerger des projets innovants à travers toute la Polynésie. La compétition vous propose deux prix de 150 000 francs et un grand prix de 500 000 francs pour récompenser les meilleures idées et aider à les transformer en réalité. Le meilleur projet sera aussi accompagné un an dans l'incubateur de la CCISM, le Prism.
L'équipe qui a remporté l'atelier des Marquises, et qui représentera l'archipel à Papeete lors de la finale le 19 juin.
La coupe se dispute en huit "ateliers d'émergence" où les candidats doivent, en équipe, imaginer un projet d'entreprise innovante avec un fort potentiel de croissance. Un jury sélectionne le meilleur projet de chaque atelier et ces huit finalistes se disputeront la coupe lors d'une grande finale publique le 19 juin à Papeete.
Le dernier atelier en date remonte à jeudi dernier, aux Marquises, avec une vingtaine de candidats ayant participé. L'animateur de l'atelier, Alan Touchard, nous a ainsi raconté l'ambiance start-up qui s'est emparée des îles où l'événement est passé. Dans son interview, il nous a également détaillé les premiers projets lauréats.
Pour s'inscrire aux derniers ateliers restants pour les sélections, rendez-vous sur le site startupcup.pf, ou sur la page Facebook du même nom.
Le dernier atelier en date remonte à jeudi dernier, aux Marquises, avec une vingtaine de candidats ayant participé. L'animateur de l'atelier, Alan Touchard, nous a ainsi raconté l'ambiance start-up qui s'est emparée des îles où l'événement est passé. Dans son interview, il nous a également détaillé les premiers projets lauréats.
Pour s'inscrire aux derniers ateliers restants pour les sélections, rendez-vous sur le site startupcup.pf, ou sur la page Facebook du même nom.
Alan Touchard, chargé d'émergence et innovation à la CCISM, animateur de la Startup Cup
"Les finalistes ont très envie de faire gagner toute leur zone et montrer que même aux Marquises ou aux Tuamotu on a envie de lancer des projets innovants et de développer son territoire"
Où en sommes-nous de la Startup Cup ?
Nous venons de faire trois ateliers sur les huit prévus, et d'ici la fin de la semaine nous seront aussi allés à Moorea et à la Presqu'Île. Donc on a déjà fait trois archipels, avec Raiatea, Rangiroa et Nuku Hiva, et nous allons finir avec les Îles du Vent. Pour les deux premiers ateliers nous avons eu une dizaine de participants et aux Marquises nous en avons eu une vingtaine.
Quels types de projets ont été proposés ?
On a eu surtout des projets sur l'encadrement des jeunes et pour leur proposer de nouvelles activités. À Raiatea c'était un projet de réhabilitation de la culture ancestrale, avec une rencontre avec un ancien sur la place du village toutes les semaines. Ils veulent aussi présenter les métiers disparus aux jeunes, pour leur redonner l'envie de se lancer dans ces métiers anciens. Au Marquises le projet gagnant est un centre d'activité pour les jeunes, pour qu'ils puissent se divertir et s'occuper. Par exemple ils veulent faire redécouvrir la culture marquisienne avec des jeux, comme une chasse au trésor sur les sites archéologique... L'équipe de Rangiroa a imaginé un centre pour revaloriser la filière coco en évitant le gaspillage des produits du coco, avec la mise en commun de tous les déchets pour les revaloriser, et peut-être une bande-dessinée pour sensibiliser à toutes les utilisations du coco, que ce soient les noix, la bourre, les feuilles, et arrêter les gaspillages.
Donc ce sont trois projets à caractère social qui ont remporté les ateliers de ces archipels et participeront à la finale qui aura lieu à Papeete le 19 juin, au Cube, la salle de location située avenue Prince Hinoi. Air Tahiti prend en charge les billets d'un membre de chaque équipe finaliste des îles pour qu'ils présentent les projets de leurs équipes lors de la finale, où nos partenaires offriront 800 000 francs de dotations en prix financiers répartis en trois lot. Et le grand gagnant aura une place dans la troisième promo du PRISM, et donc un accompagnement d'un an dans l'incubateur. On accompagne déjà des porteurs de projet dans les îles, avec de la visio-conférence ou par email, donc on pourra accompagner des projets jusqu'aux Marquises. On fait en sorte que la distance ou la connexion ne soient plus un problème pour accompagner les projets.
C'est à ce type de projets que tu t'attendais ?
On savait qu'il y avait une forte demande en termes d'occupation des jeunes, on l'avait déjà ressenti lors des précédents ateliers du PRISM. Sans travail, beaucoup de jeunes trainent, donc on aimerait les occuper avec des activités sociales, culturelles ou sportives. D'ailleurs c'est vraiment dans l'esprit de MakeSense, qui nous a formés et qui est consacré à l'entreprenariat social. Là c'était beaucoup plus large, mais on est très contents que des gens développent des projets dans ce sens-là. Et imaginons que le projet de Raiatea ou de Taiohae remporte la Startup Cup et soit créé, il pourrait ensuite être développé dans tous les autres archipels et aider toute la population. Nous sommes aussi heureux que ce soient des projets à forte croissance et avec un grand potentiel de développement. Même si ce ne sont pas des projets digitaux, le numérique n'est qu'un outil. Lors de l'incubation et l'accompagnement de PRISM, on pourra les accompagner vers les outils numériques nécessaires à leur business.
Les prochaines sélections auront lieu à Tahiti et Moorea, vous pensez avoir beaucoup de candidats ?
On se rend compte que les inscriptions sont déjà presque pleines pour Papeete, il ne reste plus que cinq places. Il y aura clairement une concurrence un peu plus rude. Et on a déjà 25 participants inscrits pour Moorea.
Quel est l'impact de cette compétition dans les îles ? Les partenaires qui voulaient développer l'esprit d'entreprendre sont satisfaits ?
Les organisateurs et partenaires interviennent lors des ateliers et sont membres du jury. Par exemple Elodie Lansun de Avis est allé jusqu'aux Marquises, elle a été étonnée de la qualité des projets et de l'aisance des participants, qui ne sont pas des gens sortis d'école de commerce. Mais après cinq heures d'atelier, ils sortent avec un projet bien pensé, un concept simple et bien cadré qui donne envie d'en savoir plus. Et ces candidats sont hyper motivés pour se lancer, ils ont pu discuter entre les différents porteurs de projets, ils peuvent se challenger les uns les autres, c'est l'intérêt que ce soit une compétition. Et après, les finalistes ont très envie de faire gagner toute leur zone et montrer que même aux Marquises ou aux Tuamotu, sans connexion internet, on a envie de lancer des projets innovants et de développer son territoire.
Où en sommes-nous de la Startup Cup ?
Nous venons de faire trois ateliers sur les huit prévus, et d'ici la fin de la semaine nous seront aussi allés à Moorea et à la Presqu'Île. Donc on a déjà fait trois archipels, avec Raiatea, Rangiroa et Nuku Hiva, et nous allons finir avec les Îles du Vent. Pour les deux premiers ateliers nous avons eu une dizaine de participants et aux Marquises nous en avons eu une vingtaine.
Quels types de projets ont été proposés ?
On a eu surtout des projets sur l'encadrement des jeunes et pour leur proposer de nouvelles activités. À Raiatea c'était un projet de réhabilitation de la culture ancestrale, avec une rencontre avec un ancien sur la place du village toutes les semaines. Ils veulent aussi présenter les métiers disparus aux jeunes, pour leur redonner l'envie de se lancer dans ces métiers anciens. Au Marquises le projet gagnant est un centre d'activité pour les jeunes, pour qu'ils puissent se divertir et s'occuper. Par exemple ils veulent faire redécouvrir la culture marquisienne avec des jeux, comme une chasse au trésor sur les sites archéologique... L'équipe de Rangiroa a imaginé un centre pour revaloriser la filière coco en évitant le gaspillage des produits du coco, avec la mise en commun de tous les déchets pour les revaloriser, et peut-être une bande-dessinée pour sensibiliser à toutes les utilisations du coco, que ce soient les noix, la bourre, les feuilles, et arrêter les gaspillages.
Donc ce sont trois projets à caractère social qui ont remporté les ateliers de ces archipels et participeront à la finale qui aura lieu à Papeete le 19 juin, au Cube, la salle de location située avenue Prince Hinoi. Air Tahiti prend en charge les billets d'un membre de chaque équipe finaliste des îles pour qu'ils présentent les projets de leurs équipes lors de la finale, où nos partenaires offriront 800 000 francs de dotations en prix financiers répartis en trois lot. Et le grand gagnant aura une place dans la troisième promo du PRISM, et donc un accompagnement d'un an dans l'incubateur. On accompagne déjà des porteurs de projet dans les îles, avec de la visio-conférence ou par email, donc on pourra accompagner des projets jusqu'aux Marquises. On fait en sorte que la distance ou la connexion ne soient plus un problème pour accompagner les projets.
C'est à ce type de projets que tu t'attendais ?
On savait qu'il y avait une forte demande en termes d'occupation des jeunes, on l'avait déjà ressenti lors des précédents ateliers du PRISM. Sans travail, beaucoup de jeunes trainent, donc on aimerait les occuper avec des activités sociales, culturelles ou sportives. D'ailleurs c'est vraiment dans l'esprit de MakeSense, qui nous a formés et qui est consacré à l'entreprenariat social. Là c'était beaucoup plus large, mais on est très contents que des gens développent des projets dans ce sens-là. Et imaginons que le projet de Raiatea ou de Taiohae remporte la Startup Cup et soit créé, il pourrait ensuite être développé dans tous les autres archipels et aider toute la population. Nous sommes aussi heureux que ce soient des projets à forte croissance et avec un grand potentiel de développement. Même si ce ne sont pas des projets digitaux, le numérique n'est qu'un outil. Lors de l'incubation et l'accompagnement de PRISM, on pourra les accompagner vers les outils numériques nécessaires à leur business.
Les prochaines sélections auront lieu à Tahiti et Moorea, vous pensez avoir beaucoup de candidats ?
On se rend compte que les inscriptions sont déjà presque pleines pour Papeete, il ne reste plus que cinq places. Il y aura clairement une concurrence un peu plus rude. Et on a déjà 25 participants inscrits pour Moorea.
Quel est l'impact de cette compétition dans les îles ? Les partenaires qui voulaient développer l'esprit d'entreprendre sont satisfaits ?
Les organisateurs et partenaires interviennent lors des ateliers et sont membres du jury. Par exemple Elodie Lansun de Avis est allé jusqu'aux Marquises, elle a été étonnée de la qualité des projets et de l'aisance des participants, qui ne sont pas des gens sortis d'école de commerce. Mais après cinq heures d'atelier, ils sortent avec un projet bien pensé, un concept simple et bien cadré qui donne envie d'en savoir plus. Et ces candidats sont hyper motivés pour se lancer, ils ont pu discuter entre les différents porteurs de projets, ils peuvent se challenger les uns les autres, c'est l'intérêt que ce soit une compétition. Et après, les finalistes ont très envie de faire gagner toute leur zone et montrer que même aux Marquises ou aux Tuamotu, sans connexion internet, on a envie de lancer des projets innovants et de développer son territoire.