Nancy Wake en uniforme en 1945 et en décembre 2006
LONDRES, lundi 8 août 2011 (Flash d'Océanie) – Nancy Wake, héroïne de la résistance au cours de la seconde guerre mondiale en France et plus connue sous le surnom de « Souris Blanche », est décédée dimanche à l’âge de 98 ans d’une infection pulmonaire à l’hôpital de Kinston (Londres) où elle résidait depuis dix ans.
Nancy Wake avait été victime d’une attaque cardiaque en 2003.
Sa disparition a suscité de nombreuses réactions en Nouvelle-Zélande où elle est née (à Wellington) le 30 août 1912 et en Australie et où elle vécut de 1914 à 1939, date à laquelle elle épousa un industriel de Marseille (France), Henri Fiocca.
Elle se trouvait alors en Europe dans les années 1930 pour y travailler en tant que journaliste, en pleine montée du nazisme.
Le couple, uni en 1939, s’engagea à partir de 1940 dans des activités de résistance contre l’occupation allemande.
Henri Fiocca fut arrêté et mourut captif des Allemands en 1943.
De 1940 à 1943, elle mena des opérations allant de la logistique au sabotage, à la tête d’un réseau de résistance, avant d’être arrêtée puis de parvenir à s’évader vers l’Espagne pour finalement rejoindre le Royaume-Uni.
À nouveau parachutée sur la France en février 1944, et entre-temps formée par les services britanniques pour des opérations risquées de renseignement et de sabotage en France, Nancy Wake y organisa une partie des actions préparant au débarquement allié « D-Day » en Normandie, le 6 juin 1944, en tant qu’agent du britannique SOE (Special Operations Executive).
Sa vie a fait l’objet d’une biographie sortie en 2007 et a aussi inspiré notamment un film de télévision américain, sorti en 1987.
Bien que son surnom le plus célèbre de Souris Blanche ait été celui que les Allemands avaient choisi de lui donner (en raison de ses capacités d’évasion), Nancy Wake avait agi sous plusieurs pseudonymes, dont celui de « Hélène » ou encore, pour les services britanniques, de « Witch » (sorcière).
Lundi, parmi les premières réactions océaniennes, Judith Collins, ministre des anciens combattants de la Nouvelle-Zélande, a exprimé sa « tristesse » en rendant hommage à la « femme inspirée, tenace et exceptionnellement courageuse » que « le monde vient de perdre » et qui « avait mis de côté toute considération pour sa propre sécurité afin de faire passer en premier la cause de la liberté ».
Nancy Wake, de son vivant, fut la résistante la plus décorée pour faits de guerre : parmi ces distinctions figurent, entre autres, celles décernées par la France (Officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre [à trois reprises, deux palmes et une étoile], Médaille de la Résistance), le Royaume-Uni (Médaille de George, 1945), les États-Unis (Médaille présidentielle de la Liberté), l’Australie (Compagnon dans l’Ordre d’Australie, en 2004) et la Nouvelle-Zélande (médaille des anciens combattants, 2006).
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Nancy Wake avait été victime d’une attaque cardiaque en 2003.
Sa disparition a suscité de nombreuses réactions en Nouvelle-Zélande où elle est née (à Wellington) le 30 août 1912 et en Australie et où elle vécut de 1914 à 1939, date à laquelle elle épousa un industriel de Marseille (France), Henri Fiocca.
Elle se trouvait alors en Europe dans les années 1930 pour y travailler en tant que journaliste, en pleine montée du nazisme.
Le couple, uni en 1939, s’engagea à partir de 1940 dans des activités de résistance contre l’occupation allemande.
Henri Fiocca fut arrêté et mourut captif des Allemands en 1943.
De 1940 à 1943, elle mena des opérations allant de la logistique au sabotage, à la tête d’un réseau de résistance, avant d’être arrêtée puis de parvenir à s’évader vers l’Espagne pour finalement rejoindre le Royaume-Uni.
À nouveau parachutée sur la France en février 1944, et entre-temps formée par les services britanniques pour des opérations risquées de renseignement et de sabotage en France, Nancy Wake y organisa une partie des actions préparant au débarquement allié « D-Day » en Normandie, le 6 juin 1944, en tant qu’agent du britannique SOE (Special Operations Executive).
Sa vie a fait l’objet d’une biographie sortie en 2007 et a aussi inspiré notamment un film de télévision américain, sorti en 1987.
Bien que son surnom le plus célèbre de Souris Blanche ait été celui que les Allemands avaient choisi de lui donner (en raison de ses capacités d’évasion), Nancy Wake avait agi sous plusieurs pseudonymes, dont celui de « Hélène » ou encore, pour les services britanniques, de « Witch » (sorcière).
Lundi, parmi les premières réactions océaniennes, Judith Collins, ministre des anciens combattants de la Nouvelle-Zélande, a exprimé sa « tristesse » en rendant hommage à la « femme inspirée, tenace et exceptionnellement courageuse » que « le monde vient de perdre » et qui « avait mis de côté toute considération pour sa propre sécurité afin de faire passer en premier la cause de la liberté ».
Nancy Wake, de son vivant, fut la résistante la plus décorée pour faits de guerre : parmi ces distinctions figurent, entre autres, celles décernées par la France (Officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre [à trois reprises, deux palmes et une étoile], Médaille de la Résistance), le Royaume-Uni (Médaille de George, 1945), les États-Unis (Médaille présidentielle de la Liberté), l’Australie (Compagnon dans l’Ordre d’Australie, en 2004) et la Nouvelle-Zélande (médaille des anciens combattants, 2006).
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