"C'est beaucoup plus facile à lire comme ça", a convenu Matt Stewart, en vantant le travail réalisé par l'éditeur Soft Skull Press. "Je ne ferai de reproche à personne qui aura attendu le livre" imprimé, a-t-il ajouté.
Il avait fallu quatre mois environ pour "twitter" les 95.000 mots du roman, un projet lancé le 14-Juillet dernier à coup d'environ 5.000 messages sur le site de microblogs.
"C'était un calvaire", se rappelle M. Stewart, pour qui le format de Twitter en 140 caractères n'est pas très adapté pour un roman.
Matt Stewart, 31 ans, décrit son oeuvre comme "une saga familiale basée à San Francisco, vaguement structurée autour des événements de la Révolution française", combinant "un style vivant, et des éléments de fantastique, de farce et d'humour coquin" - le quotidien San Francisco Chronicle l'a comparé à un classique de la littérature contemporaine, "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole.
"Dans les deux cas il s'agit de portraits profondément satiriques et affectueux d'une ville dans toute sa splendeur désordonnée et multiethnique, à travers le regard enpreint de malaise de son personnage central, un obèse grande gueule", d'après le quotidien.
Pour M. Stewart, l'expérience menée sur Twitter visait à "trouver une nouvelle façon de toucher le public", qu'il prolonge avec la sortie de l'édition papier.
Il a aussi travaillé avec la société Ricoh Innovations pour lancer une application pour l'iPhone basée sur son livre.
"Une chose qui m'a toujours intrigué, c'est d'ajouter des bonus aux livres, de la même façon qu'un DVD contient des scènes non retenues au montage du film, ou des interviews", dit-il.
"Désormais, les livres sur (la tablette) iPad offrent beaucoup de choses comme ça", se réjouit-il, "ils peuvent avoir des contenus intégrés et faire des tas de trucs cool".
"Mais la réalité c'est que la grande majorité des gens ne lisent pas leurs livres sur l'iPad", a-t-il ajouté, "j'essaie de combler l'écart entre le papier et le numérique".
"J'adore le concept du papier cliquable", ajoute-t-il: "combiner le téléphone avec un texte standard et le faire vivre".
L'application du livre de M. Stewart permet d'accéder à des vidéos, et de découvrir les chapitres évoquant tel ou tel quartier quand on le prend en photo avec le téléphone: "Je me suis promené dans beaucoup d'endroits de San Francisco qui sont évoqués dans le livre", dit M. Stewart.
"Il y a aussi beaucoup de recettes dans le livre", qui sont détaillées dans l'application.
Pour lui, l'application sert à "développer l'histoire si on en a envie". "L'histoire tient très bien sans, mais si vous voulez, il y a ça en plus".
cl/chr/sl/sj/mpd
Il avait fallu quatre mois environ pour "twitter" les 95.000 mots du roman, un projet lancé le 14-Juillet dernier à coup d'environ 5.000 messages sur le site de microblogs.
"C'était un calvaire", se rappelle M. Stewart, pour qui le format de Twitter en 140 caractères n'est pas très adapté pour un roman.
Matt Stewart, 31 ans, décrit son oeuvre comme "une saga familiale basée à San Francisco, vaguement structurée autour des événements de la Révolution française", combinant "un style vivant, et des éléments de fantastique, de farce et d'humour coquin" - le quotidien San Francisco Chronicle l'a comparé à un classique de la littérature contemporaine, "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole.
"Dans les deux cas il s'agit de portraits profondément satiriques et affectueux d'une ville dans toute sa splendeur désordonnée et multiethnique, à travers le regard enpreint de malaise de son personnage central, un obèse grande gueule", d'après le quotidien.
Pour M. Stewart, l'expérience menée sur Twitter visait à "trouver une nouvelle façon de toucher le public", qu'il prolonge avec la sortie de l'édition papier.
Il a aussi travaillé avec la société Ricoh Innovations pour lancer une application pour l'iPhone basée sur son livre.
"Une chose qui m'a toujours intrigué, c'est d'ajouter des bonus aux livres, de la même façon qu'un DVD contient des scènes non retenues au montage du film, ou des interviews", dit-il.
"Désormais, les livres sur (la tablette) iPad offrent beaucoup de choses comme ça", se réjouit-il, "ils peuvent avoir des contenus intégrés et faire des tas de trucs cool".
"Mais la réalité c'est que la grande majorité des gens ne lisent pas leurs livres sur l'iPad", a-t-il ajouté, "j'essaie de combler l'écart entre le papier et le numérique".
"J'adore le concept du papier cliquable", ajoute-t-il: "combiner le téléphone avec un texte standard et le faire vivre".
L'application du livre de M. Stewart permet d'accéder à des vidéos, et de découvrir les chapitres évoquant tel ou tel quartier quand on le prend en photo avec le téléphone: "Je me suis promené dans beaucoup d'endroits de San Francisco qui sont évoqués dans le livre", dit M. Stewart.
"Il y a aussi beaucoup de recettes dans le livre", qui sont détaillées dans l'application.
Pour lui, l'application sert à "développer l'histoire si on en a envie". "L'histoire tient très bien sans, mais si vous voulez, il y a ça en plus".
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