Paris, France | AFP | mercredi 21/06/2017 - Les auditions se poursuivaient mercredi dans l'enquête préliminaire menée par le parquet national financier (PNF) pour corruption, favoritisme et trafic d'influence dans l'attribution des marchés de la nouvelle route du littoral (NRL) à La Réunion, avec la poursuite de quatre garde à vue, et l'audition de nouveaux acteurs du dossier.
Mardi matin, Dominique Fournel, vice-président du conseil régional chargé de la NRL au moment des faits supposés en 2013 et trois agents de la collectivité ont été placés en garde à vue et s'y trouvaient toujours mercredi matin.
Les enquêteurs cherchent à savoir dans quelles conditions un marché de 1,2 milliard d'euros a été attribué au groupement Vinci/Bouygues pour la construction d'une grande partie d'une route longue de 12 km reliant Saint-Denis (nord) à la Possession (ouest).
Le groupe Eiffage s'était vu attribuer la partir congrue du marché, évaluée à 400 millions d'euros.
Mercredi matin Roger Georges, dirigeant de la SBTPC, membre du groupement Vinci/Bouygues, est arrivé à la gendarmerie de Saint-Denis, où ont lieu les auditions. Il y était toujours en début d'après-midi.
Son avocat Marc Courteau, du barreau de Paris, a refusé d'infirmer ou de confirmer la garde à vue de son client.
Michel Allamèle, chef d'une entreprise de terrassement et dirigeant d'un syndicat local du BTP a pour sa part été entendu en qualité de témoin. "Si ces gens (les enquêteurs du PNF, ndlr) sont là c'est qu'ils ont des éléments sérieux", a-t-il dit à l'issue de son audition.
Un ancien membre du cabinet de Didier Robert, le président de région LR, a également été entendu, ainsi que Karine Nabeneza, conseillère d'opposition centriste à la majorité régionale, elle en qualité de témoin.
Elle avait effectué un signalement au parquet national financier il y a quelques mois. Elle estime que "plusieurs éléments pourrait laisser supposer l'existence de dysfonctionnements".
"Je vais redire aux enquêteurs ce qu'il y avait déjà dans mon courrier de signalement. J'espère qu'il n'y aura pas de problème par la suite", a-t-elle déclaré à son arrivée.
Elle faisait allusion à des menaces de mort peintes dans la nuit de mardi à mercredi sur le portail du domicile du député Thierry Robert (Modem), auditionné la veille. "Avec ce que tu as dit cet après-midi sur la route du littoral, tu es mort", a-t-il été inscrit en créole réunionnais sur le grillage du principal opposant au président de Région.
Mardi matin, Dominique Fournel, vice-président du conseil régional chargé de la NRL au moment des faits supposés en 2013 et trois agents de la collectivité ont été placés en garde à vue et s'y trouvaient toujours mercredi matin.
Les enquêteurs cherchent à savoir dans quelles conditions un marché de 1,2 milliard d'euros a été attribué au groupement Vinci/Bouygues pour la construction d'une grande partie d'une route longue de 12 km reliant Saint-Denis (nord) à la Possession (ouest).
Le groupe Eiffage s'était vu attribuer la partir congrue du marché, évaluée à 400 millions d'euros.
Mercredi matin Roger Georges, dirigeant de la SBTPC, membre du groupement Vinci/Bouygues, est arrivé à la gendarmerie de Saint-Denis, où ont lieu les auditions. Il y était toujours en début d'après-midi.
Son avocat Marc Courteau, du barreau de Paris, a refusé d'infirmer ou de confirmer la garde à vue de son client.
Michel Allamèle, chef d'une entreprise de terrassement et dirigeant d'un syndicat local du BTP a pour sa part été entendu en qualité de témoin. "Si ces gens (les enquêteurs du PNF, ndlr) sont là c'est qu'ils ont des éléments sérieux", a-t-il dit à l'issue de son audition.
Un ancien membre du cabinet de Didier Robert, le président de région LR, a également été entendu, ainsi que Karine Nabeneza, conseillère d'opposition centriste à la majorité régionale, elle en qualité de témoin.
Elle avait effectué un signalement au parquet national financier il y a quelques mois. Elle estime que "plusieurs éléments pourrait laisser supposer l'existence de dysfonctionnements".
"Je vais redire aux enquêteurs ce qu'il y avait déjà dans mon courrier de signalement. J'espère qu'il n'y aura pas de problème par la suite", a-t-elle déclaré à son arrivée.
Elle faisait allusion à des menaces de mort peintes dans la nuit de mardi à mercredi sur le portail du domicile du député Thierry Robert (Modem), auditionné la veille. "Avec ce que tu as dit cet après-midi sur la route du littoral, tu es mort", a-t-il été inscrit en créole réunionnais sur le grillage du principal opposant au président de Région.