Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | mercredi 28/06/2017 - Une centaine d'agriculteurs à bord de tracteurs a mené une opération escargot, mercredi à La Réunion, entre Saint-Benoit (est) et Saint-Denis (nord), avec l'intention de passer la nuit devant la préfecture, pour réclamer une augmentation du prix de la tonne de cannes à sucre.
Le convoi de tracteurs a quitté Saint-Benoît tôt mercredi matin en direction de Saint-Denis, où il est arrivé vers midi (10H00 à Paris), a constaté une correspondante de l'AFP.
L'opération avait été annoncée la veille et les automobilistes ont organisé leurs déplacements en fonction des possibles ralentissements.
En début de soirée, les tracteurs se trouvaient toujours devant la préfecture et prévoyaient d'y passer la nuit.
Le début de la saison sucrière et l'ouverture de la coupe des cannes doivent avoir lieu dans les tout prochains jours, mais aucune date n'a encore été fixée.
Soutenus par leurs trois syndicats, la confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER – majoritaire dans la profession), la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA), les agriculteurs réclament une augmentation de 6 euros du prix de la tonne de cannes.
Le groupe sucrier Tereos propose une hausse de 49 centimes. La canne est actuellement payée 39,09 euros la tonne.
Les deux parties campent sur leurs positions depuis plusieurs semaines et le ton n'a cessé de monter depuis la fin du mois de mai entre les industriels d'une part, la FDSEA et les JA d'autre part: Du blocage des usines aux barrages de routes, ces syndicats ont multiplié les actions coups de poing.
Mardi le syndicat du sucre, qui regroupe les industriels de la production du sucre sur l’île, a publié un communiqué annonçant mettre fin aux négociations avec les syndicats des JA et de la FDSEA, évoquant une "accumulation de comportements inacceptables".
Seule la CGPER, relativement discrète depuis le début du conflit, serait admise par les industriels à la table d'éventuelles discussions, mais aucune date de réunion n'a encore été fixée.
Une délégation d'agriculteurs a été reçue au conseil départemental et au conseil régional. Les élus leur ont apporté leur soutien.
Le convoi de tracteurs a quitté Saint-Benoît tôt mercredi matin en direction de Saint-Denis, où il est arrivé vers midi (10H00 à Paris), a constaté une correspondante de l'AFP.
L'opération avait été annoncée la veille et les automobilistes ont organisé leurs déplacements en fonction des possibles ralentissements.
En début de soirée, les tracteurs se trouvaient toujours devant la préfecture et prévoyaient d'y passer la nuit.
Le début de la saison sucrière et l'ouverture de la coupe des cannes doivent avoir lieu dans les tout prochains jours, mais aucune date n'a encore été fixée.
Soutenus par leurs trois syndicats, la confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER – majoritaire dans la profession), la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA), les agriculteurs réclament une augmentation de 6 euros du prix de la tonne de cannes.
Le groupe sucrier Tereos propose une hausse de 49 centimes. La canne est actuellement payée 39,09 euros la tonne.
Les deux parties campent sur leurs positions depuis plusieurs semaines et le ton n'a cessé de monter depuis la fin du mois de mai entre les industriels d'une part, la FDSEA et les JA d'autre part: Du blocage des usines aux barrages de routes, ces syndicats ont multiplié les actions coups de poing.
Mardi le syndicat du sucre, qui regroupe les industriels de la production du sucre sur l’île, a publié un communiqué annonçant mettre fin aux négociations avec les syndicats des JA et de la FDSEA, évoquant une "accumulation de comportements inacceptables".
Seule la CGPER, relativement discrète depuis le début du conflit, serait admise par les industriels à la table d'éventuelles discussions, mais aucune date de réunion n'a encore été fixée.
Une délégation d'agriculteurs a été reçue au conseil départemental et au conseil régional. Les élus leur ont apporté leur soutien.