JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | lundi 07/02/2022 - La cour d'assises de Saint-Denis de La Réunion a condamné lundi à 30 ans de réclusion un homme jugé pour l'assassinat en mai 2018 d'une étudiante de 19 ans qu'il avait poignardée et éviscérée, affirmant qu'elle était "le diable".
La peine est conforme à celle requise par l'avocate générale à l'encontre de l'accusé, Ridaï-Mdallah Mari, fiché S et défavorablement connu de la justice avant le crime.
Les faits, d'une "grande sauvagerie" selon le procureur de la République de Saint-Denis de l'époque, s'étaient produits dans l'appartement qu'occupait M. Mari, dans le quartier en général calme de Sainte-Marie.
Prévenus par les voisins alertés par les cris de la victime, les hommes du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) avaient dû longuement parlementer avec l'homme qui s'était retranché chez lui avant de l'arrêter.
Ils avaient découvert à l'intérieur une scène témoignant d'une violence extrême. L'accusé avait indiqué avoir tué la jeune fille "car elle était le diable".
Ses propos avaient jeté le doute sur son état mental mais les experts psychiatriques ont estimé qu'il n'y avait pas d'abolition ou d'altération de son discernement.
A l'audience, l'accusé a répété qu'il avait tué la jeune fille "pour sauver l'humanité". "Vous irez tout en enfer" a-t-il menacé la cour.
La peine est conforme à celle requise par l'avocate générale à l'encontre de l'accusé, Ridaï-Mdallah Mari, fiché S et défavorablement connu de la justice avant le crime.
Les faits, d'une "grande sauvagerie" selon le procureur de la République de Saint-Denis de l'époque, s'étaient produits dans l'appartement qu'occupait M. Mari, dans le quartier en général calme de Sainte-Marie.
Prévenus par les voisins alertés par les cris de la victime, les hommes du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) avaient dû longuement parlementer avec l'homme qui s'était retranché chez lui avant de l'arrêter.
Ils avaient découvert à l'intérieur une scène témoignant d'une violence extrême. L'accusé avait indiqué avoir tué la jeune fille "car elle était le diable".
Ses propos avaient jeté le doute sur son état mental mais les experts psychiatriques ont estimé qu'il n'y avait pas d'abolition ou d'altération de son discernement.
A l'audience, l'accusé a répété qu'il avait tué la jeune fille "pour sauver l'humanité". "Vous irez tout en enfer" a-t-il menacé la cour.