Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | jeudi 27/04/2017 - Deux policiers ont été légèrement blessés jeudi matin à La Réunion par un homme "soupçonné de radicalisation" qui leur a tiré dessus lors de son interpellation, a annoncé la préfecture de l'île.
"L'intervention du groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) a eu lieu vers 06H00. L'homme a refusé de se rendre et a tiré au fusil de chasse sur les forces de l'ordre", a rapporté cette source. Les policiers ont "riposté" et "maîtrisé l'assaillant", un homme de 22 ans qui "se serait converti assez récemment à l'islam", a-t-elle précisé.
Les jours des policiers et de l'assaillant ne sont pas en danger. Les policiers agissaient dans le cadre d'une procédure pour apologie du terrorisme.
La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie pour tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
L'agresseur vivait avec sa mère, elle aussi placée en garde à vue, dans un appartement situé au premier étage d'un immeuble de Saint-Benoît.
"De nombreuses armes et divers éléments permettant la confection de cocktails Molotov ont été saisis", affirment dans un communiqué commun les ministres de l'Intérieur Matthias Fekl et des Outre-mer Erika Bareigts.
Tous deux "adressent aux policiers blessés "leurs vœux de prompt et complet rétablissement".
L'agresseur est "quelqu'un de très discret, qui ne fréquentait pas grand monde et qui n'a jamais fait d'histoire", témoigne une voisine. "On a bien vu qu'il s'était laissé pousser la barbe depuis quelque temps, mais on n'y a pas prêté attention plus que ça", dit un jeune homme.
Les forces de l'ordre sont aussi intervenues au même moment dans un autre immeuble de la ville. L'opération s'est déroulée sans heurt. On ignore si elle a donné lieu à une autre interpellation.
Une filière jihadiste, la première en outre-mer, avait été démantelée à La Réunion en juin 2015. La filière était dirigée un prédicateur salafiste présumé de 21 ans surnommé "l'Égyptien". Il a été interpellé en juin 2015 et transféré à Paris, où il a été mis en examen et incarcéré.
Selon les chiffres de la préfecture de La Réunion, une centaine de personnes soupçonnées de radicalisation est recensée dans l'île.
"Moins de douze heures après la manifestation nationale organisée par Unité SGP POLICE–FO, cet acte délibéré montre que les policiers sont en danger sur l’ensemble du territoire national et non sur seulement quelques zones comme voudraient le faire croire certains magistrats", a réagi dans un communiqué le syndicat, qui s'est dit "profondément choqué et en colère après cette nouvelle agression".
"L'intervention du groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) a eu lieu vers 06H00. L'homme a refusé de se rendre et a tiré au fusil de chasse sur les forces de l'ordre", a rapporté cette source. Les policiers ont "riposté" et "maîtrisé l'assaillant", un homme de 22 ans qui "se serait converti assez récemment à l'islam", a-t-elle précisé.
Les jours des policiers et de l'assaillant ne sont pas en danger. Les policiers agissaient dans le cadre d'une procédure pour apologie du terrorisme.
La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie pour tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
L'agresseur vivait avec sa mère, elle aussi placée en garde à vue, dans un appartement situé au premier étage d'un immeuble de Saint-Benoît.
"De nombreuses armes et divers éléments permettant la confection de cocktails Molotov ont été saisis", affirment dans un communiqué commun les ministres de l'Intérieur Matthias Fekl et des Outre-mer Erika Bareigts.
Tous deux "adressent aux policiers blessés "leurs vœux de prompt et complet rétablissement".
L'agresseur est "quelqu'un de très discret, qui ne fréquentait pas grand monde et qui n'a jamais fait d'histoire", témoigne une voisine. "On a bien vu qu'il s'était laissé pousser la barbe depuis quelque temps, mais on n'y a pas prêté attention plus que ça", dit un jeune homme.
Les forces de l'ordre sont aussi intervenues au même moment dans un autre immeuble de la ville. L'opération s'est déroulée sans heurt. On ignore si elle a donné lieu à une autre interpellation.
Une filière jihadiste, la première en outre-mer, avait été démantelée à La Réunion en juin 2015. La filière était dirigée un prédicateur salafiste présumé de 21 ans surnommé "l'Égyptien". Il a été interpellé en juin 2015 et transféré à Paris, où il a été mis en examen et incarcéré.
Selon les chiffres de la préfecture de La Réunion, une centaine de personnes soupçonnées de radicalisation est recensée dans l'île.
"Moins de douze heures après la manifestation nationale organisée par Unité SGP POLICE–FO, cet acte délibéré montre que les policiers sont en danger sur l’ensemble du territoire national et non sur seulement quelques zones comme voudraient le faire croire certains magistrats", a réagi dans un communiqué le syndicat, qui s'est dit "profondément choqué et en colère après cette nouvelle agression".