Madame la Première Dame, Chère Brigitte,
La République en Marche Polynésie est saisie par de nombreuses Polynésiennes soucieuses de faire valoir leur droit à l’égalité de traitement en matière d’Interruption Volontaire de Grossesse (ivg).
Nous sommes persuadées qu’en votre qualité de première dame de France vous aurez à cœur de sensibiliser les autorités compétentes sur ce sujet éminemment féminin.
Le 19 juillet dernier, l'ordonnance de modernisation du système de Santé a été adoptée en conseil des ministres. Ce texte n'est pas applicable en Polynésie. Les dispositions sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG) sont modifiés ors cette modernisation de la loi ne s'applique pas en Polynésie. Initialement le projet prévoyait l'extension des dispositions relatives à l'IVG à la Polynésie française et la nouvelle Calédonie.
Aujourd’hui ces deux collectivités ultramarines échappent au bénéfice de ces dispositions.
Aucune explication motivée n'est fournie par les services de l'État.
Les polynésiennes sont privées d’une amélioration de l'information faite aux femmes, mais également nos sages-femmes n’ont pas le droit de réaliser les différentes consultations entourant l'IVG et réaliser des IVG médicamenteuses. Le délai d'une semaine entre les deux consultations médicales obligatoires qui pourtant aurait permis une meilleure prise en charge des femmes résidant dans les îles et souhaitant recourir à une IVG n’est pas supprimé.
Le retrait de ces dispositions relatives à l'IVG constitue une régression indéniable et inacceptable des droits des femmes Polynésiennes. Pour information la commission de la Santé de l’Assemblée de Polynésie s'est réunie en séance plénière le 25 juillet a voté à l'unanimité en faveur du rétablissement des dispositions soient rétablies.
La décision du Conseil des Ministres de la République ne permet pas aux femmes polynésiennes de bénéficier d'une avancée dans ce domaine.
Le Président de la Polynésie ainsi que le Ministre territorial de la santé se sont engagés dans le sens d’une extension à notre collectivité de ses nouvelles dispositions.
Les femmes polynésiennes sont victime d’une inégalité de traitement objet de notre sollicitation auprès de vous.
Nous sommes parfaitement conscientes de la nécessité de respecter le travail des autorités et élus, néanmoins, nous nous en remettons à votre bienveillance et solidarité féminine afin que la situation puisse être prise en compte dans les meilleurs délais.
La présente lettre ouverte sera également adressée à Madame la Ministre de la Solidarité et de la Santé, la Secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu’aux parlementaires polynésiennes
Dans l’attente du plaisir et de l’honneur de vous rencontrer, veuillez Madame la Première dame et chère Brigitte
être assurée de notre plus haute considération.
Pour La République en marche Polynésie
Vahineura Helme Co Présidente – Bérangère Boulinot trésorière – Bénédicte Renaud de la Faverie Comité de conciliation et de Contrôle - Natalie Mourot -Brigitte Daniel bureau Politique.
La République en Marche Polynésie est saisie par de nombreuses Polynésiennes soucieuses de faire valoir leur droit à l’égalité de traitement en matière d’Interruption Volontaire de Grossesse (ivg).
Nous sommes persuadées qu’en votre qualité de première dame de France vous aurez à cœur de sensibiliser les autorités compétentes sur ce sujet éminemment féminin.
Le 19 juillet dernier, l'ordonnance de modernisation du système de Santé a été adoptée en conseil des ministres. Ce texte n'est pas applicable en Polynésie. Les dispositions sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG) sont modifiés ors cette modernisation de la loi ne s'applique pas en Polynésie. Initialement le projet prévoyait l'extension des dispositions relatives à l'IVG à la Polynésie française et la nouvelle Calédonie.
Aujourd’hui ces deux collectivités ultramarines échappent au bénéfice de ces dispositions.
Aucune explication motivée n'est fournie par les services de l'État.
Les polynésiennes sont privées d’une amélioration de l'information faite aux femmes, mais également nos sages-femmes n’ont pas le droit de réaliser les différentes consultations entourant l'IVG et réaliser des IVG médicamenteuses. Le délai d'une semaine entre les deux consultations médicales obligatoires qui pourtant aurait permis une meilleure prise en charge des femmes résidant dans les îles et souhaitant recourir à une IVG n’est pas supprimé.
Le retrait de ces dispositions relatives à l'IVG constitue une régression indéniable et inacceptable des droits des femmes Polynésiennes. Pour information la commission de la Santé de l’Assemblée de Polynésie s'est réunie en séance plénière le 25 juillet a voté à l'unanimité en faveur du rétablissement des dispositions soient rétablies.
La décision du Conseil des Ministres de la République ne permet pas aux femmes polynésiennes de bénéficier d'une avancée dans ce domaine.
Le Président de la Polynésie ainsi que le Ministre territorial de la santé se sont engagés dans le sens d’une extension à notre collectivité de ses nouvelles dispositions.
Les femmes polynésiennes sont victime d’une inégalité de traitement objet de notre sollicitation auprès de vous.
Nous sommes parfaitement conscientes de la nécessité de respecter le travail des autorités et élus, néanmoins, nous nous en remettons à votre bienveillance et solidarité féminine afin que la situation puisse être prise en compte dans les meilleurs délais.
La présente lettre ouverte sera également adressée à Madame la Ministre de la Solidarité et de la Santé, la Secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu’aux parlementaires polynésiennes
Dans l’attente du plaisir et de l’honneur de vous rencontrer, veuillez Madame la Première dame et chère Brigitte
être assurée de notre plus haute considération.
Pour La République en marche Polynésie
Vahineura Helme Co Présidente – Bérangère Boulinot trésorière – Bénédicte Renaud de la Faverie Comité de conciliation et de Contrôle - Natalie Mourot -Brigitte Daniel bureau Politique.