La Polynésienne des eaux s'est équipé d'une fusée pour installer des canalisations sans avoir à réaliser de tranchées.
PAPEEETE, le 23 juin 2015 - La Polynésienne des eaux s’est doté d’un nouvel outil : une fusée pour effectuer des travaux sans creuser de tranchées. Les premiers tests grandeur nature se sont déroulés mardi dans le quartier de la Mission.
Mardi, 11 heures, quartier de la Mission, à Papeete. Une équipe de la Polynésienne des eaux est répartie de part et d’autre de la route. D’un côté, un technicien s’apprête à lancer la fusée, de l’autre côté un agent est prêt à la réceptionner. La fusée en question est une sorte de marteau piqueur horizontal, appelé à percer le sol pour faire passer des canalisations sans avoir à creuser de tranchées. Elle avance en effectuant des mouvements de va-et-vient, poussée par de l’air comprimé.
MOINS DE POLLUTION ET MOINS D’EMPRISE
Pour Stéphane Martin dit Neuville, directeur général de la Polynésienne des eaux les avantages sont de plusieurs ordres : " D’abord on ne monopolise pas la route le temps d’enlever l’enrobé, d’excaver, de poser les canalisations, puis de remblayer et de refaire un enrobé. De plus, on évite le déplacement de matériaux car, après avoir réalisé une tranchée, il faut souvent apporter des pierres concassées. Or, la pierre est une denrée précieuse sur le territoire. Avec la fusée, on préserve la ressource minérale. Enfin, on évite les affaissements souvent constatés sur les routes lorsque les surfaces de réfections de chaussées sont trop importantes. " D’autres avantages sont avancés comme la réduction des émissions carbone ou la préservation des milieux naturels et la protection de la faune et de la flore par la réduction de l’impact des travaux.
15 MÈTRES A L’HEURE
La fusée, acquise pour 800 000 Fcfp, peut creuser sur une longueur maximale de 15 mètres et pour un diamètre compris entre 45 et 150 millimètres. Elle avance en moyenne de 15 mètres par heure dans un sol hétérogène comportant des cailloux. En Polynésie française, c’est la première du genre. Elle est arrivée sur le territoire début mai. Elle a été testée dans les locaux de la Polynésienne des eaux avant de faire ses preuves sur le terrain ce mardi. À terme, elle pourrait être équipée d’un système de géolocalisation.
Mardi, 11 heures, quartier de la Mission, à Papeete. Une équipe de la Polynésienne des eaux est répartie de part et d’autre de la route. D’un côté, un technicien s’apprête à lancer la fusée, de l’autre côté un agent est prêt à la réceptionner. La fusée en question est une sorte de marteau piqueur horizontal, appelé à percer le sol pour faire passer des canalisations sans avoir à creuser de tranchées. Elle avance en effectuant des mouvements de va-et-vient, poussée par de l’air comprimé.
MOINS DE POLLUTION ET MOINS D’EMPRISE
Pour Stéphane Martin dit Neuville, directeur général de la Polynésienne des eaux les avantages sont de plusieurs ordres : " D’abord on ne monopolise pas la route le temps d’enlever l’enrobé, d’excaver, de poser les canalisations, puis de remblayer et de refaire un enrobé. De plus, on évite le déplacement de matériaux car, après avoir réalisé une tranchée, il faut souvent apporter des pierres concassées. Or, la pierre est une denrée précieuse sur le territoire. Avec la fusée, on préserve la ressource minérale. Enfin, on évite les affaissements souvent constatés sur les routes lorsque les surfaces de réfections de chaussées sont trop importantes. " D’autres avantages sont avancés comme la réduction des émissions carbone ou la préservation des milieux naturels et la protection de la faune et de la flore par la réduction de l’impact des travaux.
15 MÈTRES A L’HEURE
La fusée, acquise pour 800 000 Fcfp, peut creuser sur une longueur maximale de 15 mètres et pour un diamètre compris entre 45 et 150 millimètres. Elle avance en moyenne de 15 mètres par heure dans un sol hétérogène comportant des cailloux. En Polynésie française, c’est la première du genre. Elle est arrivée sur le territoire début mai. Elle a été testée dans les locaux de la Polynésienne des eaux avant de faire ses preuves sur le terrain ce mardi. À terme, elle pourrait être équipée d’un système de géolocalisation.