PAPEETE, le 30 octobre 2014 - Le gouvernement a annoncé le lancement d'un grand projet "Carto 2022" qui consistera à moderniser l'équipement des cartographes du Pays et mettre à jour toutes les cartes de la Polynésie. Le progrès est en marche, et bientôt un service de navigation pour Tahiti et Moorea sera mis en ligne.
Il faudra 8 ans de travail et 512 millions de Fcfp, mais en 2022 la Polynésie aura des cartes officielles bien plus souvent. C'est un projet nommé "Carto 2022" qui le permettra, avec pour objectif de remettre à niveau les bases de données et les outils de production de données cartographiques.
Car la technologie utilisée pour créer des cartes a grandement évolué ces dernières années. GPS, imagerie satellite… Nous sommes loin aujourd'hui des cartes IGN créées laborieusement par des arpenteurs comptant les mètres entre deux collines. La section de topographie du service de l'Urbanisme, elle, utilise encore de vieux logiciels qui ont plus de 10 ans, qui avaient été créés à l'époque pour de nombreuses autres utilisations.
Le responsable des cinq cartographes de cette section explique que "Carto 2022" va leur permettre de s'équiper de logiciels dernier cri conçus spécifiquement pour la création, l'organisation et le partage de cartes. Cela augmentera la productivité du service. Il faudra ensuite acheter les données satellitaires les plus à jour pour nos îles, payer les sous-traitants qui s’occupent de ces données, aller sur le terrain les vérifier et les compléter, puis les compiler, les traiter et les organiser dans des bases de données…
"La grande nouveauté c'est l'accélération de la mise à jour des données"
Ce gros travail permettra, dans huit ans, d'avoir des cartes à jour, mais qui surtout le resteront, car le rythme de renouvellement sera fortement accéléré. "C'est certain que sur les atolls inhabités il n'y a pas grand-chose à cartographier, mais plus la zone est habitée, plus il faut la mettre à jour régulièrement. Pour Tahiti, il faudrait une nouvelle carte tous les cinq ans."
Ces cartes sont mises à disposition gratuitement des organismes publics et parapublics, qui s'en servent comme base de référence pour tous leurs grands projets d’aménagement. Les entreprises – bureaux d'études, cabinets de géomètres, entrepreneurs ou opérateurs publics comme EDT – doivent les acheter.
Pour le grand public, une grande partie de ces données est distribuée gratuitement sur tefenua.gov.pf. Sinon ils peuvent aussi acheter des cartes grand format pour 1500 Fcfp auprès de l'Urbanisme.
Il faudra 8 ans de travail et 512 millions de Fcfp, mais en 2022 la Polynésie aura des cartes officielles bien plus souvent. C'est un projet nommé "Carto 2022" qui le permettra, avec pour objectif de remettre à niveau les bases de données et les outils de production de données cartographiques.
Car la technologie utilisée pour créer des cartes a grandement évolué ces dernières années. GPS, imagerie satellite… Nous sommes loin aujourd'hui des cartes IGN créées laborieusement par des arpenteurs comptant les mètres entre deux collines. La section de topographie du service de l'Urbanisme, elle, utilise encore de vieux logiciels qui ont plus de 10 ans, qui avaient été créés à l'époque pour de nombreuses autres utilisations.
Le responsable des cinq cartographes de cette section explique que "Carto 2022" va leur permettre de s'équiper de logiciels dernier cri conçus spécifiquement pour la création, l'organisation et le partage de cartes. Cela augmentera la productivité du service. Il faudra ensuite acheter les données satellitaires les plus à jour pour nos îles, payer les sous-traitants qui s’occupent de ces données, aller sur le terrain les vérifier et les compléter, puis les compiler, les traiter et les organiser dans des bases de données…
"La grande nouveauté c'est l'accélération de la mise à jour des données"
Ce gros travail permettra, dans huit ans, d'avoir des cartes à jour, mais qui surtout le resteront, car le rythme de renouvellement sera fortement accéléré. "C'est certain que sur les atolls inhabités il n'y a pas grand-chose à cartographier, mais plus la zone est habitée, plus il faut la mettre à jour régulièrement. Pour Tahiti, il faudrait une nouvelle carte tous les cinq ans."
Ces cartes sont mises à disposition gratuitement des organismes publics et parapublics, qui s'en servent comme base de référence pour tous leurs grands projets d’aménagement. Les entreprises – bureaux d'études, cabinets de géomètres, entrepreneurs ou opérateurs publics comme EDT – doivent les acheter.
Pour le grand public, une grande partie de ces données est distribuée gratuitement sur tefenua.gov.pf. Sinon ils peuvent aussi acheter des cartes grand format pour 1500 Fcfp auprès de l'Urbanisme.
Le processus de création d'une carte
Et la navigation par GPS à Tahiti, c'est pour quand ?
Le responsable des cartographes de l'Urbanisme se veut prudemment optimiste sur l'arrivée d'un service de navigation dans nos îles, au moins sur Tahiti et Moorea. Les informaticiens du Pays sont en train de mettre en place les logiciels qui permettront d'utiliser les données de la section Topographie pour calculer des itinéraires sur le site tefenua.gov.pf.
Outre cet outil technique, il y a un gros travail d'adressage entamé par les communes de Tahiti et de Moorea, qui va permettre d'enfin nommer toutes les routes de l'île et de donner des numéros aux maisons. Faa'a serait l'une des communes les plus avancées dans ce domaine.
Enfin, pour que Google Maps connaisse enfin le nom des rues polynésiennes, le cartographe assure qu'il suffirait au géant américain de lui "envoyer un mail" pour obtenir ces données… à un prix très raisonnable.
Le responsable des cartographes de l'Urbanisme se veut prudemment optimiste sur l'arrivée d'un service de navigation dans nos îles, au moins sur Tahiti et Moorea. Les informaticiens du Pays sont en train de mettre en place les logiciels qui permettront d'utiliser les données de la section Topographie pour calculer des itinéraires sur le site tefenua.gov.pf.
Outre cet outil technique, il y a un gros travail d'adressage entamé par les communes de Tahiti et de Moorea, qui va permettre d'enfin nommer toutes les routes de l'île et de donner des numéros aux maisons. Faa'a serait l'une des communes les plus avancées dans ce domaine.
Enfin, pour que Google Maps connaisse enfin le nom des rues polynésiennes, le cartographe assure qu'il suffirait au géant américain de lui "envoyer un mail" pour obtenir ces données… à un prix très raisonnable.
