PAPEETE, le 20 septembre 2019 - L’artiste peintre Donatien Jumel expose à la galerie Au Chevalet à partir du 28 septembre. Il a travaillé à partir de photos en noir et blanc pour montrer la Polynésie des années 1970 – 1980.
C’est sa première exposition personnelle en Polynésie. Donatien Jumel, pour cet événement, présente une quarantaine de toiles de la Polynésie d’hier.
Un travail délicat, et risqué, qui a commencé par une récolte. "J’ai rassemblé de veilles photos en noir et blanc. Il m’a fallu retrouver les auteurs de toutes ces photos avant de pouvoir les utiliser." Cela lui a pris des semaines.
Par ailleurs, il a dû faire appel à son imagination pour leur redonner des couleurs. Et pas n’importe quelles couleurs. "C’est une époque que je n’ai pas connue mais que certains visiteurs de l’exposition vont avoir, eux, connus. J’ai tout fait pour respecter les lieux et l’ambiance de l’époque."
Il s’est attelé à faire ressortir les teintes d’antan, comme s’il avait eu le truck ou la Jonque face à la lui. Comme s’il était allé au contact de ses sujets.
Avec ses toiles, Donatien Jumel raconte surtout la Polynésie des années 1970-1980. Une légende éclairera les visiteurs sur le contexte de chacun des tableaux. L’artiste compte, en plus, sur la mémoire des visiteurs pour en apprendre un peu plus sur cette Polynésie qui l’a inspiré.
Né dans une famille de peintres
Donatien Jumel est né dans une famille de peintres. Il a des cousins, oncles, aïeux artistes peintres. Chez lui, petit, les murs étaient parés de toiles. "Disons, que par la force des choses, je me suis lancé dedans."
Il a fait un bac arts appliqués, puis les Beaux-arts, au Mans, pendant un an. "Ensuite, j’ai appris avec un peintre de la marine les techniques de peinture à l’huile. "
Un jour, il s’est arrêté. Pendant 15 ans. Il a préféré la scène. Il a été comédien et cascadeur dans un parc de loisir de l’ouest de la France, dans un château de la Loire. "Pour bien faire les choses, il faut les faire à fond, je ne pouvais pas peindre et jouer pendant la même période", raconte-t-il.
Il y a trois ans, quand il s’est installé en Polynésie, la peinture est revenue, "comme une évidence". Il ajoute : "Je n’aurais pas assez d’une vie pour peindre tous les sujets qui me parlent ici." En plus, il y a la lumière.
"Gauguin disait que la lumière est un peu violette ici, sans vouloir le contredire, je n’en ai pas la prétention, il me semble que les ombres sont violettes. D’autre part, les contrastes sont francs, tout est net même à distance." Il prend le temps de se familiariser avec ce nouvel environnement pour mieux saisir ses sujets.
Ce qu’il aime, c’est peindre "à la manière des impressionnistes". C’est-à-dire en pleine nature, sur place, directement, avec un chevalet. Mais il n’a encore pas osé. Le temps est changeant, il attend de pouvoir mieux le cerner pour prendre le risque.
Il consacre de plus en plus de temps à ses palettes et ses toiles. Il a un public croissant et puis, "la peinture c’est comme le sport, plus tu en fais et plus tu as envie d’en faire".
Un travail plus moderne
Après cette exposition, il se lancera d’autres défis. Il s’intéresse notamment aux vendeurs de bord de route, à Tahiti et dans les îles. Il tend à se rapprocher de scènes plus actuelles. Par exemple : une carcasse de voiture, un terrain vague, un taxi au pied d’un immeuble. Le peintre n’est-il pas le témoin de son temps ?
C’est sa première exposition personnelle en Polynésie. Donatien Jumel, pour cet événement, présente une quarantaine de toiles de la Polynésie d’hier.
Un travail délicat, et risqué, qui a commencé par une récolte. "J’ai rassemblé de veilles photos en noir et blanc. Il m’a fallu retrouver les auteurs de toutes ces photos avant de pouvoir les utiliser." Cela lui a pris des semaines.
Par ailleurs, il a dû faire appel à son imagination pour leur redonner des couleurs. Et pas n’importe quelles couleurs. "C’est une époque que je n’ai pas connue mais que certains visiteurs de l’exposition vont avoir, eux, connus. J’ai tout fait pour respecter les lieux et l’ambiance de l’époque."
Il s’est attelé à faire ressortir les teintes d’antan, comme s’il avait eu le truck ou la Jonque face à la lui. Comme s’il était allé au contact de ses sujets.
Avec ses toiles, Donatien Jumel raconte surtout la Polynésie des années 1970-1980. Une légende éclairera les visiteurs sur le contexte de chacun des tableaux. L’artiste compte, en plus, sur la mémoire des visiteurs pour en apprendre un peu plus sur cette Polynésie qui l’a inspiré.
Né dans une famille de peintres
Donatien Jumel est né dans une famille de peintres. Il a des cousins, oncles, aïeux artistes peintres. Chez lui, petit, les murs étaient parés de toiles. "Disons, que par la force des choses, je me suis lancé dedans."
Il a fait un bac arts appliqués, puis les Beaux-arts, au Mans, pendant un an. "Ensuite, j’ai appris avec un peintre de la marine les techniques de peinture à l’huile. "
Un jour, il s’est arrêté. Pendant 15 ans. Il a préféré la scène. Il a été comédien et cascadeur dans un parc de loisir de l’ouest de la France, dans un château de la Loire. "Pour bien faire les choses, il faut les faire à fond, je ne pouvais pas peindre et jouer pendant la même période", raconte-t-il.
Il y a trois ans, quand il s’est installé en Polynésie, la peinture est revenue, "comme une évidence". Il ajoute : "Je n’aurais pas assez d’une vie pour peindre tous les sujets qui me parlent ici." En plus, il y a la lumière.
"Gauguin disait que la lumière est un peu violette ici, sans vouloir le contredire, je n’en ai pas la prétention, il me semble que les ombres sont violettes. D’autre part, les contrastes sont francs, tout est net même à distance." Il prend le temps de se familiariser avec ce nouvel environnement pour mieux saisir ses sujets.
Ce qu’il aime, c’est peindre "à la manière des impressionnistes". C’est-à-dire en pleine nature, sur place, directement, avec un chevalet. Mais il n’a encore pas osé. Le temps est changeant, il attend de pouvoir mieux le cerner pour prendre le risque.
Il consacre de plus en plus de temps à ses palettes et ses toiles. Il a un public croissant et puis, "la peinture c’est comme le sport, plus tu en fais et plus tu as envie d’en faire".
Un travail plus moderne
Après cette exposition, il se lancera d’autres défis. Il s’intéresse notamment aux vendeurs de bord de route, à Tahiti et dans les îles. Il tend à se rapprocher de scènes plus actuelles. Par exemple : une carcasse de voiture, un terrain vague, un taxi au pied d’un immeuble. Le peintre n’est-il pas le témoin de son temps ?
Pratique
Lumières sur la Polynésie d’autrefois par Donatien Jumel à la galerie Au Chevalet à Papeete.
Du 28 septembre au 5 octobre.
Vernissage autour d’un petit déjeuner le samedi 28 septembre à partir de 8 heures.
Lumières sur la Polynésie d’autrefois par Donatien Jumel à la galerie Au Chevalet à Papeete.
Du 28 septembre au 5 octobre.
Vernissage autour d’un petit déjeuner le samedi 28 septembre à partir de 8 heures.