Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 15/06/2023 - La Nouvelle-Zélande a exprimé vendredi son inquiétude après les déclarations d'un ex-cadre de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAAI), selon qui le Parti communiste chinois exerce une influence "excessive" sur l'institution.
"La Nouvelle-Zélande est préoccupée par les affirmations qui ont été faites. Nous suivrons l'enquête du Canada et celle de la (banque)", a déclaré le ministère néo-zélandais du Trésor à l'AFP, à la suite de la démission de Bob Pickard, un ancien chef de la communication de la BAAI (AIIB en anglais) qui a accusé l'organisation de servir les "objectifs géopolitiques" de Pékin.
"En tant que membre, la Nouvelle-Zélande privilégie un environnement de travail ouvert, divers et inclusif au sein de la banque" ainsi que "la diversité de ses membres et l'indépendance de la BAAI", a ajouté le ministère.
"D'après ce que nous avons observé précédemment, la banque remplit ce critère et est véritablement multilatérale."
Interrogé jeudi par l'AFP, M. Pickard a affirmé que la BAAI, établie à Pékin, a orienté ses prêts principalement vers les pays concernés par l'initiative chinoise des "Nouvelles routes de la soie", également connue sous le nom "La Ceinture et la Route".
Selon ce Canadien de 58 ans "il y a beaucoup de cadres étrangers de façade au sein de la direction", et à l'intérieur, "il y a un système parallèle, il est adjacent à la structure de prise de décision publique".
La BAAI a jugé ces accusations "sans fondement et décevantes", se disant "fière de (sa) mission multilatérale", et Pékin a défendu la "transparence" de l'institution.
"La BAII respecte les principes d'ouverture, de méritocratie et de transparence dans le recrutement et la gestion de ses effectifs", a assuré jeudi Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise lors d'un point presse.
La Nouvelle-Zélande a rejoint l'institution en 2015 et a depuis soutenu les initiatives de financement de projet destinés à accroître le niveau de vie des habitants de la région Asie-Pacifique.
Wellington entretient des relations commerciales étroites avec Pékin que doit renforcer un voyage en Chine du Premier ministre de l'Etat océanien au cours du mois de juin.
"La Nouvelle-Zélande est préoccupée par les affirmations qui ont été faites. Nous suivrons l'enquête du Canada et celle de la (banque)", a déclaré le ministère néo-zélandais du Trésor à l'AFP, à la suite de la démission de Bob Pickard, un ancien chef de la communication de la BAAI (AIIB en anglais) qui a accusé l'organisation de servir les "objectifs géopolitiques" de Pékin.
"En tant que membre, la Nouvelle-Zélande privilégie un environnement de travail ouvert, divers et inclusif au sein de la banque" ainsi que "la diversité de ses membres et l'indépendance de la BAAI", a ajouté le ministère.
"D'après ce que nous avons observé précédemment, la banque remplit ce critère et est véritablement multilatérale."
Interrogé jeudi par l'AFP, M. Pickard a affirmé que la BAAI, établie à Pékin, a orienté ses prêts principalement vers les pays concernés par l'initiative chinoise des "Nouvelles routes de la soie", également connue sous le nom "La Ceinture et la Route".
Selon ce Canadien de 58 ans "il y a beaucoup de cadres étrangers de façade au sein de la direction", et à l'intérieur, "il y a un système parallèle, il est adjacent à la structure de prise de décision publique".
La BAAI a jugé ces accusations "sans fondement et décevantes", se disant "fière de (sa) mission multilatérale", et Pékin a défendu la "transparence" de l'institution.
"La BAII respecte les principes d'ouverture, de méritocratie et de transparence dans le recrutement et la gestion de ses effectifs", a assuré jeudi Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise lors d'un point presse.
La Nouvelle-Zélande a rejoint l'institution en 2015 et a depuis soutenu les initiatives de financement de projet destinés à accroître le niveau de vie des habitants de la région Asie-Pacifique.
Wellington entretient des relations commerciales étroites avec Pékin que doit renforcer un voyage en Chine du Premier ministre de l'Etat océanien au cours du mois de juin.