John THYS / AFP
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 08/12/2021 - La Nouvelle-Zélande a annoncé jeudi un plan visant à élever progressivement l'âge auquel le tabac peut être acheté, une "première mondiale" qui vise à long terme à interdire la vente de tabac.
Actuellement, la règlementation en vigueur interdit aux Néo-Zélandais de moins de 18 ans d'acheter du tabac et à compter de 2027, cet âge limite augmentera d'un an tous les ans, a indiqué la ministre de la Santé Ayesha Verrall.
"Nous voulons nous assurer que les gens ne commencent jamais à fumer... en vieillissant, eux et les générations futures ne pourront jamais acheter légalement du tabac", a-t-elle déclaré. La ministre a précisé que le gouvernement adoptera une loi visant également à restreindre le nombre de lieux pouvant vendre du tabac et n'autoriser que les produits contenant un faible taux de nicotine, afin de diminuer le risque de dépendance.
Mme Verrall a souligné que ces mesures permettront à la Nouvelle-Zélande de conserver son rôle de leader mondial en matière de lutte contre le tabagisme. En 1990, l'archipel avait interdit à l'industrie du tabac de sponsoriser le secteur du sport et en 2004 de fumer dans les bars. "C'est un jour historique pour la santé de notre population" , a-t-elle estimé.
Le tabagisme, à l'origine d'un cancer sur quatre, reste la principale cause de décès évitable en Nouvelle-Zélande.
La ministre a souligné que le bilan sanitaire était particulièrement lourd au sein des communautés maories et du Pacifique, où le taux de tabagisme est environ deux fois plus important que les 13,5% enregistrés au sein du reste de la population.
Le gouvernement souhaite réduire ce pourcentage à 5% d'ici 2025 et selon lui, cet objectif réalisable permettrait au système de santé d'économiser 5,5 NZ$ (environ 3,3 milliards d'euros) de dépenses.
Le groupe de pression Action on Smoking and Health (ASH) a salué ces annonces.
"Cet ensemble de mesures complémentaires sera envié par les pays qui luttent contre la mort et la misère causées par le tabac fumé", a déclaré Robert Beaglehole, président de l'ASH. "Nous serons à la pointe de la lutte antitabac dans le monde", a-t-il souligné.
Le fabricant de tabac British American Tobacco New Zealand a pour sa part estimé que ces mesures étaient "non testées, infondées et sans aucune preuve scientifique de leur efficacité". "Les conséquences sont en fait une interdiction progressive, qui ne fait que pousser à la vente (de tabac) au marché noir", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Actuellement, la règlementation en vigueur interdit aux Néo-Zélandais de moins de 18 ans d'acheter du tabac et à compter de 2027, cet âge limite augmentera d'un an tous les ans, a indiqué la ministre de la Santé Ayesha Verrall.
"Nous voulons nous assurer que les gens ne commencent jamais à fumer... en vieillissant, eux et les générations futures ne pourront jamais acheter légalement du tabac", a-t-elle déclaré. La ministre a précisé que le gouvernement adoptera une loi visant également à restreindre le nombre de lieux pouvant vendre du tabac et n'autoriser que les produits contenant un faible taux de nicotine, afin de diminuer le risque de dépendance.
Mme Verrall a souligné que ces mesures permettront à la Nouvelle-Zélande de conserver son rôle de leader mondial en matière de lutte contre le tabagisme. En 1990, l'archipel avait interdit à l'industrie du tabac de sponsoriser le secteur du sport et en 2004 de fumer dans les bars. "C'est un jour historique pour la santé de notre population" , a-t-elle estimé.
Le tabagisme, à l'origine d'un cancer sur quatre, reste la principale cause de décès évitable en Nouvelle-Zélande.
La ministre a souligné que le bilan sanitaire était particulièrement lourd au sein des communautés maories et du Pacifique, où le taux de tabagisme est environ deux fois plus important que les 13,5% enregistrés au sein du reste de la population.
Le gouvernement souhaite réduire ce pourcentage à 5% d'ici 2025 et selon lui, cet objectif réalisable permettrait au système de santé d'économiser 5,5 NZ$ (environ 3,3 milliards d'euros) de dépenses.
Le groupe de pression Action on Smoking and Health (ASH) a salué ces annonces.
"Cet ensemble de mesures complémentaires sera envié par les pays qui luttent contre la mort et la misère causées par le tabac fumé", a déclaré Robert Beaglehole, président de l'ASH. "Nous serons à la pointe de la lutte antitabac dans le monde", a-t-il souligné.
Le fabricant de tabac British American Tobacco New Zealand a pour sa part estimé que ces mesures étaient "non testées, infondées et sans aucune preuve scientifique de leur efficacité". "Les conséquences sont en fait une interdiction progressive, qui ne fait que pousser à la vente (de tabac) au marché noir", a-t-il déclaré dans un communiqué.