WELLINGTON, 7 octobre 2011 (AFP) - La Nouvelle-Zélande craignait une pollution majeure le long de ses côtes après l'échouage d'un porte-conteneur libérien qui menace de se briser et de répandre ses 1.700 tonnes de fioul lourd dans une baie peuplée de mammifères marins, a indiqué le gouvernement vendredi.
Le "Rena", d'une capacité de 47.000 tonnes, s'est échoué mercredi matin dans la baie de Plenty, sur le récif Astrolabe, à quelque 22 km au large de la ville de Tauranga, sur l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
Le carburant qui s'en échappe a déjà formé une nappe de cinq km de long dans laquelle se sont englués de nombreux oiseaux.
Des avions ont largué des agents dissolvants sur la nappe dans l'espoir de la réduire mais l'opération n'a donné aucun résultat et le fioul risque désormais de souiller le littoral.
Le ministre de l'Environnement Nick Smith a estimé que l'avarie du "Rena" "pourrait devenir la catastrophe écologique maritime la plus grave qu'ait connue la Nouvelle-Zélande depuis des décennies".
Selon le ministre des Transports Steven Joyce, les autorités s'emploient à pomper les cuves du "Nera" pour protéger la baie de Plenty, l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays et un hâvre pour les baleines, les dauphins, les phoques et les pingouins.
"Le problème, c'est que la situation se dégrade et d'après mes informations, il est possible que le navire se brise et coule", a déclaré Steven Joyce au New Zealand Herald.
ns/gab/jr
Le "Rena", d'une capacité de 47.000 tonnes, s'est échoué mercredi matin dans la baie de Plenty, sur le récif Astrolabe, à quelque 22 km au large de la ville de Tauranga, sur l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
Le carburant qui s'en échappe a déjà formé une nappe de cinq km de long dans laquelle se sont englués de nombreux oiseaux.
Des avions ont largué des agents dissolvants sur la nappe dans l'espoir de la réduire mais l'opération n'a donné aucun résultat et le fioul risque désormais de souiller le littoral.
Le ministre de l'Environnement Nick Smith a estimé que l'avarie du "Rena" "pourrait devenir la catastrophe écologique maritime la plus grave qu'ait connue la Nouvelle-Zélande depuis des décennies".
Selon le ministre des Transports Steven Joyce, les autorités s'emploient à pomper les cuves du "Nera" pour protéger la baie de Plenty, l'une des destinations touristiques les plus populaires du pays et un hâvre pour les baleines, les dauphins, les phoques et les pingouins.
"Le problème, c'est que la situation se dégrade et d'après mes informations, il est possible que le navire se brise et coule", a déclaré Steven Joyce au New Zealand Herald.
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