Nouméa, France | AFP | mardi 21/03/2022 - La Nouvelle-Calédonie va sécuriser ses liaisons numériques internationales grâce à un second câble sous-marin vers Fidji dont la pose a commencé mardi, et qui doublera celui en service depuis 2008 reliant Nouméa à Sydney.
"C’est important lorsqu’on est comme nous un petit pays, un petit peuple, de bénéficier de tous les progrès technologiques pour s’ouvrir au monde et à notre région. C’est stratégique pour la Nouvelle-Calédonie", a déclaré Louis Mapou, président du gouvernement calédonien, à l’occasion de l’équipement du premier site d’atterrage de ce câble dans le quartier de Nouville à Nouméa.
Baptisé Gondwana-2, ce câble de 1.515 kilomètres de fibre optique jusqu’à Fidji entrera en service en août prochain, et dotera l’archipel français de 270.000 habitants d’une seconde route numérique internationale. Depuis 2008, la Nouvelle-Calédonie est connectée via Sydney par le câble sous-marin, Gondwana-1.
"Ce second câble apporte la sécurité internationale des télécommunications numériques de la Nouvelle-Calédonie. On a pu voir dernièrement à Tonga comment une éruption volcanique avait mis en difficulté toute une économie insulaire", a souligné Yoann Lecourieux, président de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT).
En janvier, Tonga s’est retrouvé coupé du monde après la rupture du seul câble numérique de l’archipel le reliant à Fidji, lors de l’éruption d’un volcan sous-marin.
Gondwana-2 va en outre permettre d’ouvrir des autoroutes numériques entre les trois territoires français du Pacifique, Wallis et Futuna et la Polynésie française étant déjà raccordés à Fidji.
L’OPT développe parallèlement le réseau local via un autre câble, Picot-2, qui va fermer la boucle de raccordement entre la Grande-terre et les îles, et amener le haut-débit à quelque 9.000 usagers potentiels.
Ces deux équipements numériques représentent un investissement de 4,5 milliards CFP (37,5 millions d'euros), financés pour moitié en fonds propres par l’OPT, établissement public de Nouvelle-Calédonie.
"C’est important lorsqu’on est comme nous un petit pays, un petit peuple, de bénéficier de tous les progrès technologiques pour s’ouvrir au monde et à notre région. C’est stratégique pour la Nouvelle-Calédonie", a déclaré Louis Mapou, président du gouvernement calédonien, à l’occasion de l’équipement du premier site d’atterrage de ce câble dans le quartier de Nouville à Nouméa.
Baptisé Gondwana-2, ce câble de 1.515 kilomètres de fibre optique jusqu’à Fidji entrera en service en août prochain, et dotera l’archipel français de 270.000 habitants d’une seconde route numérique internationale. Depuis 2008, la Nouvelle-Calédonie est connectée via Sydney par le câble sous-marin, Gondwana-1.
"Ce second câble apporte la sécurité internationale des télécommunications numériques de la Nouvelle-Calédonie. On a pu voir dernièrement à Tonga comment une éruption volcanique avait mis en difficulté toute une économie insulaire", a souligné Yoann Lecourieux, président de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT).
En janvier, Tonga s’est retrouvé coupé du monde après la rupture du seul câble numérique de l’archipel le reliant à Fidji, lors de l’éruption d’un volcan sous-marin.
Gondwana-2 va en outre permettre d’ouvrir des autoroutes numériques entre les trois territoires français du Pacifique, Wallis et Futuna et la Polynésie française étant déjà raccordés à Fidji.
L’OPT développe parallèlement le réseau local via un autre câble, Picot-2, qui va fermer la boucle de raccordement entre la Grande-terre et les îles, et amener le haut-débit à quelque 9.000 usagers potentiels.
Ces deux équipements numériques représentent un investissement de 4,5 milliards CFP (37,5 millions d'euros), financés pour moitié en fonds propres par l’OPT, établissement public de Nouvelle-Calédonie.