"Des conditions de La Niña modérées à fortes sont désormais bien établies" dans le Pacifique, a expliqué lors d'un point de presse le Chef de la Division des services et applications Climat de l'OMM, Rupa Kumar Kolli.
"Les modèles de prévisions prévoient une poursuite de cette situation et même une augmentation de cet épisode La Niña pour les 4 à 6 prochains mois", a-t-il ajouté, soulignant que les prévisions à plus long terme restent "incertaines".
Ces informations, qui peuvent avoir des conséquences importantes sur les récoltes agricoles et les prix des produits alimentaires, doivent être prises en compte par les pays généralement touchés par le phénomène qui a des incidences sur les météos locales, prévient encore l'OMM.
A l'opposé d'El Niño, La Niña se caractérise par une hausse des températures de surface de la mer des secteurs central et oriental du Pacifique.
Selon l'OMM, le phénomène s'accompagne en général de fortes pluies en Indonésie, Malaisie et Australie, de périodes de sécheresse en Amérique du Sud, de tempêtes dans l'Atlantique tropical, de vagues de froid en Amérique du Nord et d'un temps pluvieux dans le sud-est de l'Afrique.
Ainsi, "les moussons devraient être plus actives que la normale" dans les prochains mois, a relevé M. Kumar Kolli.
Par ailleurs, les Etats-Unis devraient être confrontés à une saison des ouragans plus violente tandis que la côte ouest de l'Amérique du sud devrait connaître des "conditions plus sèches qu'habituellement", a-t-il ajouté.
Pour l'Europe, l'influence des deux phénomènes sur le climat n'est toujours pas avérée scientifiquement, selon l'OMM.
"Nous n'avons vraiment par de signaux forts qui lient La Niña et El Niño au climat" du continent européen, a encore expliqué le responsable de l'organisation.
Ghassem Asrar, directeur des Programmes de recherches de l'OMM, a pour sa part relevé que plus généralement, ces dernières années "le nombre de moussons associées à des pluies plus intenses est en augmentation alors que celles qui sont moins pluvieuses sont moins nombreuses".
Mais pour l'instant, il est trop tôt pour tirer des conclusions entre ce constat et le réchauffement climatique, insiste-t-il, soulignant que les effets sur le climat des deux phénomènes s'associent à de nombreux autres facteurs spécifiques aux différentes régions concernées.
El Niño, qui a dominé depuis plus de deux ans, a été remplacé par La Niña au mois de juillet.
Les variations de température provoquées par les deux phénomènes sont étroitement corrélées avec d’importantes fluctuations du climat observées dans le monde entier. Une fois amorcées, ces anomalies peuvent durer une année entière, voire davantage.
Ainsi, l’intense épisode El Niño de 1997/98 a été suivi d’une anomalie La Niña de longue durée, qui a commencé vers le milieu de 1998 pour se terminer au début de 2001.
at/apo/ca
© 1994-2010 Ag
"Les modèles de prévisions prévoient une poursuite de cette situation et même une augmentation de cet épisode La Niña pour les 4 à 6 prochains mois", a-t-il ajouté, soulignant que les prévisions à plus long terme restent "incertaines".
Ces informations, qui peuvent avoir des conséquences importantes sur les récoltes agricoles et les prix des produits alimentaires, doivent être prises en compte par les pays généralement touchés par le phénomène qui a des incidences sur les météos locales, prévient encore l'OMM.
A l'opposé d'El Niño, La Niña se caractérise par une hausse des températures de surface de la mer des secteurs central et oriental du Pacifique.
Selon l'OMM, le phénomène s'accompagne en général de fortes pluies en Indonésie, Malaisie et Australie, de périodes de sécheresse en Amérique du Sud, de tempêtes dans l'Atlantique tropical, de vagues de froid en Amérique du Nord et d'un temps pluvieux dans le sud-est de l'Afrique.
Ainsi, "les moussons devraient être plus actives que la normale" dans les prochains mois, a relevé M. Kumar Kolli.
Par ailleurs, les Etats-Unis devraient être confrontés à une saison des ouragans plus violente tandis que la côte ouest de l'Amérique du sud devrait connaître des "conditions plus sèches qu'habituellement", a-t-il ajouté.
Pour l'Europe, l'influence des deux phénomènes sur le climat n'est toujours pas avérée scientifiquement, selon l'OMM.
"Nous n'avons vraiment par de signaux forts qui lient La Niña et El Niño au climat" du continent européen, a encore expliqué le responsable de l'organisation.
Ghassem Asrar, directeur des Programmes de recherches de l'OMM, a pour sa part relevé que plus généralement, ces dernières années "le nombre de moussons associées à des pluies plus intenses est en augmentation alors que celles qui sont moins pluvieuses sont moins nombreuses".
Mais pour l'instant, il est trop tôt pour tirer des conclusions entre ce constat et le réchauffement climatique, insiste-t-il, soulignant que les effets sur le climat des deux phénomènes s'associent à de nombreux autres facteurs spécifiques aux différentes régions concernées.
El Niño, qui a dominé depuis plus de deux ans, a été remplacé par La Niña au mois de juillet.
Les variations de température provoquées par les deux phénomènes sont étroitement corrélées avec d’importantes fluctuations du climat observées dans le monde entier. Une fois amorcées, ces anomalies peuvent durer une année entière, voire davantage.
Ainsi, l’intense épisode El Niño de 1997/98 a été suivi d’une anomalie La Niña de longue durée, qui a commencé vers le milieu de 1998 pour se terminer au début de 2001.
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