Toulon, France | AFP | mercredi 26/02/2020 - Une mission de la Marine nationale française a quitté mercredi Toulon vers l'Asie, afin entre autres de rappeler "au respect du droit maritime international" dans des zones de tensions comme en mer de Chine ou en Méditerranée orientale.
Les escales prévues en traversant la Méditerranée, l'océan Indien jusqu'au Pacifique pourraient être modifiées en raison de l'épidémie de coronavirus, a indiqué le chef d'état-major de la Marine nationale Christophe Prazuck, notant que "la propagation de la maladie peut-être plus aisée dans le cadre d'un bateau".
La mission Jeanne d'Arc 2020, composée du porte-hélicoptère amphibie le Mistral et de la frégate Guépratte compte à bord 550 militaires français et étrangers dont 140 élèves officiers.
"En Méditerranée orientale et en mer de Chine, certains pays créent des bulles pour contrôler et peut-être empêcher un jour la circulation aérienne et la circulation maritime au mépris du droit international. Naviguer dans cette zone fait partie de nos missions", a insisté le chef d'état-major.
"Notre rôle est de marquer l'attachement de notre pays au respect du droit maritime international", a-t-il ajouté.
La mer de Chine méridionale, zone stratégique pour le commerce mondial, est l'objet de tensions, et des alliés régionaux de la France s'inquiètent de l'influence chinoise grandissante.
Evoquant les "zones de tension" dans le monde, l'amiral a noté qu'"à chaque fois que l'on intervient, les réactions sont de plus en plus violentes", comme dans "la zone indo-pacifique, la zone du golfe Persique, l'océan Indien, le sud de la mer Rouge, la Méditerranée orientale ou encore le golfe de Guinée".
Parmi les missions que doivent remplir les élèves officiers de différents corps d'armes qui ont embarqué, figurent l'assistance aux populations en Nouvelle-Calédonie et la chasse aux trafiquants de drogue dans l'océan Indien.
De son côté, le capitaine de vaisseau Vincent Sébastien, commandant du groupe Jeanne d'Arc 2020, a détaillé l'exercice prévu en Nouvelle-Calédonie baptisé "Croix du sud" mené avec de nombreux alliés dont les Australiens et celui avec le Japon, dans le golfe du Bengale répondant au nom de "Lapérouse"
La mission est prévue jusqu'au 30 juillet 2020.
Les escales prévues en traversant la Méditerranée, l'océan Indien jusqu'au Pacifique pourraient être modifiées en raison de l'épidémie de coronavirus, a indiqué le chef d'état-major de la Marine nationale Christophe Prazuck, notant que "la propagation de la maladie peut-être plus aisée dans le cadre d'un bateau".
La mission Jeanne d'Arc 2020, composée du porte-hélicoptère amphibie le Mistral et de la frégate Guépratte compte à bord 550 militaires français et étrangers dont 140 élèves officiers.
"En Méditerranée orientale et en mer de Chine, certains pays créent des bulles pour contrôler et peut-être empêcher un jour la circulation aérienne et la circulation maritime au mépris du droit international. Naviguer dans cette zone fait partie de nos missions", a insisté le chef d'état-major.
"Notre rôle est de marquer l'attachement de notre pays au respect du droit maritime international", a-t-il ajouté.
La mer de Chine méridionale, zone stratégique pour le commerce mondial, est l'objet de tensions, et des alliés régionaux de la France s'inquiètent de l'influence chinoise grandissante.
Evoquant les "zones de tension" dans le monde, l'amiral a noté qu'"à chaque fois que l'on intervient, les réactions sont de plus en plus violentes", comme dans "la zone indo-pacifique, la zone du golfe Persique, l'océan Indien, le sud de la mer Rouge, la Méditerranée orientale ou encore le golfe de Guinée".
Parmi les missions que doivent remplir les élèves officiers de différents corps d'armes qui ont embarqué, figurent l'assistance aux populations en Nouvelle-Calédonie et la chasse aux trafiquants de drogue dans l'océan Indien.
De son côté, le capitaine de vaisseau Vincent Sébastien, commandant du groupe Jeanne d'Arc 2020, a détaillé l'exercice prévu en Nouvelle-Calédonie baptisé "Croix du sud" mené avec de nombreux alliés dont les Australiens et celui avec le Japon, dans le golfe du Bengale répondant au nom de "Lapérouse"
La mission est prévue jusqu'au 30 juillet 2020.