PAPEETE, mercredi 2 octobre 2013. Les représentants de l’assemblée de Polynésie française examineront au cours de la séance prévue ce jeudi dans l’hémicycle territorial les comptes 2012 de la Maison de la Perle. Ce compte 2012 sera le dernier exercice comptable de la Maison de la Perle qui après à peine trois ans d’existence fermera ses portes définitivement le 1er décembre prochain. La décision de la dissolution de cet établissement public a été annoncée par arrêté ministériel le 7 août dernier et les opérations de liquidation sont en cours depuis cette date. Les sept salariés relevant du droit privé de la Maison de la Perle sont en cours de licenciement : trois cesseront leur activité professionnelle dans l’établissement public à la fin de ce mois d’octobre ; les quatre autres à la fin du mois de novembre prochain.
Les comptes 2012 de la Maison de la Perle révèlent les difficultés de cet établissement public avec un déficit de 39 millions de Fcfp. Pour fonctionner et assurer ses missions, l’établissement public s’est appuyé essentiellement (à plus de 90%) sur les moyens financiers, sous forme de subventions, octroyés par le Pays au total 128 millions de Fcfp en 2012 ; les ressources propres de la Maison de la Perle (des prestations de service notamment lors de vente aux enchères de perles) sont restées limitées en 2012 à 6,4 millions de Fcfp. En 2012, la Maison de la Perle a dépensé plus de 45% de ses dépenses globales, pour un montant total de 82,7 millions de Fcfp à l’activité de promotion des produits perliers en Polynésie française et à l’étranger.
L’année 2012 a été marquée à la Maison de la Perle par divers épisodes exceptionnels. L’établissement reçoit en février 2012 une subvention d’équipement exceptionnelle de 39,9 millions de Fcfp pour financer l’acquisition d’une machine automatique de tri des perles ; en juillet 2012 une subvention exceptionnelle de 50 millions de Fcfp lui est accordée pour le financement de ses activités de promotion ; puis en novembre 2012, une nouvelle subvention exceptionnelle de fonctionnement d’un montant de 60 millions de Fcfp est versée à la Maison de la Perle «destinée au financement partiel d’une étude dans le cadre du lancement du projet Tahiti Pearl Consortium». Deux de ces projets majeurs pour la Maison de la Perle en 2012 n’ont jamais abouti. La machine à trier que devait fabriquer un inventeur américain n’a jamais été livrée. Quant au Tahiti Pearl Consortium : le TPC est mort-né sous le gouvernement UPLD qui l’avait créé ne parvenant pas à réunir les investissements privés pour abonder le capital social de cette nouvelle société d’économie mixte polynésienne. L’enterrement du TPC a été finalisé par le nouveau gouvernement dès son arrivée au pouvoir et entériné le 20 juin dernier devant l’assemblée de Polynésie.
La dissolution de la Maison de la Perle entre dans la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser l’action publique et de limiter les dépenses publiques. L’établissement public disposant chaque année d’un budget d’environ 200 millions de Fcfp. Quelques unes des missions de l’ex Maison de la Perle seront, dès la fin de l’année 2013, reprises par la direction des ressources marines.
Les comptes 2012 de la Maison de la Perle révèlent les difficultés de cet établissement public avec un déficit de 39 millions de Fcfp. Pour fonctionner et assurer ses missions, l’établissement public s’est appuyé essentiellement (à plus de 90%) sur les moyens financiers, sous forme de subventions, octroyés par le Pays au total 128 millions de Fcfp en 2012 ; les ressources propres de la Maison de la Perle (des prestations de service notamment lors de vente aux enchères de perles) sont restées limitées en 2012 à 6,4 millions de Fcfp. En 2012, la Maison de la Perle a dépensé plus de 45% de ses dépenses globales, pour un montant total de 82,7 millions de Fcfp à l’activité de promotion des produits perliers en Polynésie française et à l’étranger.
L’année 2012 a été marquée à la Maison de la Perle par divers épisodes exceptionnels. L’établissement reçoit en février 2012 une subvention d’équipement exceptionnelle de 39,9 millions de Fcfp pour financer l’acquisition d’une machine automatique de tri des perles ; en juillet 2012 une subvention exceptionnelle de 50 millions de Fcfp lui est accordée pour le financement de ses activités de promotion ; puis en novembre 2012, une nouvelle subvention exceptionnelle de fonctionnement d’un montant de 60 millions de Fcfp est versée à la Maison de la Perle «destinée au financement partiel d’une étude dans le cadre du lancement du projet Tahiti Pearl Consortium». Deux de ces projets majeurs pour la Maison de la Perle en 2012 n’ont jamais abouti. La machine à trier que devait fabriquer un inventeur américain n’a jamais été livrée. Quant au Tahiti Pearl Consortium : le TPC est mort-né sous le gouvernement UPLD qui l’avait créé ne parvenant pas à réunir les investissements privés pour abonder le capital social de cette nouvelle société d’économie mixte polynésienne. L’enterrement du TPC a été finalisé par le nouveau gouvernement dès son arrivée au pouvoir et entériné le 20 juin dernier devant l’assemblée de Polynésie.
La dissolution de la Maison de la Perle entre dans la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser l’action publique et de limiter les dépenses publiques. L’établissement public disposant chaque année d’un budget d’environ 200 millions de Fcfp. Quelques unes des missions de l’ex Maison de la Perle seront, dès la fin de l’année 2013, reprises par la direction des ressources marines.