SINGAPOUR, 02 juin 2013 (AFP) - L'Asie-Pacifique "demeure un enjeu stratégique" pour la France qui compte "intensifier" sa coopération politico-militaire dans la région malgré les difficultés budgétaires, a déclaré dimanche à Singapour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
"La France entend rester résolument engagée en faveur de la sécurité de la zone Asie-Pacifique. Vos intérêts de sécurité sont également nos intérêts de sécurité", a affirmé le ministre français devant les principaux responsables de la défense en Asie réunis à l'occasion du forum sur la sécurité "Shangri-La Dialogue", organisé chaque année à Singapour.
"La France ne peut s'en détourner, quelles que soient les contraintes de la géographie, l'impact de la contrainte budgétaire ou les présupposés erronés sur la dimension économique exclusive que revêtirait la relation euro-asiatique", a-t-il soutenu.
Evoquant les revendications territoriales, M. Le Drian a appelé à la "finalisation rapide" d'un "code de conduite" sur la sécurité maritime pour apaiser les tension en mer de Chine méridionale, zone de transit vitale pour le commerce mondiale.
A ce titre, Paris entend se rapprocher de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (ASEAN), a-t-il confié.
Alors que les pays d'Asie ont pour la première fois dépensé plus pour leurs forces armées que les pays européens de l'Otan en 2012, la France entend également renforcer sa coopération de défense dans la région, notamment "sous la forme d'exercices conjoints". Paris entretient déjà des liens avec l'Indonésie, la Malaisie, Singapour et le Vietnam.
La France souhaite aussi vendre ses produits dans la région en développant "la coopération en matière d'armement et d'équipements de défense".
Au lendemain d'accusations lancées par les Etats-Unis contre les activités de cyber-espionnage menées par Pékin, le ministre français a par ailleurs rappelé que la "menace cybernétique" constituait "une des priorités majeures" de la nouvelle stratégie de défense française, dévoilée dans un récent Livre blanc.
Plusieurs pays de la région se sont enquis lors du forum des capacités antiterroristes françaises à la lumière de son intervention au Sahel, a confié à l'AFP un membre de l'entourage du ministre français.
Signe de l'importance accordée à la région, les Français sont venus en force à Singapour avec notamment le chef d'état-major des armées l'amiral Edouard Guillaud et le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), Francis Delon.
mra/lv/tj
"La France entend rester résolument engagée en faveur de la sécurité de la zone Asie-Pacifique. Vos intérêts de sécurité sont également nos intérêts de sécurité", a affirmé le ministre français devant les principaux responsables de la défense en Asie réunis à l'occasion du forum sur la sécurité "Shangri-La Dialogue", organisé chaque année à Singapour.
"La France ne peut s'en détourner, quelles que soient les contraintes de la géographie, l'impact de la contrainte budgétaire ou les présupposés erronés sur la dimension économique exclusive que revêtirait la relation euro-asiatique", a-t-il soutenu.
Evoquant les revendications territoriales, M. Le Drian a appelé à la "finalisation rapide" d'un "code de conduite" sur la sécurité maritime pour apaiser les tension en mer de Chine méridionale, zone de transit vitale pour le commerce mondiale.
A ce titre, Paris entend se rapprocher de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (ASEAN), a-t-il confié.
Alors que les pays d'Asie ont pour la première fois dépensé plus pour leurs forces armées que les pays européens de l'Otan en 2012, la France entend également renforcer sa coopération de défense dans la région, notamment "sous la forme d'exercices conjoints". Paris entretient déjà des liens avec l'Indonésie, la Malaisie, Singapour et le Vietnam.
La France souhaite aussi vendre ses produits dans la région en développant "la coopération en matière d'armement et d'équipements de défense".
Au lendemain d'accusations lancées par les Etats-Unis contre les activités de cyber-espionnage menées par Pékin, le ministre français a par ailleurs rappelé que la "menace cybernétique" constituait "une des priorités majeures" de la nouvelle stratégie de défense française, dévoilée dans un récent Livre blanc.
Plusieurs pays de la région se sont enquis lors du forum des capacités antiterroristes françaises à la lumière de son intervention au Sahel, a confié à l'AFP un membre de l'entourage du ministre français.
Signe de l'importance accordée à la région, les Français sont venus en force à Singapour avec notamment le chef d'état-major des armées l'amiral Edouard Guillaud et le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), Francis Delon.
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