Tokyo, Japon | AFP | samedi 20/09/2019 - Sur orbite: le XV de France s'est ouvert la route des quarts des finale en dominant l'Argentine (23-21), samedi à Tokyo, grâce à un drop de Camille Lopez, tout juste entré en jeu, à la 70e minute lors d'une fin de match irrespirable, où les Pumas ont eu la pénalité de la gagne.
Les Bleus, moribonds au sortir du Tournoi des six nations, prennent ainsi une option sur la qualification après avoir battu leur plus sérieux concurrent direct, si l'on considère l'Angleterre au-dessus dans cette poule de la mort (C).
Ils devraient même jouer la première place face aux XV de la Rose, le 12 octobre à Yokohama, s'ils font le travail sérieusement face aux États-Unis (2 octobre) et aux Tonga (6). Soit l'emporter avec le point de bonus offensif.
Ils ont onze jours devant eux avant leur prochain rendez-vous, à Kumamoto. Onze jours durant lesquels ils réviseront ce qui a fonctionné, et ce qui a beaucoup moins marché.
Mais en attendant, ils devraient savourer ce succès quasi miraculeux au vu de leur seconde période, lors de laquelle ils ont bien failli revivre le cauchemar vécu contre le pays de Galles dans le dernier Tournoi des six nations: défaite 24 à 19 alors qu'ils menaient 16 à 0 à la mi-temps.
Samedi, ils étaient devant 20 à 3 au repos, avant de trembler des genoux durant une fin de match à suspense.
"On a encore du travail, parce que c'est sur des choses simples qu'on a failli un petit peu. Mais bon, il y a eu un bel esprit, on est restés jusqu'à la fin, on a été convaincus qu'on pouvait les battre, et c'est un bon début", a déclaré le sélectionneur Jacques Brunel au micro de TF1.
- "J'ai pensé qu'on allait perdre" - Les Pumas ont ainsi pris l'avantage (21-20) pour la première fois du match sur une pénalité du joueur de Castres Benjamin Urdapilleta (68e), quand Lopez est entré en scène avec son drop victorieux.
Il est parti d'un gros plaquage de Sébastien Vahaamahina sur le renvoi, qui a permis de récupérer le ballon dans les 22 mètres argentins. Avant que le Clermontois, qui venait de remplacer Damian Penaud, n'arme, chassé, son drop: le ballon s'est lentement élevé, pour finir par retomber juste derrière la barre transversale. A tel point que l'arbitre, l'Australien Angus Gardner, a mis quelques secondes avant de le valider.
Lopez le sauveur, lui qui était remplaçant de Romain Ntamack après avoir démarré deux des trois matches de préparation au poste d'ouvreur.
Mais le XV de France a tout de même vécu une fin de match stressante. Emiliano Bofelli a ainsi, juste avant la sirène, manqué la pénalité de la gagne (de 50 mètres), passée juste à gauche des poteaux. Les Français sont ensuite parvenus à résister en défense. S'en est suivi, une fois le ballon dégagé en touche, une échauffourée rapidement circonscrite.
"J'ai pensé qu'on allait perdre" a dit le capitaine Guilhem Guirado, interrogé par le speaker du stade, en anglais.
- Ntamack manque le break - Le Catalan (remplacé en début de seconde période) et ses équipiers auraient pu s'épargner ces dernières minutes étouffantes, au Tokyo Stadium, si Romain Ntamack, qui avait jusqu'ici réussi tous ses coups de pieds, avait poursuivi sur sa lancée, à la 77e minute, décalé à gauche des poteaux.
Mais les Bleus auraient surtout pu s'épargner ces grosses frayeurs s'ils avaient continué sur leur lancée de leur première période, quasi parfaite, ponctuée de deux essais splendides, le premier signé Gaël Fickou (18e), le second par Antoine Dupont (22e). Agrémentés de deux pénalités de Ntamack (29e et 40e+1).
Mais ils ont ensuite subi le retour des Pumas, transformés après le repos. Quand eux tiraient la langue, indisciplinés, privés de ballons et ne jouant pas les rares qu'ils ont eu à négocier.
Ils ont encaissé deux essais qui ont totalement remis les Argentins dans le coup. Tous deux sur ballons portés. Le premier par Guido Petti (43e, 20-10), le second signé Julian Montoya (54e, 20-15). Sept minutes plus tard, Urdapilleta a ramené les Argentins à deux points (20-18), avant ce final à suspense.
Les Bleus, moribonds au sortir du Tournoi des six nations, prennent ainsi une option sur la qualification après avoir battu leur plus sérieux concurrent direct, si l'on considère l'Angleterre au-dessus dans cette poule de la mort (C).
Ils devraient même jouer la première place face aux XV de la Rose, le 12 octobre à Yokohama, s'ils font le travail sérieusement face aux États-Unis (2 octobre) et aux Tonga (6). Soit l'emporter avec le point de bonus offensif.
Ils ont onze jours devant eux avant leur prochain rendez-vous, à Kumamoto. Onze jours durant lesquels ils réviseront ce qui a fonctionné, et ce qui a beaucoup moins marché.
Mais en attendant, ils devraient savourer ce succès quasi miraculeux au vu de leur seconde période, lors de laquelle ils ont bien failli revivre le cauchemar vécu contre le pays de Galles dans le dernier Tournoi des six nations: défaite 24 à 19 alors qu'ils menaient 16 à 0 à la mi-temps.
Samedi, ils étaient devant 20 à 3 au repos, avant de trembler des genoux durant une fin de match à suspense.
"On a encore du travail, parce que c'est sur des choses simples qu'on a failli un petit peu. Mais bon, il y a eu un bel esprit, on est restés jusqu'à la fin, on a été convaincus qu'on pouvait les battre, et c'est un bon début", a déclaré le sélectionneur Jacques Brunel au micro de TF1.
- "J'ai pensé qu'on allait perdre" - Les Pumas ont ainsi pris l'avantage (21-20) pour la première fois du match sur une pénalité du joueur de Castres Benjamin Urdapilleta (68e), quand Lopez est entré en scène avec son drop victorieux.
Il est parti d'un gros plaquage de Sébastien Vahaamahina sur le renvoi, qui a permis de récupérer le ballon dans les 22 mètres argentins. Avant que le Clermontois, qui venait de remplacer Damian Penaud, n'arme, chassé, son drop: le ballon s'est lentement élevé, pour finir par retomber juste derrière la barre transversale. A tel point que l'arbitre, l'Australien Angus Gardner, a mis quelques secondes avant de le valider.
Lopez le sauveur, lui qui était remplaçant de Romain Ntamack après avoir démarré deux des trois matches de préparation au poste d'ouvreur.
Mais le XV de France a tout de même vécu une fin de match stressante. Emiliano Bofelli a ainsi, juste avant la sirène, manqué la pénalité de la gagne (de 50 mètres), passée juste à gauche des poteaux. Les Français sont ensuite parvenus à résister en défense. S'en est suivi, une fois le ballon dégagé en touche, une échauffourée rapidement circonscrite.
"J'ai pensé qu'on allait perdre" a dit le capitaine Guilhem Guirado, interrogé par le speaker du stade, en anglais.
- Ntamack manque le break - Le Catalan (remplacé en début de seconde période) et ses équipiers auraient pu s'épargner ces dernières minutes étouffantes, au Tokyo Stadium, si Romain Ntamack, qui avait jusqu'ici réussi tous ses coups de pieds, avait poursuivi sur sa lancée, à la 77e minute, décalé à gauche des poteaux.
Mais les Bleus auraient surtout pu s'épargner ces grosses frayeurs s'ils avaient continué sur leur lancée de leur première période, quasi parfaite, ponctuée de deux essais splendides, le premier signé Gaël Fickou (18e), le second par Antoine Dupont (22e). Agrémentés de deux pénalités de Ntamack (29e et 40e+1).
Mais ils ont ensuite subi le retour des Pumas, transformés après le repos. Quand eux tiraient la langue, indisciplinés, privés de ballons et ne jouant pas les rares qu'ils ont eu à négocier.
Ils ont encaissé deux essais qui ont totalement remis les Argentins dans le coup. Tous deux sur ballons portés. Le premier par Guido Petti (43e, 20-10), le second signé Julian Montoya (54e, 20-15). Sept minutes plus tard, Urdapilleta a ramené les Argentins à deux points (20-18), avant ce final à suspense.