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La Fédération des parents d'élèves veut redéfinir son rôle


« Missions, compétences, prérogatives... Il est temps d'ouvrir le débat sur le fonctionnement des APE et de définir clairement et en toute transparence leurs missions pour le bien-être de nos enfants », souligne Tepuanui Snow, président de la Fédération des parents d'élèves.
« Missions, compétences, prérogatives... Il est temps d'ouvrir le débat sur le fonctionnement des APE et de définir clairement et en toute transparence leurs missions pour le bien-être de nos enfants », souligne Tepuanui Snow, président de la Fédération des parents d'élèves.
PAPEETE, le mardi 18 novembre 2014. La Fédération des parents d'élèves souhaite que son rôle dans l’enseignement primaire public soit redéfini. Elle estime que certaines associations accomplissent des missions « qui ne relèvent pas a priori de leurs compétences ».



Surveillance, cantine scolaire, collecte de fonds... Dans certaines écoles primaires publiques, les associations de parents d'élèves sont amenées à remplir de nombreuses missions. « Les associations de parents d'élèves peuvent se retrouver à accomplir des missions qui ne relèvent pas a priori de leurs compétences », a souligné hier Tepuanui Snow, président de la Fédération des parents d'élèves et membre du Conseil économique, social et culturel (CESC). Devant la quatrième institution du Pays , il a présenté son projet d'autosaisine pour que les conseillers débattent de la question des associations de parents d'élèves dans l'enseignement primaire public. Seulement, 29 conseillers ont voté en faveur de ce projet. Il a manqué deux voix hier matin. Une « déception » pour la Fédération des parents d'élèves qui prévoit de déposer un nouveau projet.

Pour exercer leurs missions,
les associations de parents d'élèves sont amenées à recruter du personnel. Celui-ci peut exercer des fonctions de « gestionnaire », de « personnel de cantine », « et le personnel de surveillance ». « Or, les gestionnaires n'ont généralement suivi aucune formation ni en comptabilité, ni en gestion administrative d'entreprise », regrette Tepuanui Snow, qui compte déjà rédiger un nouveau projet d'autosaisine. « Et si jamais il y avait un accident lors de la surveillance de la sieste ou de l'accueil périscolaire des enfants, des missions tenues par des « taties » rémunérées par les associations ou des parents bénévoles, qui serait responsable ? La surveillance des enfants dans l'école sur les temps péri-scolaires peut-elle être déléguée aux parents ? »

Le président de la Fédération des parents d'élèves demande donc que le CESC débatte sur la nécessité de clarifier le rôle et les responsabilités des associations de parents d'élèves ainsi que sur leur représentation au sein des conseils d'école ou du haut comité de l'éducation.





Cantine : des tarifs qui varient selon l'école


La Fédération des parents d'élèves réclame une « équité » des élèves et dénonce notamment le tarif des cantines qui varient selon les écoles. « Certaines communes gèrent la restauration scolaire en régie et offrent un tarif attractif comme la commune de Faa'a », explique Tepuanui Snow, président de la Fédération des parents d'élèves. « D'autres ont délégué cette mission de service public à une société privée, c'est le cas à Papara et là, les prix flambent. Entre les deux, des gestions associatives comme à Punaauia, avec un prix intermédiaire. » « Il y a aussi des modes de tarifications qui diffèrent parfois même au sein des écoles d'une même commune, c'est le cas à Papeete. Pourquoi, n'y a-t-il pas un tarif commun à tous dans le primaire, comme c'est le cas dans le secondaire ? », interroge-t-il.

Rédigé par Mélanie Thomas le Mardi 18 Novembre 2014 à 13:05 | Lu 970 fois