Tahiti, le 4 janvier 2025 – Chose promise, chose due. Après avoir “respecté la trêve des confiseurs”, la Fédération de rassemblement des agents de l’administration de Polynésie (FRAAP) va déposer un nouveau préavis de grève ce lundi matin dans plus d’une quinzaine de services et établissements administratifs du Pays. Le point principal des revendications concerne la revalorisation de la grille salariale des catégories D. Si les négociations capotent encore avec le gouvernement, la grève sera effective le mardi 14 janvier.
“On est dans le timing”, nous a confié le secrétaire général de la FRAAP, Jean-Paul Urima ce week-end, expliquant avoir “respecté la trêve des confiseurs” avant de repartir au combat. C’est ainsi qu’un nouveau préavis de grève sera déposé ce lundi matin dans la plupart des services et établissements publics du Pays, comme lors du premier mouvement de grève initié en décembre. La réunion avortée du 26 décembre dernier reste en travers de la gorge des fonctionnaires du Pays qui n’ont pas apprécié que le gouvernement “scénarise” cette rencontre en conviant les médias. Pas question non plus d’exclure le secrétaire général délégué de la FRAAP, et instructeur pompier d’aérodromes, Gérard Barff des discussions. “C’est du délire total de la présidence”, a commenté Jean-Paul Urima qui sait pouvoir compter sur son “bras armé” que représentent les 150 pompiers des 43 aérodromes du Pays.
Le point de revendication principal concerne l’accord verbal obtenu à l’issue de cinq jours de grève et neuf heures de discussion le 11 décembre dernier, et qui porte sur une revalorisation de 20 points des salaires des agents de catégorie D. La ministre Vannina Crolas avait en effet assuré que cette revalorisation se situerait “entre 10 000 et 20 000 francs pour le premier échelon de catégorie D”, précisant qu’elle devait être discutée avec les autres syndicats. Or, le Conseil supérieur de la Fonction publique n’a acté qu’une revalorisation de 5 points (soit une augmentation d’environ 5 000 francs par mois) avec les voix des syndicats CSTP-FO et A Ti’a i Mua. Une attitude dénoncée par la FRAAP qui avait accusé la CSTP-FO de complicité avec le gouvernement. Un gouvernement qui n’a pas respecté sa parole, selon les agents de la FRAAP, Gérard Barff s’étant même agacé de devoir “renégocier quelque chose qui a déjà été négocié”. Une conférence de presse est prévue ce lundi matin pour davantage de précisions.
“On est dans le timing”, nous a confié le secrétaire général de la FRAAP, Jean-Paul Urima ce week-end, expliquant avoir “respecté la trêve des confiseurs” avant de repartir au combat. C’est ainsi qu’un nouveau préavis de grève sera déposé ce lundi matin dans la plupart des services et établissements publics du Pays, comme lors du premier mouvement de grève initié en décembre. La réunion avortée du 26 décembre dernier reste en travers de la gorge des fonctionnaires du Pays qui n’ont pas apprécié que le gouvernement “scénarise” cette rencontre en conviant les médias. Pas question non plus d’exclure le secrétaire général délégué de la FRAAP, et instructeur pompier d’aérodromes, Gérard Barff des discussions. “C’est du délire total de la présidence”, a commenté Jean-Paul Urima qui sait pouvoir compter sur son “bras armé” que représentent les 150 pompiers des 43 aérodromes du Pays.
Le point de revendication principal concerne l’accord verbal obtenu à l’issue de cinq jours de grève et neuf heures de discussion le 11 décembre dernier, et qui porte sur une revalorisation de 20 points des salaires des agents de catégorie D. La ministre Vannina Crolas avait en effet assuré que cette revalorisation se situerait “entre 10 000 et 20 000 francs pour le premier échelon de catégorie D”, précisant qu’elle devait être discutée avec les autres syndicats. Or, le Conseil supérieur de la Fonction publique n’a acté qu’une revalorisation de 5 points (soit une augmentation d’environ 5 000 francs par mois) avec les voix des syndicats CSTP-FO et A Ti’a i Mua. Une attitude dénoncée par la FRAAP qui avait accusé la CSTP-FO de complicité avec le gouvernement. Un gouvernement qui n’a pas respecté sa parole, selon les agents de la FRAAP, Gérard Barff s’étant même agacé de devoir “renégocier quelque chose qui a déjà été négocié”. Une conférence de presse est prévue ce lundi matin pour davantage de précisions.