Séoul, Corée du Sud | AFP | mercredi 21/03/2017 - La Corée du Nord a raté mercredi un nouvel essai de missile, deux semaines après le lancement de quatre engins présenté par Pyongyang comme un exercice en vue d'une attaque contre les bases américaines au Japon, selon Séoul et Washington.
Le régime reclus doté de l'arme nucléaire est sous le coup de plusieurs volées de sanctions de l'ONU à cause de ses programmes nucléaire et balistique.
Pour l'heure, la Corée du Nord n'a montré aucun signe de vouloir en rabattre et ambitionne de développer un missile balistique intercontinental (ICBM) capable de porter le feu nucléaire sur le continent américain. En 2016, elle a multiplié les tirs de missile et procédé à deux essais nucléaires.
Le Nord a tiré un missile mercredi matin à partir d'une base aérienne dans le port oriental de Wonsan mais ce "tir a vraisemblablement échoué", a affirmé le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué. "Nous sommes en train d'analyser le type de missile utilisé".
L'armée américaine a confirmé le ratage, déclarant que l'engin avait explosé peu après son lancement. "Le commandement du Pacifique a détecté une tentative ratée de lancement de missile nord-coréen (...) dans le voisinage de Kalma. Un missile semble avoir explosé quelques secondes après le lancement", a déclaré le porte-parole du commandant américain David Benham.
La Corée du Nord a tiré récemment une salve de quatre missiles balistiques dont trois ont fini leur course dangereusement près du Japon, Pyongyang expliquant qu'il s'agissait d'un exercice en vue d'une attaque contre les bases américaines dans l'archipel.
Dimanche, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a supervisé en personne l'essai "réussi" de ce qui a été présenté par Pyongyang comme étant un nouveau moteur de fusée, engin qui peut aisément être modifié afin d'être utilisé sur un missile.
Séoul juge qu'il s'agit là du signe que la Corée du Nord fait des "progrès significatifs" dans le domaine balistique.
- Option militaire -
La Corée du Nord procède à ces tests divers au moment où Washington et Séoul mènent leurs exercices militaires annuels conjoints. Ces manoeuvres ne manquent jamais d'irriter Pyongyang qui les considèrent comme la répétition générale d'une invasion.
Le test de moteur de dimanche était apparemment destiné à coïncider avec la tournée en Asie du nouveau secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, qui a prévenu que les tensions régionales avaient atteint "des niveaux dangereux".
Constatant "l'échec" de la politique menée jusqu'à présent pour convaincre Pyongyang de renoncer à ses ambitions nucléaires, Washington a décidé de tourner la page de la politique de "patience stratégique" en cours sous l'administration Obama, a annoncé M. Tillerson. Une action militaire américaine est une "option sur la table" en cas d'escalade, a-t-il averti.
Cette approche prend le contre-pied total de la vision de Pékin. La Chine insiste sur la nécessité d'une approche diplomatique envers sa voisine qu'elle a longtemps protégée.
L'agence officielle nord-coréenne KCNA s'est vantée cette semaine que M. Tillerson avait reconnu "l'échec" de la politique américaine visant à dénucléariser le pays.
Pyongyang assure que son programme est purement défensif face à des "ennemis hostiles", y compris le Sud et les Etats-Unis.
Le Nord n'a pas testé pour l'instant d'ICBM capable de franchir l'océan Pacifique.
Son missile de longue portée Musudan a une portée théorique allant de 2.500 à 4.000 kilomètres, lui permettant d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon et dans la fourchette haute les bases militaires américaines sur l'île de Guam.
Cet engin a été testé huit fois en 2016, une seule fois avec succès. En juin, un Musudan tiré à partir de la côte orientale de la péninsule a parcouru 400 kilomètres et a été salué par Kim Jong-Un comme la preuve que son pays pouvait frapper des bases américaines "sur le théâtre d'opérations du Pacifique".
D'après le journal New York Times, le gouvernement américain de l'ancien président Barack Obama avait intensifié ses cyberattaques contre la Corée du Nord afin de saboter ses missiles avant ou juste après le lancement.
Le régime reclus doté de l'arme nucléaire est sous le coup de plusieurs volées de sanctions de l'ONU à cause de ses programmes nucléaire et balistique.
Pour l'heure, la Corée du Nord n'a montré aucun signe de vouloir en rabattre et ambitionne de développer un missile balistique intercontinental (ICBM) capable de porter le feu nucléaire sur le continent américain. En 2016, elle a multiplié les tirs de missile et procédé à deux essais nucléaires.
Le Nord a tiré un missile mercredi matin à partir d'une base aérienne dans le port oriental de Wonsan mais ce "tir a vraisemblablement échoué", a affirmé le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué. "Nous sommes en train d'analyser le type de missile utilisé".
L'armée américaine a confirmé le ratage, déclarant que l'engin avait explosé peu après son lancement. "Le commandement du Pacifique a détecté une tentative ratée de lancement de missile nord-coréen (...) dans le voisinage de Kalma. Un missile semble avoir explosé quelques secondes après le lancement", a déclaré le porte-parole du commandant américain David Benham.
La Corée du Nord a tiré récemment une salve de quatre missiles balistiques dont trois ont fini leur course dangereusement près du Japon, Pyongyang expliquant qu'il s'agissait d'un exercice en vue d'une attaque contre les bases américaines dans l'archipel.
Dimanche, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a supervisé en personne l'essai "réussi" de ce qui a été présenté par Pyongyang comme étant un nouveau moteur de fusée, engin qui peut aisément être modifié afin d'être utilisé sur un missile.
Séoul juge qu'il s'agit là du signe que la Corée du Nord fait des "progrès significatifs" dans le domaine balistique.
- Option militaire -
La Corée du Nord procède à ces tests divers au moment où Washington et Séoul mènent leurs exercices militaires annuels conjoints. Ces manoeuvres ne manquent jamais d'irriter Pyongyang qui les considèrent comme la répétition générale d'une invasion.
Le test de moteur de dimanche était apparemment destiné à coïncider avec la tournée en Asie du nouveau secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, qui a prévenu que les tensions régionales avaient atteint "des niveaux dangereux".
Constatant "l'échec" de la politique menée jusqu'à présent pour convaincre Pyongyang de renoncer à ses ambitions nucléaires, Washington a décidé de tourner la page de la politique de "patience stratégique" en cours sous l'administration Obama, a annoncé M. Tillerson. Une action militaire américaine est une "option sur la table" en cas d'escalade, a-t-il averti.
Cette approche prend le contre-pied total de la vision de Pékin. La Chine insiste sur la nécessité d'une approche diplomatique envers sa voisine qu'elle a longtemps protégée.
L'agence officielle nord-coréenne KCNA s'est vantée cette semaine que M. Tillerson avait reconnu "l'échec" de la politique américaine visant à dénucléariser le pays.
Pyongyang assure que son programme est purement défensif face à des "ennemis hostiles", y compris le Sud et les Etats-Unis.
Le Nord n'a pas testé pour l'instant d'ICBM capable de franchir l'océan Pacifique.
Son missile de longue portée Musudan a une portée théorique allant de 2.500 à 4.000 kilomètres, lui permettant d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon et dans la fourchette haute les bases militaires américaines sur l'île de Guam.
Cet engin a été testé huit fois en 2016, une seule fois avec succès. En juin, un Musudan tiré à partir de la côte orientale de la péninsule a parcouru 400 kilomètres et a été salué par Kim Jong-Un comme la preuve que son pays pouvait frapper des bases américaines "sur le théâtre d'opérations du Pacifique".
D'après le journal New York Times, le gouvernement américain de l'ancien président Barack Obama avait intensifié ses cyberattaques contre la Corée du Nord afin de saboter ses missiles avant ou juste après le lancement.