BRUXELLES, 20 janvier 2014 (AFP) - La Commission européenne a lancé lundi un plan d'action pour inciter les 28 à exploiter leurs vagues et marées, une source d'énergie renouvelable jugée prometteuse pour compléter éolien et solaire.
L'énergie marémotrice est "une énergie à portée de la main, que l'on peut exploiter de manière écologique", a souligné lors d'une conférence de presse le Commissaire à l'Energie, Gunther Oettinger.
Selon sa collègue aux Affaires maritimes, Maria Damanaki, l'Europe est en pointe sur ce secteur, accueillant notamment la deuxième centrale marémotrice au monde, sur la Rance, en Bretagne (France), et des projets en Ecosse, Royaume-Uni, Portugal, France, Espagne et Scandinavie.
"Mais les coûts de production sont actuellement très élevés", a-t-elle relevé, imposant le développement et la commercialisation de nouvelles technologies plus rentables. Autres problèmes à résoudre: des problèmes de raccordement au réseau, des barrières administratives et la prise en compte des incidences environnementales.
Les groupes "Alsthom (France), ABB (helvético-suédois) et Siemens (Allemagne)sont des leaders sur le marché mondial des turbines (...) nous pouvons être confiants" dans la capacité de l'industrie européenne à s'imposer sur ce marché, a jugé M. Oettinger.
Industriels et scientifiques divergent toutefois sur le potentiel de l'énergie marémotrice: selon les premiers, elle pourrait d'ici 2020 couvrir jusqu'à 15% de la demande de l'UE en électricité, selon les seconds, sa part ne dépasserait pas 1% de la consommation européenne à la même date.
L'objectif de la Commission est de pouvoir présenter en 2016 une feuille de route recensant objectifs et outils pour développer la filière. Elle doit être préparée par un forum réunissant tous les acteurs du secteur.
L'énergie marémotrice est "une énergie à portée de la main, que l'on peut exploiter de manière écologique", a souligné lors d'une conférence de presse le Commissaire à l'Energie, Gunther Oettinger.
Selon sa collègue aux Affaires maritimes, Maria Damanaki, l'Europe est en pointe sur ce secteur, accueillant notamment la deuxième centrale marémotrice au monde, sur la Rance, en Bretagne (France), et des projets en Ecosse, Royaume-Uni, Portugal, France, Espagne et Scandinavie.
"Mais les coûts de production sont actuellement très élevés", a-t-elle relevé, imposant le développement et la commercialisation de nouvelles technologies plus rentables. Autres problèmes à résoudre: des problèmes de raccordement au réseau, des barrières administratives et la prise en compte des incidences environnementales.
Les groupes "Alsthom (France), ABB (helvético-suédois) et Siemens (Allemagne)sont des leaders sur le marché mondial des turbines (...) nous pouvons être confiants" dans la capacité de l'industrie européenne à s'imposer sur ce marché, a jugé M. Oettinger.
Industriels et scientifiques divergent toutefois sur le potentiel de l'énergie marémotrice: selon les premiers, elle pourrait d'ici 2020 couvrir jusqu'à 15% de la demande de l'UE en électricité, selon les seconds, sa part ne dépasserait pas 1% de la consommation européenne à la même date.
L'objectif de la Commission est de pouvoir présenter en 2016 une feuille de route recensant objectifs et outils pour développer la filière. Elle doit être préparée par un forum réunissant tous les acteurs du secteur.