Arrivé en Chine, le Président Gaston FLOSSE a entamé une visite marathon afin de donner un souffle nouveau aux relations entre nos deux Pays, mises entre parenthèse ces dix dernières années. A chacune de ses étapes pékinoises, comme il l’a fait devant le Vice-président de la République de Chine, Monsieur LI Yuanchao, le Président Gaston FLOSSE rappelle à ses interlocuteurs le désir de la Polynésie française de redynamiser son développement, et pour se faire de nouer un partenariat équilibré et profitable avec la Chine, considérée comme un Pays ami, dans les secteurs touristique et aérien, mais aussi agricole (noni), maritime (projet aquacole) et technologique (câble sous-marin).
Le Président a été accueilli par le vice-président de la l’APCAE dès sa descente d’avion. Si la première journée était consacrée aux rencontres officielles protocolaires et diplomatiques, le premier rendez-vous fut néanmoins consacré à une audience majeure, avec Monsieur HU Huaibang, le PDG de la CDB, la puissante Banque de Développement de la Chine, le plus gros établissement bancaire chinois qui finance les grands projets soutenus par la Chine, et dont les disponibilités en liquidité s’élèvent à 280 milliards de US$ selon les indications mêmes de son PDG. La réunion de travail en présence des dirigeants de la banque, comme Monsieur XIE Yuan, le vice-président exécutif et les trois directeurs généraux, WANG Gefan, JIANG Zhigang et LIANG Huijiang, a duré pas moins de deux heures et a permis de faire le tour des projets polynésiens. Monsieur HU Huaibang s’est dit prêt à soutenir les besoins de financements des entreprises chinoises qui participeraient aux grands projets polynésiens puisque ceux-ci ont reçu l’aval du Gouvernement chinois. La CDB s’est également montrée favorable à l’octroi d’un prêt à la Polynésie française. Sur ce point, si l’accord de principe est acquis, la Banque de France ayant elle-même indiqué par courrier qu’elle n’y voyait pas d’obstacles, il reste à en déterminer le cadre, les garanties, et à en préciser les conditions. Sur ce point le Président FLOSSE qui souhaitait examiner la faisabilité d’une telle option, n’a pris aucun engagement, se réservant au besoin la possibilité d’y donner suite ultérieurement.
Les visas, un préalable au développement du tourisme chinois
Lors du déjeuner officiel offert à la délégation polynésienne par l’Ambassadeur de France à Pékin, Madame Sylvie BERMANN, en présence de toute son équipe diplomatique, consulaire, économique et culturelle, le Président Gaston FLOSSE a eu l’occasion d’aborder la question des visas qui demeure un préalable à tout développement des échanges touristiques avec la Chine. Le Président a plaidé, à l’instar de ce qui se fait déjà pour l’île de la Réunion, pour la possibilité de délivrer des visas de transit à l’arrivée à Papeete. Cependant, a-t-il indiqué, l’idéal serait de pouvoir délivrer des visas d’’une durée supérieure, de 15 jours environ, afin de favoriser les séjours de plus longue durée des visiteurs chinois en Polynésie française. Il a insisté sur le déblocage de ce dossier sans lequel l’ouverture de nouvelles lignes directes entre la Chine et la Polynésie française resterait vaine. Le Président Gaston FLOSSE a rappelé à son Excellence l’Ambassadeur de France qu’il avait écrit il y a quelques semaines au Président de la République François HOLLANDE et au Ministre des Affaires étrangères Laurent FABIUS, sur cette question, et qu’il restait dans l’attente d’une réponse. Madame BERMANN s’est engagée à porter cette demande qui relève toutefois d’une décision centrale, a-t-elle précisé. Elle a rappelé que dans le cadre du cinquantenaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine, l’an prochain, établies en 1964, Paris a souhaité encourager les échanges entre les collectivités françaises de la République et les Chine comme partie intégrante des échanges bilatéraux, et que les démarches de la Polynésie française entraient à son sens tout à fait dans ce cadre.
La journée s’est achevée par une réception officielle au siège de l’APCAE avec Monsieur LIAO Hui, président de l’association d’amitié Chine Océanie, suivie d’un banquet offert par Madame LI Xiaolin, présidente de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger qui avait pris soin d’inviter pour l’occasion les principaux chefs d’entreprises et responsables des administrations concernées par les dossiers polynésiens de sorte que les échanges ont pu se poursuivre de façon profitable et fructueuse.
Le Président a été accueilli par le vice-président de la l’APCAE dès sa descente d’avion. Si la première journée était consacrée aux rencontres officielles protocolaires et diplomatiques, le premier rendez-vous fut néanmoins consacré à une audience majeure, avec Monsieur HU Huaibang, le PDG de la CDB, la puissante Banque de Développement de la Chine, le plus gros établissement bancaire chinois qui finance les grands projets soutenus par la Chine, et dont les disponibilités en liquidité s’élèvent à 280 milliards de US$ selon les indications mêmes de son PDG. La réunion de travail en présence des dirigeants de la banque, comme Monsieur XIE Yuan, le vice-président exécutif et les trois directeurs généraux, WANG Gefan, JIANG Zhigang et LIANG Huijiang, a duré pas moins de deux heures et a permis de faire le tour des projets polynésiens. Monsieur HU Huaibang s’est dit prêt à soutenir les besoins de financements des entreprises chinoises qui participeraient aux grands projets polynésiens puisque ceux-ci ont reçu l’aval du Gouvernement chinois. La CDB s’est également montrée favorable à l’octroi d’un prêt à la Polynésie française. Sur ce point, si l’accord de principe est acquis, la Banque de France ayant elle-même indiqué par courrier qu’elle n’y voyait pas d’obstacles, il reste à en déterminer le cadre, les garanties, et à en préciser les conditions. Sur ce point le Président FLOSSE qui souhaitait examiner la faisabilité d’une telle option, n’a pris aucun engagement, se réservant au besoin la possibilité d’y donner suite ultérieurement.
Les visas, un préalable au développement du tourisme chinois
Lors du déjeuner officiel offert à la délégation polynésienne par l’Ambassadeur de France à Pékin, Madame Sylvie BERMANN, en présence de toute son équipe diplomatique, consulaire, économique et culturelle, le Président Gaston FLOSSE a eu l’occasion d’aborder la question des visas qui demeure un préalable à tout développement des échanges touristiques avec la Chine. Le Président a plaidé, à l’instar de ce qui se fait déjà pour l’île de la Réunion, pour la possibilité de délivrer des visas de transit à l’arrivée à Papeete. Cependant, a-t-il indiqué, l’idéal serait de pouvoir délivrer des visas d’’une durée supérieure, de 15 jours environ, afin de favoriser les séjours de plus longue durée des visiteurs chinois en Polynésie française. Il a insisté sur le déblocage de ce dossier sans lequel l’ouverture de nouvelles lignes directes entre la Chine et la Polynésie française resterait vaine. Le Président Gaston FLOSSE a rappelé à son Excellence l’Ambassadeur de France qu’il avait écrit il y a quelques semaines au Président de la République François HOLLANDE et au Ministre des Affaires étrangères Laurent FABIUS, sur cette question, et qu’il restait dans l’attente d’une réponse. Madame BERMANN s’est engagée à porter cette demande qui relève toutefois d’une décision centrale, a-t-elle précisé. Elle a rappelé que dans le cadre du cinquantenaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine, l’an prochain, établies en 1964, Paris a souhaité encourager les échanges entre les collectivités françaises de la République et les Chine comme partie intégrante des échanges bilatéraux, et que les démarches de la Polynésie française entraient à son sens tout à fait dans ce cadre.
La journée s’est achevée par une réception officielle au siège de l’APCAE avec Monsieur LIAO Hui, président de l’association d’amitié Chine Océanie, suivie d’un banquet offert par Madame LI Xiaolin, présidente de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger qui avait pris soin d’inviter pour l’occasion les principaux chefs d’entreprises et responsables des administrations concernées par les dossiers polynésiens de sorte que les échanges ont pu se poursuivre de façon profitable et fructueuse.