Los Angeles, Etats-Unis | AFP | vendredi 09/10/2015 - La Californie vient de se doter d'une ambitieuse législation sur le climat, l'une des plus progressistes aux Etats-Unis, même si une offensive menée par de grands groupes pétroliers a empêché l'adoption de mesures drastiques sur la consommation pétrolière.
Mercredi, le gouverneur Jerry Brown a signé des mesures pour doubler les économies d'énergie des bâtiments et pour que la moitié de l'électricité générée dans cet Etat de l'ouest américain provienne d'énergie renouvelables d'ici 2030.
Jeudi, il a également ratifié d'autres textes législatifs destinés à "aider à protéger et à renforcer les communautés de Californie les plus défavorisées, qui restent les plus susceptibles de souffrir du changement climatique", d'après un communiqué, en leur donnant un accès plus facile à l'énergie solaire notamment.
Le plus grand Etat américain "montre au monde par l'innovation la façon dont nous pouvons mener la transition" énergétique, s'est félicité dans un communiqué le président du Sénat californien Kevin de Leon, l'un des artisans de cette loi.
Plus tôt cette année le gouverneur de Californie avait déjà émis une directive pour réduire les gaz à effet de serre en Californie de 40% d'ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990, "l'objectif le plus ambitieux d'Amérique du nord", d'après un communiqué du bureau de M. Brown.
Les défenseurs de l'environnement, tout en saluant le passage des mesures, ont critiqué l'élimination du texte final des objectifs de réduction de consommation pétrolière.
"La Californie vient de passer une loi historique sur le climat mais les gros groupes pétroliers (#BigOil) ont empêché qu'elle le soit plus encore", a ainsi commenté l'association pro-environnement Greenpeace sur Twitter.
M. de Leon a admis lui-même que les promoteurs de cette loi n'avaient pas réussi "à dissiper l'écran de fumée de millions de dollars déployé par un seul groupe d'intérêt". "Nous avons amendé la loi SB350 en enlevant la section sur les produits pétroliers", a-t-il aussi reconnu.
Le texte comprenait initialement des mesures pour réduire la consommation d'essence ou diesel dans l'automobile jusqu'à 50% dans les 15 prochaines années, à rendre le fioul de chauffage moins polluant et à réduire les émissions de méthane et d'autres polluants industriels, générés largement par l'extraction pétrolière.
"Nous n'allons pas lever le pied de l'accélérateur en ce qui concerne l'impact des produits pétroliers (sur le climat) qui restent les principaux créateurs d'effet de serre", a assuré M. de Leon, lors d'une conférence de presse.
"Aucune entreprise n'a envie de voir son activité coupée de 50%" a renchéri le gouverneur Jerry Brown dans la conférence de presse, s'engageant à poursuivre ces objectifs par des décisions exécutives si les textes ne passaient pas au Congrès.
Mercredi, le gouverneur Jerry Brown a signé des mesures pour doubler les économies d'énergie des bâtiments et pour que la moitié de l'électricité générée dans cet Etat de l'ouest américain provienne d'énergie renouvelables d'ici 2030.
Jeudi, il a également ratifié d'autres textes législatifs destinés à "aider à protéger et à renforcer les communautés de Californie les plus défavorisées, qui restent les plus susceptibles de souffrir du changement climatique", d'après un communiqué, en leur donnant un accès plus facile à l'énergie solaire notamment.
Le plus grand Etat américain "montre au monde par l'innovation la façon dont nous pouvons mener la transition" énergétique, s'est félicité dans un communiqué le président du Sénat californien Kevin de Leon, l'un des artisans de cette loi.
Plus tôt cette année le gouverneur de Californie avait déjà émis une directive pour réduire les gaz à effet de serre en Californie de 40% d'ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990, "l'objectif le plus ambitieux d'Amérique du nord", d'après un communiqué du bureau de M. Brown.
Les défenseurs de l'environnement, tout en saluant le passage des mesures, ont critiqué l'élimination du texte final des objectifs de réduction de consommation pétrolière.
"La Californie vient de passer une loi historique sur le climat mais les gros groupes pétroliers (#BigOil) ont empêché qu'elle le soit plus encore", a ainsi commenté l'association pro-environnement Greenpeace sur Twitter.
M. de Leon a admis lui-même que les promoteurs de cette loi n'avaient pas réussi "à dissiper l'écran de fumée de millions de dollars déployé par un seul groupe d'intérêt". "Nous avons amendé la loi SB350 en enlevant la section sur les produits pétroliers", a-t-il aussi reconnu.
Le texte comprenait initialement des mesures pour réduire la consommation d'essence ou diesel dans l'automobile jusqu'à 50% dans les 15 prochaines années, à rendre le fioul de chauffage moins polluant et à réduire les émissions de méthane et d'autres polluants industriels, générés largement par l'extraction pétrolière.
"Nous n'allons pas lever le pied de l'accélérateur en ce qui concerne l'impact des produits pétroliers (sur le climat) qui restent les principaux créateurs d'effet de serre", a assuré M. de Leon, lors d'une conférence de presse.
"Aucune entreprise n'a envie de voir son activité coupée de 50%" a renchéri le gouverneur Jerry Brown dans la conférence de presse, s'engageant à poursuivre ces objectifs par des décisions exécutives si les textes ne passaient pas au Congrès.