La CGPME adresse une "dernière" réponse au courrier de M. TEFAARERE


dernière réponse à monsieur M. TEFAARERE.
i[La CGPME tient à réagir pour la dernière fois aux propos erronés dont M. Hirohiti TEFAARERE est l'auteur et qui prouvent si cela était encore nécessaire que certains de nos hommes politiques sont bien loin des réalités des Polynésiens, qu'ils soient chefs d'entreprise ou salariés.

C'est la raison pour laquelle, la CGPME tient à rappeler au représentant, élu du peuple et président de la commission des institutions et des relations internationales, que bien loin des fauteuils confortables de l'assemblée de Polynésie française, des chefs d'entreprise se battent tous les jours pour que vive l'économie polynésienne et que les emplois soient préservés, malgré la crise économique que nous traversons.

La CGPME se doit de rappeler à chacun que le tissu entrepreneurial polynésien est composé en forte majorité par des très petites, petites et moyennes entreprises ainsi que des artisans dont les marges bénéficiaires sont bien loin de ce que M. TEFAARERE voudrait faire croire.

Ces chefs d'entreprise qui sont accusés de tous les maux sont, doit-on le rappeler, les premiers créateurs d'emplois et de richesses en Polynésie française.

Et pourtant, ils sont très nombreux à ne pas avoir la chance malgré leur travail, de percevoir un salaire aussi important que celui accordé aux représentants à l'assemblée de Polynésie française, aux ministres, voire même aux divers présidents de commissions qui en plus d'une forte rémunération, bénéficie du jackpot des crédits collaborateurs s'y rattachant.

D’autre part, nous tenons à faire part de tout notre étonnement quant à la proposition de rédaction des « accords de MAOHI NUI » qui seraient selon les termes employés « pour le moyen et le long terme » et pour lesquels la conclusion utilisée est, je cite : « pour la classe politique qui se bat pour le peuple qui l'a élue ».

M. TEFAARERE aurait-il été mandaté par l'ensemble des 56 autres représentants qui seraient d'accord avec ses propositions ?

En conclusion, il serait souhaitable que M. TEFAARERE manifeste un peu plus de respect pour les chefs d'entreprise et les salariés qui attendent depuis trop longtemps que « les représentants du peuple » se mettent au travail au lieu de perdre un temps précieux en diatribes et gesticulations diverses.




Rédigé par communiqué de la CGPME le Mardi 12 Avril 2011 à 22:11 | Lu 3124 fois