98 chefs d'entreprises sinistrées par les intempéries de janvier et février se sont déplacés ce matin à la CCISM pour recevoir une aide allant jusqu'à 200 000 francs
PAPEETE, le 29 mai 2017 - Les entrepreneurs victimes des intempéries en janvier et février ont pu profiter de la solidarité de la CCISM, qui a débloqué 50 millions de francs en urgence pour ses membres. Une aide surtout symbolique, mais qui permet aux 226 entreprises aidées de respirer un peu.
"Les dégâts signalés dans les dossiers qui nous ont été remis dépassent le milliard de francs. La chambre a débloqué sur fonds propres une enveloppe de 50 millions de francs pour aider les victimes, donc c'est surtout symbolique" entame Stéphane Chin Loy, le président de la Chambre de commerce, de l'industrie, des services et des métiers (CCISM). "Aujourd'hui c'est la deuxième remise de l'Aide exceptionnelle pour les entreprises sinistrées. Les premiers récipiendaires ont touché leurs chèques dès fin mars, mais pour ceux d'aujourd'hui, leurs dossiers n'étaient pas encore complets."
"Les dégâts signalés dans les dossiers qui nous ont été remis dépassent le milliard de francs. La chambre a débloqué sur fonds propres une enveloppe de 50 millions de francs pour aider les victimes, donc c'est surtout symbolique" entame Stéphane Chin Loy, le président de la Chambre de commerce, de l'industrie, des services et des métiers (CCISM). "Aujourd'hui c'est la deuxième remise de l'Aide exceptionnelle pour les entreprises sinistrées. Les premiers récipiendaires ont touché leurs chèques dès fin mars, mais pour ceux d'aujourd'hui, leurs dossiers n'étaient pas encore complets."
Stéphane Chin Loy, président de la CCISM
Cette aide est forfaitaire, de 200 000 franc par entreprise, si leur dossier est complet et que leurs dégâts dépassent cette somme. Une somme pas si symbolique pour les 98 chefs d'entreprises venus ce lundi 29 mai récupérer leur chèque à la Chambre. Ils portent le nombre de récipiendaires à 226, avec encore une vingtaine de victimes qui doivent terminer leurs dossiers. "Nous ne pouvons pas nous substituer aux assurances, mais nous pensons que ça a pu aider les entreprises à un moment critique" explique Stéphane Chin Loy. "Au tout début des dégâts, nous avons rencontré le président de la fédération des assureurs qui nous a confirmé que plus de 90% des sinistrés n'étaient pas couverts. On a rencontré des vieux commerçants qui payent depuis 40 ans des assurances sur les dégâts des eaux, et ils ont été surpris de ne pas être couverts. Je pense que c'est une méconnaissance du fonctionnement des assurances, et nous proposons qu'elles créent une police d'assurance qui couvre tout, pour un montant forfaitaire. Et je pense que les assureurs vont bientôt le proposer."
Carl Dufour, propriétaire du garage Miklus, de Miklus Occasion et de la concession SsangYong
"Nous avons eu plusieurs dizaines de millions de dégâts"
"Cette aide de 200 000 francs va nous être utile. Pendant les inondations nous avons eu 80 centimètres d'eau dans tout l'établissement, avec du matériel et des voitures endommagées, en plus des voitures confiées par des clients. Il y a eu plusieurs dizaines de millions de dégâts. Donc là c'est un geste de la Chambre que nous apprécions, mais qui n'a rien à voir avec l'étendue des dégâts. Heureusement j'étais assuré. Mais on a eu une grosse faiblesse de trésorerie, on a dû faire appel aux banques pour tenir. Si nous n'étions pas assez solides financièrement, on aurait coulé, c'est un gros risque pour une entreprise ce genre de sinistre."
"Nous avons eu plusieurs dizaines de millions de dégâts"
"Cette aide de 200 000 francs va nous être utile. Pendant les inondations nous avons eu 80 centimètres d'eau dans tout l'établissement, avec du matériel et des voitures endommagées, en plus des voitures confiées par des clients. Il y a eu plusieurs dizaines de millions de dégâts. Donc là c'est un geste de la Chambre que nous apprécions, mais qui n'a rien à voir avec l'étendue des dégâts. Heureusement j'étais assuré. Mais on a eu une grosse faiblesse de trésorerie, on a dû faire appel aux banques pour tenir. Si nous n'étions pas assez solides financièrement, on aurait coulé, c'est un gros risque pour une entreprise ce genre de sinistre."
Le représentant de Holland Tahiti Trading
"Cette aide va nous aider à consolider le mur du hangar qui s'est effondré"
"Dans le dépôt à Hamuta, un mur s'est effondré et de l'eau est entrée dans le hangar. Tout ce qui est ciment, contreplaqué, tout a été mouillé et perdu. Au total, on en a eu pour 3,5 ou 4 millions de dégâts. Là cette aide ça va être utile pour consolider le mur, qu'on a commencé à réparer."
"Cette aide va nous aider à consolider le mur du hangar qui s'est effondré"
"Dans le dépôt à Hamuta, un mur s'est effondré et de l'eau est entrée dans le hangar. Tout ce qui est ciment, contreplaqué, tout a été mouillé et perdu. Au total, on en a eu pour 3,5 ou 4 millions de dégâts. Là cette aide ça va être utile pour consolider le mur, qu'on a commencé à réparer."