WASHINGTON, 27 février 2014 (AFP) - La Banque mondiale (BM) a sonné l'alarme jeudi sur le gaspillage de nourriture dans le monde qui fait peser de "graves menaces" sur la sécurité alimentaire.
"Des millions de gens dans le monde s'endorment affamés chaque nuit et pourtant des millions de tonnes de nourriture finissent à la poubelle ou pourrissent avant d'être commercialisées", a dénoncé le président de la BM, Jim Yong Kim, cité dans un communiqué de l'institution.
Selon son rapport sur les prix alimentaires, entre un quart et un tiers de la nourriture produite chaque année est ainsi gâchée ou perdue d'un bout à l'autre de la chaîne de production.
Quelque 35% de ce gaspillage est le fait du consommateur final, notamment dans les pays développés. Par ailleurs, 24% se perd au moment de la production de la nourriture et 24% pendant son stockage et son acheminement, indique la Banque mondiale sans préciser où est réalisé le reste du gaspillage.
Rapporté au nombre d'habitants, les pertes annuelles sont les plus importantes dans la zone Amérique du Nord-Océanie (296 kilos), en Europe (281 kilos) et dans l'Asie industrialisée (236 kilos), détaille la banque.
"Cette incroyable quantité de nourriture perdue ou gaspillée fait peser une grave menace sur la sécurité alimentaire parce qu'elle réduit la quantité de nourriture disponible pour la consommation humaine", estime la BM dans son rapport.
Ce gaspillage est aussi responsable d'émissions de CO2 inutiles et d'utilisations d'engrais et d'eau à mauvais escient, note la Banque qui appelle les pays en développement à améliorer leurs infrastructures de transport pour limiter les pertes et les pays riches à encourager les dons alimentaires.
Cette mise en garde survient alors que les prix alimentaires ont continué à reculer (-3% entre octobre et janvier) même s'ils ne sont pas "extrêmement éloignés" du pic historique d'août 2012, indique la Banque mondiale dans son rapport.
Sur cette période, des récoltes record ont permis de faire chuter de 15% le prix du blé, notamment en Argentine (-59%) et de 16% celui du sucre. Le recul a été plus mesuré pour le maïs (-2%) tandis que le riz s'appréciait, lui, de 3%.
"La pression sur les prix alimentaires devrait faiblir à court terme", espère la Banque.
"Des millions de gens dans le monde s'endorment affamés chaque nuit et pourtant des millions de tonnes de nourriture finissent à la poubelle ou pourrissent avant d'être commercialisées", a dénoncé le président de la BM, Jim Yong Kim, cité dans un communiqué de l'institution.
Selon son rapport sur les prix alimentaires, entre un quart et un tiers de la nourriture produite chaque année est ainsi gâchée ou perdue d'un bout à l'autre de la chaîne de production.
Quelque 35% de ce gaspillage est le fait du consommateur final, notamment dans les pays développés. Par ailleurs, 24% se perd au moment de la production de la nourriture et 24% pendant son stockage et son acheminement, indique la Banque mondiale sans préciser où est réalisé le reste du gaspillage.
Rapporté au nombre d'habitants, les pertes annuelles sont les plus importantes dans la zone Amérique du Nord-Océanie (296 kilos), en Europe (281 kilos) et dans l'Asie industrialisée (236 kilos), détaille la banque.
"Cette incroyable quantité de nourriture perdue ou gaspillée fait peser une grave menace sur la sécurité alimentaire parce qu'elle réduit la quantité de nourriture disponible pour la consommation humaine", estime la BM dans son rapport.
Ce gaspillage est aussi responsable d'émissions de CO2 inutiles et d'utilisations d'engrais et d'eau à mauvais escient, note la Banque qui appelle les pays en développement à améliorer leurs infrastructures de transport pour limiter les pertes et les pays riches à encourager les dons alimentaires.
Cette mise en garde survient alors que les prix alimentaires ont continué à reculer (-3% entre octobre et janvier) même s'ils ne sont pas "extrêmement éloignés" du pic historique d'août 2012, indique la Banque mondiale dans son rapport.
Sur cette période, des récoltes record ont permis de faire chuter de 15% le prix du blé, notamment en Argentine (-59%) et de 16% celui du sucre. Le recul a été plus mesuré pour le maïs (-2%) tandis que le riz s'appréciait, lui, de 3%.
"La pression sur les prix alimentaires devrait faiblir à court terme", espère la Banque.