PAPEETE, 27 mai 2014 – Le Pays a signé une convention de prêt d’un montant de 1,8 milliard Fcfp avec la Banque de Tahiti agissant pour le compte de la branche International-Outremer du groupe Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE).
Ce "flux financier additionnel (…) vient conforter notre plan de financement", précise le ministre en charge des Finances, Nuihau Laurey, vice-président du gouvernement. "Les bailleurs de fonds reviennent progressivement financer les investissements prévus dans le cadre du budget 2014 : c’est une bonne chose pour le Pays", constate-t-il.
La convention de prêt a été conclue ce mardi entre Nuihau Laurey pour le compte de la Polynésie française et le directeur général de la Banque de Tahiti, Patrice Tepelian, pour le compte de la BPCE-IOM.
Le prêt est consenti au taux de 4,75% sur une durée de 12 ans. Ce taux est majoré de 0,6 points pour compenser le manque à gagner de la BPCE dans le cadre de la renégociation du taux d’intérêt fixé en 2012 lors de la sortie d’un emprunt structuré liant le Pays et le groupe bancaire métropolitain. Le Pays avait alors acquis de désensibiliser un emprunt structuré en négociant avec la BPCE un taux d’intérêt fixe à 7% sur l’encours restant, "à une époque où nous avions encore du mal à emprunter de l’argent", souligne Nuihau Laurey. Ce taux a été renégocié et convenu mardi à 6,36% et cette baisse adossée à une réévaluation du taux d’intérêt de l’emprunt de 1,8 milliard Fcfp signé le même jour.
En marge de cet emprunt nouveau, le Pays renégocie donc le prix de sortie d’un ancien emprunt dit "toxique".
"Nous avions, à fin 2012, près de 30% de l’encours du Pays en emprunts toxiques. Nous sommes passés en début d’exercice à 4,66%", précise Nuihau Laurey en expliquant qu’"au fur et à mesure du financement des investissements, nous avons également mis en place des opérations de réduction des emprunts toxiques. Les opérations d’emprunts sont systématiquement conclues en deux temps : d’une part une réduction des taux ou un passage à taux fixe des emprunts structurés ; et en parallèle, la mise en place de flux complémentaires nouveaux destinés à financer les investissements prévus au budget. C’est ce que nous avons fait en 2013 et que nous poursuivons en 2014 (…) ce qui nous permet d’avoir aujourd’hui une situation financière pratiquement assainie".
Le Pays planifie d’emprunter 14,8 milliards Fcfp en 2014. Avec ce nouvel emprunt, 12,5 milliards Fcfp été conclus ou sont en cours de négociation, à l’instar d’un emprunt obligataire de 6,4 milliards Fcfp qui devrait être signé dans les jours à venir avec un fonds de pension.
Ce "flux financier additionnel (…) vient conforter notre plan de financement", précise le ministre en charge des Finances, Nuihau Laurey, vice-président du gouvernement. "Les bailleurs de fonds reviennent progressivement financer les investissements prévus dans le cadre du budget 2014 : c’est une bonne chose pour le Pays", constate-t-il.
La convention de prêt a été conclue ce mardi entre Nuihau Laurey pour le compte de la Polynésie française et le directeur général de la Banque de Tahiti, Patrice Tepelian, pour le compte de la BPCE-IOM.
Le prêt est consenti au taux de 4,75% sur une durée de 12 ans. Ce taux est majoré de 0,6 points pour compenser le manque à gagner de la BPCE dans le cadre de la renégociation du taux d’intérêt fixé en 2012 lors de la sortie d’un emprunt structuré liant le Pays et le groupe bancaire métropolitain. Le Pays avait alors acquis de désensibiliser un emprunt structuré en négociant avec la BPCE un taux d’intérêt fixe à 7% sur l’encours restant, "à une époque où nous avions encore du mal à emprunter de l’argent", souligne Nuihau Laurey. Ce taux a été renégocié et convenu mardi à 6,36% et cette baisse adossée à une réévaluation du taux d’intérêt de l’emprunt de 1,8 milliard Fcfp signé le même jour.
En marge de cet emprunt nouveau, le Pays renégocie donc le prix de sortie d’un ancien emprunt dit "toxique".
"Nous avions, à fin 2012, près de 30% de l’encours du Pays en emprunts toxiques. Nous sommes passés en début d’exercice à 4,66%", précise Nuihau Laurey en expliquant qu’"au fur et à mesure du financement des investissements, nous avons également mis en place des opérations de réduction des emprunts toxiques. Les opérations d’emprunts sont systématiquement conclues en deux temps : d’une part une réduction des taux ou un passage à taux fixe des emprunts structurés ; et en parallèle, la mise en place de flux complémentaires nouveaux destinés à financer les investissements prévus au budget. C’est ce que nous avons fait en 2013 et que nous poursuivons en 2014 (…) ce qui nous permet d’avoir aujourd’hui une situation financière pratiquement assainie".
Le Pays planifie d’emprunter 14,8 milliards Fcfp en 2014. Avec ce nouvel emprunt, 12,5 milliards Fcfp été conclus ou sont en cours de négociation, à l’instar d’un emprunt obligataire de 6,4 milliards Fcfp qui devrait être signé dans les jours à venir avec un fonds de pension.