La BEI injecte 5 Millions d'Euros en Polynésie française pour les Energies renouvelables et la protection de l'environnement.

PAPEETE-le 09 Juillet 2010 - Le vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI) M Philippe de Fontaine Vive Curtaz a signé vendredi une convention intitulée "environnement II" avec la SOCREDO qui prévoit l'octroi d'un prêt de 5 millions d'euros, pour favoriser les investissements et les projets liés aux énergies renouvelables et à la protection de l'environnement..


De g. à d. : Eric Berthon, Philippe de Fontaine Vive, Edouard Fritch, Teva Rohfritsch, Matahi Brothers, et Claude Periou
Le Vice-président de la Polynésie française, Edouard Fritch, le Ministre de la reconversion économique charge de l'économie numérique et du développement des technologies vertes, Monsieur Teva Rohfritsch, et Monsieur Eric Bethon, Secrétaire général adjoint du Haut-commissariat recevaient ce matin à la présidence une délégation de la Banque Européenne d'Investissement menée par le Vice-président de cette illustre institution, Monsieur Philippe de Fontaine Vive Curtaz lui-même, ainsi que Monsieur Claude Periou et Matahi Brothers en sa qualité de Directeur Général Délégué de la Banque SOCREDO pour procéder à la signature de la "ligne Environnementale II".

Teva Rohfritsch s'est félicité de présence du vice-président de la BEI, rappelant que la Polynésie française offrait un terrain particulièrement favorable au développement des énergies renouvelable (solaire, houlomotrice, climatisation avec les eaux profondes...) et qu'elle s'était engagée à atteindre un taux de 50 % de production d'energies renouvelables à l'aube de 2020. Une perspective qui a été relevée favorablement par Monsieur Fontaine Vive Curtaz, et qui pourrait favoriser l'implantation d'une future antenne de la BEI dans le Pacifique sur notre territoire. Ce projet devrait être étudié d'ici la fin de l'année et soumis à la commission européenne.


La banque Européenne d'Investissement

M Philippe de Fontaine Vive Curtaz, BEI
Environnementale II est une ligne de crédit bonifiée, dédiée au financement de projets d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables et de la protection de l’environnement en Polynésie française. Le prêt octroyé d’un montant de 5 millions d’euros provient de la Facilité d’Investissement pour les Pays et territoires d’outre Mer (PTOM).
La ligne de financement Environnementale II répond à un double objectif :
- Inciter les entreprises à préserver l’environnement, à participer aux efforts de maîtrise de l’énergie et à favoriser le développement des énergies vertes ;
- Favoriser la diversification d’activité de prêt des banques en facilitant les prêts à long terme (jusqu’à 15 ans), permettant ainsi un meilleur retour sur l’investissement.

La Banque européenne d’investissement (BEI) est l’institution de financement à long terme de l’Union européenne. La BEI opère dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et les Pays et Territoires d'Outre Mer (PTOM) dans le cadre de l’accord de partenariat de Cotonou.

La Socredo, partenaire historique de la BEI en Polynésie française

Matahi Brothers, Socredo
La BEI intervient en Polynésie Française depuis 1980 avec la première ligne de crédit accordée à SOCREDO. Au total, la BEI a apporté, sous forme de prêt, plus de 51 millions d’euros à la Polynésie Française, dont plus de 31 millions d’euros pour la SOCREDO.

M Claude Periou a indiqué que ces 5 millions d'euros allaient permettre de financer à des taux très attractifs (entre 2.5 et 3.5%) des projets liés aux énergies renouvelables issus du secteur privé d'une part, mais aussi émanant des SEM ou des communes. Il a également précisé que les durées de remboursement pourraient aller jusqu'à 15 années ( au lieu de 10 jusqu'à présent).

« Aux investisseurs d’aller voir la Socredo »

Pour sa part, Philippe de Fontaine Vive Curtaz a souligné qu’en période de crise et de contraction des budgets publics, il était important que l’on puisse faire appel à des banques publiques comme la BEI afin de financer des investissements productifs qui seront à terme générateurs de recettes. Il s’est dit confiant sur le fait que les instances européennes souhaiteraient dans un avenir proche être plus présentes dans le Pacifique.

Le vice-président de la BEI a également incité à une consommation rapide des lignes de crédits qui sont ouvertes. « C’est aux investisseurs d’aller voir la Socredo » a-t-il commenté. Sur ce plan, Claude Périou a souligné que la banque locale avait déjà des candidats à l’investissement pour un volume de 2 milliards Fcfp



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Rédigé par N M le Vendredi 9 Juillet 2010 à 12:53 | Lu 1992 fois