Tahiti, le 21 avril 2025 - La deuxième édition du Heiva Hīmene Tumu, s’est déroulée jeudi dernier au Grand théâtre de Te Fare Tauhiti Nui. Cet événement phare, destiné aux écoles et établissements scolaires de Tahiti et Moorea, s’est déroulé en présence de Ronny Teriipaia, ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Culture, ainsi que des représentants de la ville de Papeete, de l’assemblée de la Polynésie française, des directions des établissements scolaires et des élèves avec leurs accompagnateurs.
Placée sous le thème “’A fa’a’oto i tō ’oe fenua ‘e tō ’oe moana”, cette grande rencontre a réuni dix écoles et établissements scolaires sélectionnés par un jury, venus célébrer et chanter leur terre et leur océan, éléments fondamentaux de la culture polynésienne.
Le hīmene tumu, art ancestral interprété lors des grandes manifestations, incarne la fierté d’un peuple qui célèbre, à travers le chant, les légendes polynésiennes, les récits, les exploits de guerre et les héros, tout en mettant en valeur les toponymes ainsi que la beauté et la générosité de la nature. L’apprentissage de ces chants traditionnels s’inscrit dans les programmes d’enseignement des langues et cultures polynésiennes ainsi que dans l’éducation musicale.
À l’instar du ’ōrero, leur enseignement permet non seulement de transmettre des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être, mais aussi de contribuer à la préservation et à la transmission du patrimoine culturel et historique du Fenua. Pour cette deuxième édition, deux types de chants polyphoniques traditionnels ont été particulièrement mis en lumière : le hīmene rū’au et le hīmene tārava. Le hīmene rū’au se caractérise par un tempo lent et des voix pesantes, comparables à celles des personnes âgées.
Ce type de chant est répandu dans tous les archipels de la Polynésie française, avec un certain degré de standardisation selon les régions. Le hīmene tārava, quant à lui, est un chant polyphonique complexe comportant six à dix voix, interprété a capella. Les voix sont tendues à l’extrême, déformées, nasillardes ou gutturales, avec une intensité sonore maximale et des tenues vocales apparemment illimitées.
Le tempo est généralement régulier mais peut s’accélérer ou ralentir. Les tārava se répartissent en trois aires linguistiques distinctes : Tahiti, Raromata’i et Tuha’a pae, chacun ayant développé ses particularités. Afin de valoriser le travail des élèves et des équipes pédagogiques, le Heiva Hīmene Tumu 2025 a été diffusé en direct sur la page Facebook de la DGEE, offrant ainsi une plus grande visibilité à cet événement culturel majeur.
Placée sous le thème “’A fa’a’oto i tō ’oe fenua ‘e tō ’oe moana”, cette grande rencontre a réuni dix écoles et établissements scolaires sélectionnés par un jury, venus célébrer et chanter leur terre et leur océan, éléments fondamentaux de la culture polynésienne.
Le hīmene tumu, art ancestral interprété lors des grandes manifestations, incarne la fierté d’un peuple qui célèbre, à travers le chant, les légendes polynésiennes, les récits, les exploits de guerre et les héros, tout en mettant en valeur les toponymes ainsi que la beauté et la générosité de la nature. L’apprentissage de ces chants traditionnels s’inscrit dans les programmes d’enseignement des langues et cultures polynésiennes ainsi que dans l’éducation musicale.
À l’instar du ’ōrero, leur enseignement permet non seulement de transmettre des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être, mais aussi de contribuer à la préservation et à la transmission du patrimoine culturel et historique du Fenua. Pour cette deuxième édition, deux types de chants polyphoniques traditionnels ont été particulièrement mis en lumière : le hīmene rū’au et le hīmene tārava. Le hīmene rū’au se caractérise par un tempo lent et des voix pesantes, comparables à celles des personnes âgées.
Ce type de chant est répandu dans tous les archipels de la Polynésie française, avec un certain degré de standardisation selon les régions. Le hīmene tārava, quant à lui, est un chant polyphonique complexe comportant six à dix voix, interprété a capella. Les voix sont tendues à l’extrême, déformées, nasillardes ou gutturales, avec une intensité sonore maximale et des tenues vocales apparemment illimitées.
Le tempo est généralement régulier mais peut s’accélérer ou ralentir. Les tārava se répartissent en trois aires linguistiques distinctes : Tahiti, Raromata’i et Tuha’a pae, chacun ayant développé ses particularités. Afin de valoriser le travail des élèves et des équipes pédagogiques, le Heiva Hīmene Tumu 2025 a été diffusé en direct sur la page Facebook de la DGEE, offrant ainsi une plus grande visibilité à cet événement culturel majeur.