Paris, France | AFP | mercredi 13/04/2022 - Les Républicains vont devoir faire des économies après leur déroute à la présidentielle (4,8% des voix) qui les prive du remboursement des frais de campagne, a affirmé mardi à l'AFP le trésorier de LR, Daniel Fasquelle, confirmant une information du JDD.
"Le budget 2022 est solide mais nous devons trouver des marges de manoeuvre pour aider les candidats aux législatives", a affirmé M. Fasquelle, qui va travailler à un plan d'économies.
Pour les législatives de juin, il compte malgré tout aider chaque candidat à hauteur de 5.000 euros, a-t-il précisé, en promettant que "l'objectif de 5.000 euros sera tenu".
Le trésorier de LR a expliqué au JDD avoir budgété "8 millions pour les élections présidentielle et législatives", "donné 5,5 millions d’euros à Valérie Pécresse et accepté de prêter 2,5 millions d’euros".
La partie prêtée "ne sera pas remboursée" par l'Etat puisque le parti a fini sous la barre de 5% au premier tour de l’élection présidentielle, a-t-il rappelé.
Si cela "ne remet pas en cause notre équilibre budgétaire", il faut trouver environ 3 millions d'euros pour aider les candidats aux élections législatives, a-t-il précisé à l'AFP.
M. Fasquelle compte ventiler à parts égales ce montant sur un plan d'économies, sur les fédérations et sur un appel aux dons qui sera lancé après le second tour de la présidentielle.
Certaines fédérations ont en effet vu leurs fonds progresser après la primaire de l'an dernier, LR leur ayant reversé les 2/3 du montant des adhésions recueilli.
Valérie Pécresse avait lancé lundi un appel aux dons en expliquant être endettée, à titre personnel, à hauteur de cinq millions d'euros.
Une pratique courante, a expliqué M. Fasquelle au JDD: "pour toute campagne, les candidats empruntent à titre personnel et sont remboursés ensuite à la mesure de leur score. François Fillon l’avait fait à hauteur de 4 millions d’euros pour la présidentielle 2017, François-Xavier Bellamy à hauteur de 2 millions d’euros pour les européennes de 2019".
Cet imprévu financier lié au faible score du premier tour n'a pas d'impact sur le remboursement, à partir de 2023, de la dette résiduelle de LR, d'environ 13 millions d'euros, dont le report avait été négocié en amont, a-t-il assuré.
La dette de LR était tombée à 13,2 millions d'euros fin 2019 contre 74,5 millions fin 2014.
"Le budget 2022 est solide mais nous devons trouver des marges de manoeuvre pour aider les candidats aux législatives", a affirmé M. Fasquelle, qui va travailler à un plan d'économies.
Pour les législatives de juin, il compte malgré tout aider chaque candidat à hauteur de 5.000 euros, a-t-il précisé, en promettant que "l'objectif de 5.000 euros sera tenu".
Le trésorier de LR a expliqué au JDD avoir budgété "8 millions pour les élections présidentielle et législatives", "donné 5,5 millions d’euros à Valérie Pécresse et accepté de prêter 2,5 millions d’euros".
La partie prêtée "ne sera pas remboursée" par l'Etat puisque le parti a fini sous la barre de 5% au premier tour de l’élection présidentielle, a-t-il rappelé.
Si cela "ne remet pas en cause notre équilibre budgétaire", il faut trouver environ 3 millions d'euros pour aider les candidats aux élections législatives, a-t-il précisé à l'AFP.
M. Fasquelle compte ventiler à parts égales ce montant sur un plan d'économies, sur les fédérations et sur un appel aux dons qui sera lancé après le second tour de la présidentielle.
Certaines fédérations ont en effet vu leurs fonds progresser après la primaire de l'an dernier, LR leur ayant reversé les 2/3 du montant des adhésions recueilli.
Valérie Pécresse avait lancé lundi un appel aux dons en expliquant être endettée, à titre personnel, à hauteur de cinq millions d'euros.
Une pratique courante, a expliqué M. Fasquelle au JDD: "pour toute campagne, les candidats empruntent à titre personnel et sont remboursés ensuite à la mesure de leur score. François Fillon l’avait fait à hauteur de 4 millions d’euros pour la présidentielle 2017, François-Xavier Bellamy à hauteur de 2 millions d’euros pour les européennes de 2019".
Cet imprévu financier lié au faible score du premier tour n'a pas d'impact sur le remboursement, à partir de 2023, de la dette résiduelle de LR, d'environ 13 millions d'euros, dont le report avait été négocié en amont, a-t-il assuré.
La dette de LR était tombée à 13,2 millions d'euros fin 2019 contre 74,5 millions fin 2014.