L'équipe des vahine du club Jeunesse rugby Moorea, fraichement constituée.
Moorea, le 2 novembre 2022 - Le club Jeunesse rugby de Moorea a créé cette année sa première équipe féminine pour participer aux différentes compétitions féminines locales de rugby. L'objectif pour le club est de former ces joueuses afin qu'elles soient compétitives pour la saison 2023-2024. L’entraîneur Marc Amoretti invite toutes les femmes intéressées par cette discipline sportive à venir les rejoindre.
Pour la première fois de l’histoire du sport à Moorea, une équipe féminine va représenter cette année l’île sœur dans les compétitions locales de rugby. Le club Jeunesse rugby de Moorea vient en effet de créer sa première équipe de femmes, JRM Hine. Elles sont actuellement une dizaine, novices pour la plupart, à relever le défi en venant chausser leurs crampons des entraînements qui se déroulent chaque mardi et jeudi soir au stade de Vaiare. Lors de leur premier tournoi amical féminin de rugby à 7, qui s’est déroulé le 24 septembre dernier, les rugbywomen de Moorea n’ont pu que se rendre compte de tout le travail à réaliser pour espérer rivaliser avec les deux équipes confirmées du fenua, à savoir Faa'a hine et Toa hine. L’objectif du club est toutefois de former cette année ses joueuses afin qu'elles soient compétitives pour la saison 2023-2024.
Pour la première fois de l’histoire du sport à Moorea, une équipe féminine va représenter cette année l’île sœur dans les compétitions locales de rugby. Le club Jeunesse rugby de Moorea vient en effet de créer sa première équipe de femmes, JRM Hine. Elles sont actuellement une dizaine, novices pour la plupart, à relever le défi en venant chausser leurs crampons des entraînements qui se déroulent chaque mardi et jeudi soir au stade de Vaiare. Lors de leur premier tournoi amical féminin de rugby à 7, qui s’est déroulé le 24 septembre dernier, les rugbywomen de Moorea n’ont pu que se rendre compte de tout le travail à réaliser pour espérer rivaliser avec les deux équipes confirmées du fenua, à savoir Faa'a hine et Toa hine. L’objectif du club est toutefois de former cette année ses joueuses afin qu'elles soient compétitives pour la saison 2023-2024.
Rivaliser avec les autres équipes à la prochaine saison
“Pour l’instant, on se concentre sur l’activité plaisir, le fait de faire du sport et de s’imprégner des valeurs du rugby telles que la cohésion, l’entraide ou encore le soutien. On commence petit à petit à mettre en place le plaquage pour la défense afin de pouvoir éventuellement rivaliser avec les autres équipes plus tard. On va essayer d’aller de plus en plus vers le niveau compétition pour qu’on puisse rivaliser avec les autres équipes féminines pour la saison 2023-2024”, explique Marc Amoretti, entraîneur du club. Il ajoute : “Il y a du très bon potentiel dans cette équipe. Deux joueuses ont déjà joué une année en métropole tandis que d’autres ont fait d’autres sports collectifs. On a notamment deux anciennes sportives de très haut niveau en métropole : une qui a fait partie d’une équipe d’ultimatum frisbee et une deuxième qui a joué au handball. Les autres filles sont aussi super compétitives et sportives dans leur métier parce qu’elles veulent exceller. Elles ont cet esprit de compétition qui va très bien avec le rugby.”
Pour information, le club de JRM recherche des joueuses de l’île afin d’intégrer son équipe féminine. “Je pense qu’il y a un énorme potentiel sur Moorea. On fait appel aux filles sportives ou moins sportives afin qu’elles viennent essayer le rugby. Elles ont l’opportunité de faire du sport et de trouver des valeurs qu’on retrouve en Polynésie comme la famille, la solidarité ou l’entraide. C’est dans le rugby qu’elles les trouveront”, conclut Marc Amoretti.
“Pour l’instant, on se concentre sur l’activité plaisir, le fait de faire du sport et de s’imprégner des valeurs du rugby telles que la cohésion, l’entraide ou encore le soutien. On commence petit à petit à mettre en place le plaquage pour la défense afin de pouvoir éventuellement rivaliser avec les autres équipes plus tard. On va essayer d’aller de plus en plus vers le niveau compétition pour qu’on puisse rivaliser avec les autres équipes féminines pour la saison 2023-2024”, explique Marc Amoretti, entraîneur du club. Il ajoute : “Il y a du très bon potentiel dans cette équipe. Deux joueuses ont déjà joué une année en métropole tandis que d’autres ont fait d’autres sports collectifs. On a notamment deux anciennes sportives de très haut niveau en métropole : une qui a fait partie d’une équipe d’ultimatum frisbee et une deuxième qui a joué au handball. Les autres filles sont aussi super compétitives et sportives dans leur métier parce qu’elles veulent exceller. Elles ont cet esprit de compétition qui va très bien avec le rugby.”
Pour information, le club de JRM recherche des joueuses de l’île afin d’intégrer son équipe féminine. “Je pense qu’il y a un énorme potentiel sur Moorea. On fait appel aux filles sportives ou moins sportives afin qu’elles viennent essayer le rugby. Elles ont l’opportunité de faire du sport et de trouver des valeurs qu’on retrouve en Polynésie comme la famille, la solidarité ou l’entraide. C’est dans le rugby qu’elles les trouveront”, conclut Marc Amoretti.
Isa Davezies, joueuse au Jeunesse rugby Moorea
“ On apprend toutes les unes des autres ”
“J’étais sportive de haut niveau auparavant. Je faisais de l’ultimate, qui est le sport collectif du frisbee. Je ne faisais pas beaucoup de sport depuis 6 mois. J’attendais impatiemment que la section féminine du club ouvre. J’ai rejoint l’équipe au mois de septembre avec beaucoup d’enthousiasme. Je ne suis pas déçue. Je n’ai jamais fait de rugby. C’est un sport très intéressant qui permet de développer des choses différentes par rapport aux autres disciplines sportives. On a le droit par exemple de courir avec la balle. Je ne pouvais pas courir avec le frisbee. Il y a donc des mécanismes ou des automatismes que je dois changer. C’est super instructif. Je pense que le fait de faire du sport collectif aide aussi quand même à comprendre la tactique et son positionnement sur le terrain. Je n’ai pas vraiment d’autres ambitions que de me faire plaisir et de refaire du sport au féminin. Je suis ravie d’avoir de nouvelles coéquipières. On apprend toutes les unes des autres.”
“ On apprend toutes les unes des autres ”
“J’étais sportive de haut niveau auparavant. Je faisais de l’ultimate, qui est le sport collectif du frisbee. Je ne faisais pas beaucoup de sport depuis 6 mois. J’attendais impatiemment que la section féminine du club ouvre. J’ai rejoint l’équipe au mois de septembre avec beaucoup d’enthousiasme. Je ne suis pas déçue. Je n’ai jamais fait de rugby. C’est un sport très intéressant qui permet de développer des choses différentes par rapport aux autres disciplines sportives. On a le droit par exemple de courir avec la balle. Je ne pouvais pas courir avec le frisbee. Il y a donc des mécanismes ou des automatismes que je dois changer. C’est super instructif. Je pense que le fait de faire du sport collectif aide aussi quand même à comprendre la tactique et son positionnement sur le terrain. Je n’ai pas vraiment d’autres ambitions que de me faire plaisir et de refaire du sport au féminin. Je suis ravie d’avoir de nouvelles coéquipières. On apprend toutes les unes des autres.”
Olivia Villatte, joueuse au Jeunesse rugby Moorea
“Les nanas ne viennent pas à l’entraînement pour rien”
“Mon mari jouait déjà au club. Je l’ai regardé avec enthousiasme et envie. J’avais déjà joué pendant une année il y a quatre ans de cela. Ce que j’aime dans ce sport, c’est le groupe, la combativité, l’esprit des femmes, leur détermination et leur persévérance. Les nanas ne viennent pas à l’entraînement pour rien ; elles viennent parce qu’elles ont très envie de s’engager dans l’activité. C’est un sport collectif qui est vraiment soudé et qui apporte énormément. Je me régale. Lors du tournoi, au mois de septembre, on s’est vachement amusées. On avait trois semaines d’entraînements seulement pour se préparer. On n’avait pas de remplaçantes. Cela a été dur, mais on s’est régalé. On a fait de notre mieux sans rien lâcher. On devra travailler sur la vitesse, le placement et le sens du jeu.”
“Les nanas ne viennent pas à l’entraînement pour rien”
“Mon mari jouait déjà au club. Je l’ai regardé avec enthousiasme et envie. J’avais déjà joué pendant une année il y a quatre ans de cela. Ce que j’aime dans ce sport, c’est le groupe, la combativité, l’esprit des femmes, leur détermination et leur persévérance. Les nanas ne viennent pas à l’entraînement pour rien ; elles viennent parce qu’elles ont très envie de s’engager dans l’activité. C’est un sport collectif qui est vraiment soudé et qui apporte énormément. Je me régale. Lors du tournoi, au mois de septembre, on s’est vachement amusées. On avait trois semaines d’entraînements seulement pour se préparer. On n’avait pas de remplaçantes. Cela a été dur, mais on s’est régalé. On a fait de notre mieux sans rien lâcher. On devra travailler sur la vitesse, le placement et le sens du jeu.”
Zoé Grihangne, joueuse au Jeunesse rugby Moorea
“Penser aux autres, ne pas être en solo"
“Le rugby me permet d’avoir une activité à coté du travail. Je voyais aussi mon chéri qui venait jouer. Vu qu’il s’amusait bien, je me suis dit que ça me ferait du bien d’apprendre un peu l’esprit d’équipe entre filles. C’est une chose que je n’avais pas du tout. Le challenge pour moi est d’apprendre l’esprit d’équipe. Il s’agit de penser aux autres, de ne pas être en solo… Tu vas gagner et faire du beau jeu si tu penses aux autres coéquipières. Je n’ai pas vraiment d’autres ambitions que de me remettre peut-être un peu en condition physique. Je pense que pour progresser, on doit travailler la vitesse, la communication, la coordination, la technique, le placement dans l’espace… Contrairement aux idées reçues, on ne se fait pas mal aux plaquages si on se laisse aller et si c’est fluide.”
“Penser aux autres, ne pas être en solo"
“Le rugby me permet d’avoir une activité à coté du travail. Je voyais aussi mon chéri qui venait jouer. Vu qu’il s’amusait bien, je me suis dit que ça me ferait du bien d’apprendre un peu l’esprit d’équipe entre filles. C’est une chose que je n’avais pas du tout. Le challenge pour moi est d’apprendre l’esprit d’équipe. Il s’agit de penser aux autres, de ne pas être en solo… Tu vas gagner et faire du beau jeu si tu penses aux autres coéquipières. Je n’ai pas vraiment d’autres ambitions que de me remettre peut-être un peu en condition physique. Je pense que pour progresser, on doit travailler la vitesse, la communication, la coordination, la technique, le placement dans l’espace… Contrairement aux idées reçues, on ne se fait pas mal aux plaquages si on se laisse aller et si c’est fluide.”