PAPEETE, 29 novembre 2016 - L’ouverture de la Maison du Canada à Papeete est reportée de plusieurs semaines et pourrait n’avoir lieu que mi-janvier 2017.
Son inauguration était annoncée pour le 28 novembre ; mais elle doit être remise à janvier prochain, suite à des contretemps. Le projet d’ouverture d’une Maison du Canada à Tahiti vient de goûter aux rigueurs de la réalité polynésienne. L’espace de 70 mètres carrés qui doit accueillir ce local de représentation, 25 rue Colette à Papeete au-dessus de la boutique Tahiti Pearl Market, devait être officiellement présenté à 18 heures, lundi. Mais, chantier en retard, mobilier absent, bail en attente de signature, le programme aura dû s’adapter à la réalité locale. "Il faut aller doucement, ici en Polynésie française : ce n’est pas comme au Canada", observait Mélinda Bodin, contactée mardi matin.
La veille au soir, l’impétueuse présidente de l’association des hôtels de famille de Tahiti et ses îles diffusait urbi et orbi un email en forme de coup de poing sur la table, dans lequel elle annonçait se désolidariser des "projets de M. Eric Douville". Mais le coup de sang est passé avec la nuit. "Il croyait pouvoir monter une société en trois jours et aménager le local en une semaine. Ce n’est pas faute de l’avoir prévenu : ici, les choses ne se font pas en donnant des ordres de loin", s'agace-t-elle encore mardi matin, à propos de l’optimisme du promoteur canadien du projet.
De son côté, Eric Douville a quitté le territoire mardi soir après un séjour de trois semaines, en assurant qu’il serait de retour à Tahiti, en janvier, pour l'ouverture de la Maison du Canada "le 10 ou le 15, nous devons encore fixer la date".
"Une maison du Canada à Tahiti ? Why not ?", continue de penser Mélinda Bodin : "beaucoup de canadiens nous visitent chaque année. Il est utile d’avoir un lieu pour les accueillir, les informer". L’association des pensions de famille rassemble près de 150 membres à travers la Polynésie. Chaque année, on estime entre 8000 et 8500 le nombre de Canadiens qui visitent le fenua. La future Maison du Canada doit également permettre d’informer les Tahitiens sur le départ pour Ottawa, Montréal ou Québec, comme servir de relais pour faciliter les démarches des investisseurs canadiens intéressés par la Polynésie ou de ceux d'ici souhaitant se développer là-bas.
"C’est une très bonne idée. Une bonne initiative pour la promotion de la Polynésie française", insiste-t-elle. Mais il faudra encore attendre un peu pour que le projet devienne réalité.
Son inauguration était annoncée pour le 28 novembre ; mais elle doit être remise à janvier prochain, suite à des contretemps. Le projet d’ouverture d’une Maison du Canada à Tahiti vient de goûter aux rigueurs de la réalité polynésienne. L’espace de 70 mètres carrés qui doit accueillir ce local de représentation, 25 rue Colette à Papeete au-dessus de la boutique Tahiti Pearl Market, devait être officiellement présenté à 18 heures, lundi. Mais, chantier en retard, mobilier absent, bail en attente de signature, le programme aura dû s’adapter à la réalité locale. "Il faut aller doucement, ici en Polynésie française : ce n’est pas comme au Canada", observait Mélinda Bodin, contactée mardi matin.
La veille au soir, l’impétueuse présidente de l’association des hôtels de famille de Tahiti et ses îles diffusait urbi et orbi un email en forme de coup de poing sur la table, dans lequel elle annonçait se désolidariser des "projets de M. Eric Douville". Mais le coup de sang est passé avec la nuit. "Il croyait pouvoir monter une société en trois jours et aménager le local en une semaine. Ce n’est pas faute de l’avoir prévenu : ici, les choses ne se font pas en donnant des ordres de loin", s'agace-t-elle encore mardi matin, à propos de l’optimisme du promoteur canadien du projet.
De son côté, Eric Douville a quitté le territoire mardi soir après un séjour de trois semaines, en assurant qu’il serait de retour à Tahiti, en janvier, pour l'ouverture de la Maison du Canada "le 10 ou le 15, nous devons encore fixer la date".
"Une maison du Canada à Tahiti ? Why not ?", continue de penser Mélinda Bodin : "beaucoup de canadiens nous visitent chaque année. Il est utile d’avoir un lieu pour les accueillir, les informer". L’association des pensions de famille rassemble près de 150 membres à travers la Polynésie. Chaque année, on estime entre 8000 et 8500 le nombre de Canadiens qui visitent le fenua. La future Maison du Canada doit également permettre d’informer les Tahitiens sur le départ pour Ottawa, Montréal ou Québec, comme servir de relais pour faciliter les démarches des investisseurs canadiens intéressés par la Polynésie ou de ceux d'ici souhaitant se développer là-bas.
"C’est une très bonne idée. Une bonne initiative pour la promotion de la Polynésie française", insiste-t-elle. Mais il faudra encore attendre un peu pour que le projet devienne réalité.
