N'Djamena, Tchad | AFP | vendredi 24/03/2017 - L'otage français enlevé jeudi dans l'est du Tchad se trouve au Soudan voisin, a déclaré vendredi à l'AFP le ministre tchadien de la Sécurité Ahmat Mahamat Bachir.
M. Bachir avait indiqué la veille que le Français, travaillant pour une compagnie minière, avait été "enlevé dans une localité située à 50 km de Goz Beida", à 200 km au sud d'Abéché.
Des forces mixtes tchadiennes et soudanaises recherchent l'otage français, selon le ministre qui n'a donné aucun autre détail sur le dossier.
"Nous faisons tout ce qui est notre possible en liaison avec les autorités tchadiennes pour obtenir sa libération", avait déclaré vendredi à Paris le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, interrogé par l'AFP.
"Cela montre que la situation dans les pays du Sahel reste instable. Nous menons à l'égard de cet otage les mêmes actions que nous avons menées antérieurement pour d'autres otages. On suit cela de très près", a également indiqué le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian sur la chaîne d'information continue CNews.
Le dernier enlèvement d'un Français au Tchad remonte au 9 novembre 2009. Laurent Meurice, un agronome français travaillant pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avait été kidnappé dans l'est du pays, une prise d'otage revendiquée par un groupe soudanais du Darfour, les "Aigles de libération de l'Afrique". Il avait été libéré le 6 février 2010, après 89 jours de détention.
Le Darfour, en proie à la guerre civile depuis 2003, est une province du Soudan frontalière du Tchad.
Le Tchad est un des principaux alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme. Il héberge à N'Djamena le QG de la force antiterroriste française Barkhane, qui mène avec 4.000 hommes des opérations dans cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso).
M. Bachir avait indiqué la veille que le Français, travaillant pour une compagnie minière, avait été "enlevé dans une localité située à 50 km de Goz Beida", à 200 km au sud d'Abéché.
Des forces mixtes tchadiennes et soudanaises recherchent l'otage français, selon le ministre qui n'a donné aucun autre détail sur le dossier.
"Nous faisons tout ce qui est notre possible en liaison avec les autorités tchadiennes pour obtenir sa libération", avait déclaré vendredi à Paris le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, interrogé par l'AFP.
"Cela montre que la situation dans les pays du Sahel reste instable. Nous menons à l'égard de cet otage les mêmes actions que nous avons menées antérieurement pour d'autres otages. On suit cela de très près", a également indiqué le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian sur la chaîne d'information continue CNews.
Le dernier enlèvement d'un Français au Tchad remonte au 9 novembre 2009. Laurent Meurice, un agronome français travaillant pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avait été kidnappé dans l'est du pays, une prise d'otage revendiquée par un groupe soudanais du Darfour, les "Aigles de libération de l'Afrique". Il avait été libéré le 6 février 2010, après 89 jours de détention.
Le Darfour, en proie à la guerre civile depuis 2003, est une province du Soudan frontalière du Tchad.
Le Tchad est un des principaux alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme. Il héberge à N'Djamena le QG de la force antiterroriste française Barkhane, qui mène avec 4.000 hommes des opérations dans cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso).