Tahiti, le 6 mars 2025 - La 7e édition des Conférences de la recherche a eu lieu ce jeudi sur le thème “Océan, mémoire, discontinuités et innovation : dialogues et relations entre société et écosystèmes”. Plusieurs intervenants ont présenté leurs travaux à l’université de la Polynésie française.
À propos des Conférences de la recherche Nabila Gaertner-Mazouni vice-présidente de la commission recherche de l’université explique : “Ces rencontres scientifiques annuelles sont l’occasion pour les chercheurs et enseignants-chercheurs de mieux se connaitre, de présenter leurs travaux et d’échanger avec les autres acteurs de Polynésie française.” Cet événement vient tout juste d’être labellisé “la mer en commun” dans le cadre de l’année de la mer 2025. “Nous avons reçu l’information mardi”, précise Nabila Gaertner-Mazouni.
Ce cycle de conférences a été organisé pour la 7e fois ce jeudi à l’université de la Polynésie française sur le thème : Océan, mémoire, discontinuités et innovation : dialogues et relations entre sociétés et écosystèmes. Une vingtaine d’interventions, “les plus larges possibles”, indique Nabila Gaertner-Mazouni, se sont enchaînées sur des sujets variés comme : De la terre à la mer : le continuum terre-mer sous pression anthropique en Polynésie ; la mer, le CEP et les essais nucléaires (1962-1996) ; le géosystème côtier : géographie du littoral et gestion sensée des rivages ; ou encore Chimiodiversité et valorisation des micros-algues polynésiennes.
L’océan, berceau de la vie
En écho à l’année de la mer, cette septième édition s’articule autour du thème central, de l’océan. Berceau de la vie, acteur majeur du climat et de la sécurité alimentaire, l’océan est perçu comme un continuum, un prolongement de la terre, mais aussi comme une source de discontinuités. L’Océan est non seulement un espace, mais aussi un lien entre les îles, les continents et les sociétés du Pacifique. À la fois réservoir d’énergie, espace convoité, réceptacle des pollutions, l’océan est aussi un vecteur de migrations où se rencontrent et se confrontent des notions de mémoire, d’innovation et de société.
Les Conférences recherche, ouvertes à tous, visent non seulement à mieux faire connaitre les forces de recherche présentes en Polynésie française mais aussi à organiser et structurer un dialogue avec l’ensemble des acteurs afin d’identifier des axes de travail et de collaboration innovants.
Au fil des ans, grâce à ces rencontres, des liens se sont tissés. La vice-présidente se réjouit des travaux et projets engagés sur différents sujets comme les risques d’érosions, les espèces envahissantes ou encore la pollution.
Pour aller plus loin
En plus de vouloir mettre en lien les acteurs de la recherche, Nabila Gaertner-Mazouni a à cœur de “réconcilier la recherche et les savoirs avec la société”. Elle a dans cette optique, avec Mirose Paia, maître de conférences en langue et littérature tahitienne à l’université, répondu à un appel à projet national intitulé Science avec et pour la société. Elle a présenté le projet Nārama qui a été labellisé fin 2024. Mené avec un ensemble de partenaires académiques, culturels, politiques, administratifs, associatif et, bien sûr avec les citoyens, Nārama est porté par l’université.
Le projet, en mobilisant des acteurs clés, participera à la diffusion de la culture scientifique et technique. Cette initiative valorisa la recherche et la science, ainsi que leurs enjeux auprès du plus grand nombre et notamment auprès des publics scolaires et éloignés. À ce titre, elle pilotera la Fête de la science sur l’ensemble des archipels polynésiens. Elle formera à la médiation, la communication ou la démarche scientifiques, valorisera l’actualité et l’expertise scientifique dans les médias et encouragera la participation citoyenne à la recherche. “On travaillera sur plusieurs axes en variant les formats pour que les chercheurs aillent à la rencontre de la société et vice-et-versa. On pourra par exemple proposer des conférences, mais aussi des cafés philo ou autres initiatives”, détaille Nabila Gaertner-Mazouni. La coordinatrice de ce projet a pris son poste en début de semaine. Un premier atelier sera organisé sous peu pour, dans un premier temps, présenter Nārama
À propos des Conférences de la recherche Nabila Gaertner-Mazouni vice-présidente de la commission recherche de l’université explique : “Ces rencontres scientifiques annuelles sont l’occasion pour les chercheurs et enseignants-chercheurs de mieux se connaitre, de présenter leurs travaux et d’échanger avec les autres acteurs de Polynésie française.” Cet événement vient tout juste d’être labellisé “la mer en commun” dans le cadre de l’année de la mer 2025. “Nous avons reçu l’information mardi”, précise Nabila Gaertner-Mazouni.
Ce cycle de conférences a été organisé pour la 7e fois ce jeudi à l’université de la Polynésie française sur le thème : Océan, mémoire, discontinuités et innovation : dialogues et relations entre sociétés et écosystèmes. Une vingtaine d’interventions, “les plus larges possibles”, indique Nabila Gaertner-Mazouni, se sont enchaînées sur des sujets variés comme : De la terre à la mer : le continuum terre-mer sous pression anthropique en Polynésie ; la mer, le CEP et les essais nucléaires (1962-1996) ; le géosystème côtier : géographie du littoral et gestion sensée des rivages ; ou encore Chimiodiversité et valorisation des micros-algues polynésiennes.
L’océan, berceau de la vie
En écho à l’année de la mer, cette septième édition s’articule autour du thème central, de l’océan. Berceau de la vie, acteur majeur du climat et de la sécurité alimentaire, l’océan est perçu comme un continuum, un prolongement de la terre, mais aussi comme une source de discontinuités. L’Océan est non seulement un espace, mais aussi un lien entre les îles, les continents et les sociétés du Pacifique. À la fois réservoir d’énergie, espace convoité, réceptacle des pollutions, l’océan est aussi un vecteur de migrations où se rencontrent et se confrontent des notions de mémoire, d’innovation et de société.
Les Conférences recherche, ouvertes à tous, visent non seulement à mieux faire connaitre les forces de recherche présentes en Polynésie française mais aussi à organiser et structurer un dialogue avec l’ensemble des acteurs afin d’identifier des axes de travail et de collaboration innovants.
Au fil des ans, grâce à ces rencontres, des liens se sont tissés. La vice-présidente se réjouit des travaux et projets engagés sur différents sujets comme les risques d’érosions, les espèces envahissantes ou encore la pollution.
Pour aller plus loin
En plus de vouloir mettre en lien les acteurs de la recherche, Nabila Gaertner-Mazouni a à cœur de “réconcilier la recherche et les savoirs avec la société”. Elle a dans cette optique, avec Mirose Paia, maître de conférences en langue et littérature tahitienne à l’université, répondu à un appel à projet national intitulé Science avec et pour la société. Elle a présenté le projet Nārama qui a été labellisé fin 2024. Mené avec un ensemble de partenaires académiques, culturels, politiques, administratifs, associatif et, bien sûr avec les citoyens, Nārama est porté par l’université.
Le projet, en mobilisant des acteurs clés, participera à la diffusion de la culture scientifique et technique. Cette initiative valorisa la recherche et la science, ainsi que leurs enjeux auprès du plus grand nombre et notamment auprès des publics scolaires et éloignés. À ce titre, elle pilotera la Fête de la science sur l’ensemble des archipels polynésiens. Elle formera à la médiation, la communication ou la démarche scientifiques, valorisera l’actualité et l’expertise scientifique dans les médias et encouragera la participation citoyenne à la recherche. “On travaillera sur plusieurs axes en variant les formats pour que les chercheurs aillent à la rencontre de la société et vice-et-versa. On pourra par exemple proposer des conférences, mais aussi des cafés philo ou autres initiatives”, détaille Nabila Gaertner-Mazouni. La coordinatrice de ce projet a pris son poste en début de semaine. Un premier atelier sera organisé sous peu pour, dans un premier temps, présenter Nārama