Washington, Etats-Unis | AFP | mercredi 01/11/2017 - Les personnes entre 40 et 60 ans qui présentent des signes d'inflammation dans le sang ont un risque accru de rétrécissement du volume cérébral en vieillissant, surtout dans les parties du cerveau affectées par la maladie d'Alzheimer, suggère une étude publiée mercredi.
De précédentes études avaient déjà révélé un lien entre la démence et l'inflammation, une réaction du système immunitaire au stress et à la maladie.
"Ces résultats laissent penser que l'inflammation à un âge moyen pourrait contribuer précocement à des changements dans le cerveau liés à la maladie d'Alzheimer et aux autres formes de démence", explique le Dr Keenan Walker de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), principal auteur de ces travaux parus dans la revue médicale américaine Neurology.
"Le processus qui aboutit à une perte de cellules cérébrales commence des décennies avant que les personnes aient le moindre symptôme, c'est important de comprendre ce phénomène qui va les affecter longtemps après", ajoute-t-il.
Les sujets qui ont des niveaux élevés d'inflammation et un rétrécissement cérébral ont également en moyenne des scores plus bas à des tests de mémoire.
Pour cette étude, les auteurs ont testé les niveaux de cinq marqueurs sanguins d'inflammation, dont le taux de globules blancs, de 1.633 personnes âgées en moyenne de 53 ans.
Quelque 24 ans plus tard, les participants ont été testés pour leur mémoire. Ils ont aussi passé un scanner du cerveau pour mesurer le volume de plusieurs zones cérébrales.
Comparé à des personnes sans signe d'inflammation, celles avec des niveaux élevés de trois ou plus bio-marqueurs inflammatoires avaient en moyenne une réduction de 5% du volume de leur hippocampe et d'autres zones cérébrales liées à la maladie d'Alzheimer.
L'étude montre également que l'impact sur le volume cérébral d'une seule augmentation d'un des cinq bio-marqueurs à un âge moyen était similaire des décennies plus tard aux effets d'une mutation du gène APOE qui accroît le risque d'Alzheimer.
Les personnes sans signe inflammatoire ont obtenu de meilleurs résultats à un test de mémoire, avec en moyenne environ 5,5 mots mémorisés sur une liste de dix, contre cinq mots pour les participants avec au moins trois bio-marqueurs d'inflammation élevés.
"Cette recherche pointe l'inflammation comme un indicateur potentiel précoce d'une dégénérescence du cerveau plus tard dans la vie mais on ne peut pas dire si l'inflammation en est la cause possible ou une réponse à d'autres processus pathologiques", analyse Carol Routledge, de l'institut de recherche britannique "Alzheimer's Research UK" qui n'a pas participé à l'étude.
De précédentes études avaient déjà révélé un lien entre la démence et l'inflammation, une réaction du système immunitaire au stress et à la maladie.
"Ces résultats laissent penser que l'inflammation à un âge moyen pourrait contribuer précocement à des changements dans le cerveau liés à la maladie d'Alzheimer et aux autres formes de démence", explique le Dr Keenan Walker de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), principal auteur de ces travaux parus dans la revue médicale américaine Neurology.
"Le processus qui aboutit à une perte de cellules cérébrales commence des décennies avant que les personnes aient le moindre symptôme, c'est important de comprendre ce phénomène qui va les affecter longtemps après", ajoute-t-il.
Les sujets qui ont des niveaux élevés d'inflammation et un rétrécissement cérébral ont également en moyenne des scores plus bas à des tests de mémoire.
Pour cette étude, les auteurs ont testé les niveaux de cinq marqueurs sanguins d'inflammation, dont le taux de globules blancs, de 1.633 personnes âgées en moyenne de 53 ans.
Quelque 24 ans plus tard, les participants ont été testés pour leur mémoire. Ils ont aussi passé un scanner du cerveau pour mesurer le volume de plusieurs zones cérébrales.
Comparé à des personnes sans signe d'inflammation, celles avec des niveaux élevés de trois ou plus bio-marqueurs inflammatoires avaient en moyenne une réduction de 5% du volume de leur hippocampe et d'autres zones cérébrales liées à la maladie d'Alzheimer.
L'étude montre également que l'impact sur le volume cérébral d'une seule augmentation d'un des cinq bio-marqueurs à un âge moyen était similaire des décennies plus tard aux effets d'une mutation du gène APOE qui accroît le risque d'Alzheimer.
Les personnes sans signe inflammatoire ont obtenu de meilleurs résultats à un test de mémoire, avec en moyenne environ 5,5 mots mémorisés sur une liste de dix, contre cinq mots pour les participants avec au moins trois bio-marqueurs d'inflammation élevés.
"Cette recherche pointe l'inflammation comme un indicateur potentiel précoce d'une dégénérescence du cerveau plus tard dans la vie mais on ne peut pas dire si l'inflammation en est la cause possible ou une réponse à d'autres processus pathologiques", analyse Carol Routledge, de l'institut de recherche britannique "Alzheimer's Research UK" qui n'a pas participé à l'étude.