NOUMEA, 10 novembre 2010 (AFP) - Prés de 300 dirigeants et analystes de l'industrie mondiale du nickel se réuniront à Nouméa en Nouvelle-Calédonie du 15 au 19 novembre pour faire le point sur ce marché, très dépendant de la croissance chinoise.
La Nouvelle-Calédonie, où se trouve un quart des ressources mondiales de ce minerai indispensable à la fabrication d'acier inoxydable, avait déjà accueilli cette rencontre en 2007.
Tous les acteurs majeurs de cette industrie seront représentés, à l'instar du français Eramet, opérateur historique du nickel calédonien, du brésilien Vale, du suisse Xstrata, du mastodonte minier anglo-australien BHP Billiton ou encore du russe Norilsk.
La sortie de la crise, avec en ligne de mire les perspectives de la demande chinoise, la première du monde, sera l'un des thèmes phares de ce rendez-vous.
L'évolution du secteur en Nouvelle-Calédonie sera aussi largement abordée. Cette conférence intervient à une période charnière pour l'archipel, qui est en train d'élaborer un "Schéma stratégique industriel pour le nickel".
Son objectif est de mettre en cohérence les activités minières et métallurgiques, qui se sont considérablement développées en Nouvelle-Calédonie, au cours de la dernière décennie.
Dans le nord, le chantier de l'usine Koniambo de Xstrata et de son partenaire local SMSP avance à grand pas. Au sud, le brésilien Vale met en route, avec difficultés, son usine hydrométallurgique innovante.
La Société le Nickel d'Eramet, qui fête ses cent ans cette année, est, elle, confrontée à des problèmes de compétitivité tandis que ses anciennes mines sont convoitées par la SMSP.
Cette dernière, gérée par les indépendantistes, a réussi son pari en s'associant avec le géant sud-coréen, Posco. L'usine de Gwangyang (Corée), inaugurée en novembre 2008, a rapidement atteint son objectif de production de 30.000 tonnes, et le site, détenu à 51% par SMSP et 49% par Posco, continue de monter en puissance.
La Nouvelle-Calédonie est appelée dans les prochaines années à devenir le deuxième producteur mondial de nickel, avec plus de 200.000 tonnes annuelles.
cw/mad/cgd
La Nouvelle-Calédonie, où se trouve un quart des ressources mondiales de ce minerai indispensable à la fabrication d'acier inoxydable, avait déjà accueilli cette rencontre en 2007.
Tous les acteurs majeurs de cette industrie seront représentés, à l'instar du français Eramet, opérateur historique du nickel calédonien, du brésilien Vale, du suisse Xstrata, du mastodonte minier anglo-australien BHP Billiton ou encore du russe Norilsk.
La sortie de la crise, avec en ligne de mire les perspectives de la demande chinoise, la première du monde, sera l'un des thèmes phares de ce rendez-vous.
L'évolution du secteur en Nouvelle-Calédonie sera aussi largement abordée. Cette conférence intervient à une période charnière pour l'archipel, qui est en train d'élaborer un "Schéma stratégique industriel pour le nickel".
Son objectif est de mettre en cohérence les activités minières et métallurgiques, qui se sont considérablement développées en Nouvelle-Calédonie, au cours de la dernière décennie.
Dans le nord, le chantier de l'usine Koniambo de Xstrata et de son partenaire local SMSP avance à grand pas. Au sud, le brésilien Vale met en route, avec difficultés, son usine hydrométallurgique innovante.
La Société le Nickel d'Eramet, qui fête ses cent ans cette année, est, elle, confrontée à des problèmes de compétitivité tandis que ses anciennes mines sont convoitées par la SMSP.
Cette dernière, gérée par les indépendantistes, a réussi son pari en s'associant avec le géant sud-coréen, Posco. L'usine de Gwangyang (Corée), inaugurée en novembre 2008, a rapidement atteint son objectif de production de 30.000 tonnes, et le site, détenu à 51% par SMSP et 49% par Posco, continue de monter en puissance.
La Nouvelle-Calédonie est appelée dans les prochaines années à devenir le deuxième producteur mondial de nickel, avec plus de 200.000 tonnes annuelles.
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