Photo d'illustration
Par Frédéric PRÉCLOUX, D.C.(Doctor of Chiropractic) Chiropracteur diplômé de Los Angeles (1986).
Après la lecture d’un tel titre, vous vous êtes probablement classé sans hésiter dans l’une des 2 catégories fatidiques : Celle des personnes raides qui constitue la majorité, ou celle des souples qui représente les “happy fews”.
Eh c’est bien normal, car depuis l’école et ses cours de sport, on sait à quelle catégorie on appartient ! La bonne nouvelle est : Ce n’est pas parce que vous êtes raide, que vous devrez forcément mourir dans cet état. Après tout, nous avons toute la mort pour profiter de cette fameuse « raideur cadavérique ». Pour l’heure, je vais vous démontrer les avantages d’être souple, et surtout, qu’il n’est jamais trop tard pour envisager de le devenir…
La catégorie des personnes maîtrisant à la fois l’art de la posture, ainsi que celui de la souplesse, s’avère sans conteste, celle des danseurs pratiquant la danse classique de manière professionnelle, comme par exemple, les danseurs de l’Opéra de Paris. Que l’on regarde une danseuse étoile évoluer lors d’un spectacle de ballet, ou qu’on l’observe simplement marcher sur un plateau de télévision, on est forcément frappé par quelque chose de pratiquement indicible, qui témoigne à la fois d’une silhouette élégante, alliant l’harmonie des formes à la souplesse, je veux parler de la grâce.
A notre naissance, nous faisions tous partie de la catégorie des souples. En effet, placer les pieds d’un nourrisson derrière sa tête ne se fait-il pas avec une facilité déconcertante ?
Autrement dit, nous avons tous commencés souples, et la plupart d’entre nous sommes devenus raides ! Ou plutôt, nous nous sommes laissés gagnés par la raideur… Car si, comme les danseurs de l’Opéra, nous avions commencé les étirements dès l’âge de 4 ans, nous ne serions jamais devenus raides.
Quoiqu’il en soit, l’ensemble des articulations d’un petit enfant manifeste une souplesse exemplaire. Par ailleurs, cet enfant fait preuve d’une activité débordante, et enfin, l’enfant a toute la vie devant lui. Le vieillard, quant à lui, est au comble de sa raideur, il fait pitié à voir, et s’avère malheureusement, au bord du gouffre !
On peut donc constater qu’il existe un lien entre la raideur et la mort. Donc, la souplesse serait synonyme de jeunesse, tandis que la raideur serait synonyme de vieillesse. C’est pourquoi, il n’est pas illogique de se poser la question suivante : Aurais-je imperceptiblement laissé la raideur s’immiscer en moi ?
Dans le règne animal, les maîtres de la souplesse sont représentés par les félins. L’exemple type que nous avons devant les yeux au quotidien, est le chat.
Les chats étirent leur colonne vertébrale de nombreuses fois par jour, ils sont l’exemple même de l’agilité et de la flexibilité.
Mais pourquoi un chat s’étire t-il ? Se dit-il : Tiens, c’est l’heure de mon cours de stretching ; il faut que je m’étire ! Bien sûr que non. C’est donc l’Intelligence Innée du corps du chat qui lui suggère de s’étirer. Et le chat s’étire, car le chat écoute la petite voix de sa sagesse intérieure. Il en va de même pour les petits enfants, et les bébés qui s’étirent et qui sont tellement mignons lorsqu’ils le font.
Mais alors, pourquoi l’être humain s’arrête t-il de s’étirer à un moment donné de son existence. A cause de l’éducation ! Quel est l’individu à qui l’on a jamais dit : « On ne s’étire pas en classe, on ne s’étire pas non plus à table, car c’est mal poli… ».
A partir de ce moment là, c’est la partie intellectuelle, raisonnée de notre cerveau (qui ne représente que 10% du fonctionnement de celui-ci), qui va gérer notre vie.
L’intelligence Innée du corps (celle-la même qui régit le chat), va se trouver dès lors, totalement ignorée et mise à l’écart.
Moralité : à partir de la petite enfance, non seulement on nous empêche de nous étirer, mais on nous empêche surtout d’être à l’écoute de notre corps : (on ne baille pas non plus, … ferme ta bouche !). Eh c’est pourquoi la plupart d’entre nous sommes devenus raides, exceptés ceux qui sont souples de nature, ou ceux qui ont entretenus leur souplesse au travers de leurs activités sportives : Danse, yoga, gymnastique, natation, arts martiaux…
Pour éviter d’aller vers la raideur et vers la mort ; étirons nous !
« Oui, mais ça me fait mal quand je m’étire, c’est pour ça que je ne m’étire pas… ». Lorsque l’on s’est fixé d’atteindre un but, il est nécessaire de s’imposer une certaine autodiscipline, afin de ne pas se laisser perturber par la première sensation douloureuse rencontrée. En effet, non seulement la douleur est nécessaire au progrès, mais elle doit vous inciter à vous surpasser : « Je suis courageux, car je mérite de devenir souple, le chat est mon exemple, c’est pourquoi je veux me féliniser ! »
Voici un test de souplesse : Penchez-vous jambes tendues, les doigts dirigés vers le sol. Si vous ne parvenez pas à l’atteindre, c’est qu’il faut travailler votre souplesse. Dans ce cas, demandez à quelqu’un de mesurer la distance du bout de vos doigts au sol.
Il y a quelques années j’ai eu un patient de 63 ans qui était à 66 cm du sol…Il semblait désespéré de sa raideur, d’autant qu’il ne se souvenait pas, avoir jamais pu l’atteindre.
Dans son cas, avec 10 minutes de travail quotidien, il a touché le sol en un peu plus de deux mois. A ce moment là, il m’a dit : est-ce qu’il vous paraît du domaine du possible que je puisse un jour toucher les mains à plat ? Il s’était dès lors fixé un objectif, et quelques semaines plus tard, il touchait effectivement le sol les mains à plat, sans échauffement.
Un but comme celui-ci est atteint grâce à la conjonction des 3 facteurs suivants : Au départ un rêve, une bonne technique ensuite, mais surtout une croyance en son rêve frisant l’obsession, afin de ne pas déroger à la régularité de ses séances d’assouplissement. Vous voyez, tout le monde peut effectivement gagner en souplesse. D’ailleurs, il y a toujours plus raide que soi…
Pour les sportifs qui utilisent leurs muscles de façon intensive, il est impératif de s’étirer. En théorie, un muscle au repos se doit d’être plus long. Mais, si ce muscle s’avère raccourci par un entraînement trop intense, les contractures musculaires, non seulement ne vont plus s’évacuer, mais l’influx nerveux sera bloqué ou ralenti par celles-ci, et ces même muscles ne pourront fonctionner qu’à un pourcentage de leur maximum…
Le sportif, malgré son surentraînement, sera moins performant que son concurrent qui s’étire. Sans compter que sur le long terme, si les muscles sont trop courts, les articulations vont fonctionner en étant comprimées, et vont de ce fait, s’user prématurément : C’est la fameuse arthrose qui finit par souder les vertèbres. Un sportif qui ne s’étire pas, loin d’allonger la durée de sa vie, va au devant de douleurs physiques, alternées par des périodes de regrets amers.
Les bienfaits des étirements sur l’arbre de vie :
Notre colonne vertébrale, au fil des ans, perd de sa flexibilité pour toutes les raisons que nous venons de souligner. En qualité de personne responsable de sa santé et de sa vie, il est de notre responsabilité d’entretenir, ou de récupérer de la souplesse vertébrale.
En effet, en pratiquant des exercices d’étirements vertébraux de manière régulière, outre le plaisir immédiat que cela procure, nous permettons à notre système nerveux d’être lui aussi plus flexible, et donc, plus performant. Gardons toujours en tête, que notre système nerveux est le chef d’orchestre et le producteur de notre vie dans notre corps.
Etirer sa colonne au quotidien : redonne le sourire, améliore la concentration et la mémoire, augmente le niveau d’énergie, permet de diminuer le temps de sommeil la nuit (c’est le point en commun avec la sieste), permet d’avoir une vie sociale plus fournie, bref cela permet de vivre plus intensément. C’est pourquoi, à tous les vitalistes de la terre, je dis : étirons nous !
Il n’y a pas si longtemps, et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un homme de 100 ans a fini le marathon de Toronto le 16 octobre 2011 en un peu plus de 8 heures : Chapeau ! Nul doute que pour en arriver là, il y eu en premier lieu une vision, un objectif, et un entrainement régulier car discipliné. Nous pouvons, nous aussi apprendre à nous dépasser, et ainsi faire honneur à cet homme précurseur. Devenons à notre tour, nous aussi, des vieillards dignes, des vieillards droits, mais surtout, des vieillards dynamiques jusqu’au bout de la vie…
P.S. : Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le transmettre à vos amis, votre famille ou vos collègues, susceptibles également d’apprécier les informations qu’il contient.
Tel : 40 42 23 30 – Website : chiropratiquedoucetahiti.pf
Après la lecture d’un tel titre, vous vous êtes probablement classé sans hésiter dans l’une des 2 catégories fatidiques : Celle des personnes raides qui constitue la majorité, ou celle des souples qui représente les “happy fews”.
Eh c’est bien normal, car depuis l’école et ses cours de sport, on sait à quelle catégorie on appartient ! La bonne nouvelle est : Ce n’est pas parce que vous êtes raide, que vous devrez forcément mourir dans cet état. Après tout, nous avons toute la mort pour profiter de cette fameuse « raideur cadavérique ». Pour l’heure, je vais vous démontrer les avantages d’être souple, et surtout, qu’il n’est jamais trop tard pour envisager de le devenir…
La catégorie des personnes maîtrisant à la fois l’art de la posture, ainsi que celui de la souplesse, s’avère sans conteste, celle des danseurs pratiquant la danse classique de manière professionnelle, comme par exemple, les danseurs de l’Opéra de Paris. Que l’on regarde une danseuse étoile évoluer lors d’un spectacle de ballet, ou qu’on l’observe simplement marcher sur un plateau de télévision, on est forcément frappé par quelque chose de pratiquement indicible, qui témoigne à la fois d’une silhouette élégante, alliant l’harmonie des formes à la souplesse, je veux parler de la grâce.
A notre naissance, nous faisions tous partie de la catégorie des souples. En effet, placer les pieds d’un nourrisson derrière sa tête ne se fait-il pas avec une facilité déconcertante ?
Autrement dit, nous avons tous commencés souples, et la plupart d’entre nous sommes devenus raides ! Ou plutôt, nous nous sommes laissés gagnés par la raideur… Car si, comme les danseurs de l’Opéra, nous avions commencé les étirements dès l’âge de 4 ans, nous ne serions jamais devenus raides.
Quoiqu’il en soit, l’ensemble des articulations d’un petit enfant manifeste une souplesse exemplaire. Par ailleurs, cet enfant fait preuve d’une activité débordante, et enfin, l’enfant a toute la vie devant lui. Le vieillard, quant à lui, est au comble de sa raideur, il fait pitié à voir, et s’avère malheureusement, au bord du gouffre !
On peut donc constater qu’il existe un lien entre la raideur et la mort. Donc, la souplesse serait synonyme de jeunesse, tandis que la raideur serait synonyme de vieillesse. C’est pourquoi, il n’est pas illogique de se poser la question suivante : Aurais-je imperceptiblement laissé la raideur s’immiscer en moi ?
Dans le règne animal, les maîtres de la souplesse sont représentés par les félins. L’exemple type que nous avons devant les yeux au quotidien, est le chat.
Les chats étirent leur colonne vertébrale de nombreuses fois par jour, ils sont l’exemple même de l’agilité et de la flexibilité.
Mais pourquoi un chat s’étire t-il ? Se dit-il : Tiens, c’est l’heure de mon cours de stretching ; il faut que je m’étire ! Bien sûr que non. C’est donc l’Intelligence Innée du corps du chat qui lui suggère de s’étirer. Et le chat s’étire, car le chat écoute la petite voix de sa sagesse intérieure. Il en va de même pour les petits enfants, et les bébés qui s’étirent et qui sont tellement mignons lorsqu’ils le font.
Mais alors, pourquoi l’être humain s’arrête t-il de s’étirer à un moment donné de son existence. A cause de l’éducation ! Quel est l’individu à qui l’on a jamais dit : « On ne s’étire pas en classe, on ne s’étire pas non plus à table, car c’est mal poli… ».
A partir de ce moment là, c’est la partie intellectuelle, raisonnée de notre cerveau (qui ne représente que 10% du fonctionnement de celui-ci), qui va gérer notre vie.
L’intelligence Innée du corps (celle-la même qui régit le chat), va se trouver dès lors, totalement ignorée et mise à l’écart.
Moralité : à partir de la petite enfance, non seulement on nous empêche de nous étirer, mais on nous empêche surtout d’être à l’écoute de notre corps : (on ne baille pas non plus, … ferme ta bouche !). Eh c’est pourquoi la plupart d’entre nous sommes devenus raides, exceptés ceux qui sont souples de nature, ou ceux qui ont entretenus leur souplesse au travers de leurs activités sportives : Danse, yoga, gymnastique, natation, arts martiaux…
Pour éviter d’aller vers la raideur et vers la mort ; étirons nous !
« Oui, mais ça me fait mal quand je m’étire, c’est pour ça que je ne m’étire pas… ». Lorsque l’on s’est fixé d’atteindre un but, il est nécessaire de s’imposer une certaine autodiscipline, afin de ne pas se laisser perturber par la première sensation douloureuse rencontrée. En effet, non seulement la douleur est nécessaire au progrès, mais elle doit vous inciter à vous surpasser : « Je suis courageux, car je mérite de devenir souple, le chat est mon exemple, c’est pourquoi je veux me féliniser ! »
Voici un test de souplesse : Penchez-vous jambes tendues, les doigts dirigés vers le sol. Si vous ne parvenez pas à l’atteindre, c’est qu’il faut travailler votre souplesse. Dans ce cas, demandez à quelqu’un de mesurer la distance du bout de vos doigts au sol.
Il y a quelques années j’ai eu un patient de 63 ans qui était à 66 cm du sol…Il semblait désespéré de sa raideur, d’autant qu’il ne se souvenait pas, avoir jamais pu l’atteindre.
Dans son cas, avec 10 minutes de travail quotidien, il a touché le sol en un peu plus de deux mois. A ce moment là, il m’a dit : est-ce qu’il vous paraît du domaine du possible que je puisse un jour toucher les mains à plat ? Il s’était dès lors fixé un objectif, et quelques semaines plus tard, il touchait effectivement le sol les mains à plat, sans échauffement.
Un but comme celui-ci est atteint grâce à la conjonction des 3 facteurs suivants : Au départ un rêve, une bonne technique ensuite, mais surtout une croyance en son rêve frisant l’obsession, afin de ne pas déroger à la régularité de ses séances d’assouplissement. Vous voyez, tout le monde peut effectivement gagner en souplesse. D’ailleurs, il y a toujours plus raide que soi…
Pour les sportifs qui utilisent leurs muscles de façon intensive, il est impératif de s’étirer. En théorie, un muscle au repos se doit d’être plus long. Mais, si ce muscle s’avère raccourci par un entraînement trop intense, les contractures musculaires, non seulement ne vont plus s’évacuer, mais l’influx nerveux sera bloqué ou ralenti par celles-ci, et ces même muscles ne pourront fonctionner qu’à un pourcentage de leur maximum…
Le sportif, malgré son surentraînement, sera moins performant que son concurrent qui s’étire. Sans compter que sur le long terme, si les muscles sont trop courts, les articulations vont fonctionner en étant comprimées, et vont de ce fait, s’user prématurément : C’est la fameuse arthrose qui finit par souder les vertèbres. Un sportif qui ne s’étire pas, loin d’allonger la durée de sa vie, va au devant de douleurs physiques, alternées par des périodes de regrets amers.
Les bienfaits des étirements sur l’arbre de vie :
Notre colonne vertébrale, au fil des ans, perd de sa flexibilité pour toutes les raisons que nous venons de souligner. En qualité de personne responsable de sa santé et de sa vie, il est de notre responsabilité d’entretenir, ou de récupérer de la souplesse vertébrale.
En effet, en pratiquant des exercices d’étirements vertébraux de manière régulière, outre le plaisir immédiat que cela procure, nous permettons à notre système nerveux d’être lui aussi plus flexible, et donc, plus performant. Gardons toujours en tête, que notre système nerveux est le chef d’orchestre et le producteur de notre vie dans notre corps.
Etirer sa colonne au quotidien : redonne le sourire, améliore la concentration et la mémoire, augmente le niveau d’énergie, permet de diminuer le temps de sommeil la nuit (c’est le point en commun avec la sieste), permet d’avoir une vie sociale plus fournie, bref cela permet de vivre plus intensément. C’est pourquoi, à tous les vitalistes de la terre, je dis : étirons nous !
Il n’y a pas si longtemps, et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un homme de 100 ans a fini le marathon de Toronto le 16 octobre 2011 en un peu plus de 8 heures : Chapeau ! Nul doute que pour en arriver là, il y eu en premier lieu une vision, un objectif, et un entrainement régulier car discipliné. Nous pouvons, nous aussi apprendre à nous dépasser, et ainsi faire honneur à cet homme précurseur. Devenons à notre tour, nous aussi, des vieillards dignes, des vieillards droits, mais surtout, des vieillards dynamiques jusqu’au bout de la vie…
P.S. : Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le transmettre à vos amis, votre famille ou vos collègues, susceptibles également d’apprécier les informations qu’il contient.
Tel : 40 42 23 30 – Website : chiropratiquedoucetahiti.pf