Ecully, France | AFP | mardi 13/06/2017 - Ils veulent se reconvertir, monter leur entreprise ou expérimenter de nouvelles technologies appliquées à l'agriculture: dans une ferme-pilote en banlieue de Lyon, professionnels et particuliers s'essaient à l'hydroponie verticale, à l'occasion des Journées nationales de l'agriculture urbaine.
Ils étaient une dizaine mardi, sous une serre où le thermomètre affichait 45° installée dans le domaine agricole de Centre de formation et de promotion horticole d’Ecully, à s'affairer au milieu de colonnes blanches suspendues, d'où sortent salades, plantes aromatiques et fraises.
"C'est le côté technologique, un peu rigolo et +geek+ que je trouve intéressant", explique Frédéric Henry, 38 ans, en reconversion après des années passées dans l'informatique.
Les mains pleines de terre, ce père de 38 ans décortique des pousses de plantes aromatiques, entourés d'un apiculteur algérien et d'étudiants québécois, également désireux de découvrir de nouvelles méthodes d'agriculture, pour diversifier leur exploitation ou monter leur entreprise.
"Il s'agit d'hydroponie verticale, qui augmente la surface de culture" par rapport aux cultures à l'horizontale, explique Eric Dargent, fondateur de Refarmers, une start-up lyonnaise qui commercialise en Europe et au Maghreb cette technologie brevetée aux Etats-Unis en 2012.
Les plantes, sans terre, sont insérées entre deux couches de mousse en plastique recyclé enrobé de silicone, dans une armature d'environ un mètre cinquante à la verticale. Un léger filet d'eau, enrichi d'engrais, les irrigue en permanence, grâce à une pompe.
"On essaie d'aller vers plus de choses organiques", poursuit M. Dargent, installé à côté d'un poulailler où des paons cherchent l'ombre.
Fondée en 2015 après l'achat de la licence américaine, l'entreprise organisait pour la première fois une formation, dans le cadre des journées nationales de l’agriculture urbaine tenues jeudi et vendredi à Lyon.
Félix Boiron, étudiant en licence de sciences de l'environnement en Angleterre, s'est inscrit il y a quelques jours, alors qu'il était de passage chez ses parents à quelques kilomètres de là.
"Je pense à l'après, pour me spécialiser", éventuellement dans l'agriculture urbaine, explique-t-il.
"Ca m'a l'air plus simple et rapide" que l'agriculture traditionnelle, estime-t-il, en glissant la mousse piquée de jeunes pousses de coriandre dans l'ossature.
"C'est un marché qui reste très émergent", reconnaît Eric Dargent, alors que sa société n'est pas encore à l'équilibre, avec 80.000 euros de chiffre d'affaires et une quarantaine de clients en Europe du Nord et du Sud, essentiellement des professionnels.
Ils étaient une dizaine mardi, sous une serre où le thermomètre affichait 45° installée dans le domaine agricole de Centre de formation et de promotion horticole d’Ecully, à s'affairer au milieu de colonnes blanches suspendues, d'où sortent salades, plantes aromatiques et fraises.
"C'est le côté technologique, un peu rigolo et +geek+ que je trouve intéressant", explique Frédéric Henry, 38 ans, en reconversion après des années passées dans l'informatique.
Les mains pleines de terre, ce père de 38 ans décortique des pousses de plantes aromatiques, entourés d'un apiculteur algérien et d'étudiants québécois, également désireux de découvrir de nouvelles méthodes d'agriculture, pour diversifier leur exploitation ou monter leur entreprise.
"Il s'agit d'hydroponie verticale, qui augmente la surface de culture" par rapport aux cultures à l'horizontale, explique Eric Dargent, fondateur de Refarmers, une start-up lyonnaise qui commercialise en Europe et au Maghreb cette technologie brevetée aux Etats-Unis en 2012.
Les plantes, sans terre, sont insérées entre deux couches de mousse en plastique recyclé enrobé de silicone, dans une armature d'environ un mètre cinquante à la verticale. Un léger filet d'eau, enrichi d'engrais, les irrigue en permanence, grâce à une pompe.
"On essaie d'aller vers plus de choses organiques", poursuit M. Dargent, installé à côté d'un poulailler où des paons cherchent l'ombre.
Fondée en 2015 après l'achat de la licence américaine, l'entreprise organisait pour la première fois une formation, dans le cadre des journées nationales de l’agriculture urbaine tenues jeudi et vendredi à Lyon.
Félix Boiron, étudiant en licence de sciences de l'environnement en Angleterre, s'est inscrit il y a quelques jours, alors qu'il était de passage chez ses parents à quelques kilomètres de là.
"Je pense à l'après, pour me spécialiser", éventuellement dans l'agriculture urbaine, explique-t-il.
"Ca m'a l'air plus simple et rapide" que l'agriculture traditionnelle, estime-t-il, en glissant la mousse piquée de jeunes pousses de coriandre dans l'ossature.
"C'est un marché qui reste très émergent", reconnaît Eric Dargent, alors que sa société n'est pas encore à l'équilibre, avec 80.000 euros de chiffre d'affaires et une quarantaine de clients en Europe du Nord et du Sud, essentiellement des professionnels.