WASHINGTON, 14 avr 2013 (AFP) - Quatre ans et demi après l'Europe, les Etats-Unis s'apprêtent à donner accès en ligne à de larges pans de leur culture et de leur histoire, avec un prototype de bibliothèque numérique qui offrira une solution autre que Google pour trouver ce patrimoine sur internet.
Selon son directeur, Dan Cohen, la Librairie publique numérique d'Amérique (DPLA) est "le plus grand projet numérique historique de tous les temps".
Parmi les premiers documents qui seront mis à disposition à partir de jeudi, les visiteurs pourront voir des lettres signées par le premier président américain George Washington, une copie de la Déclaration d'Indépendance de la main de son principal auteur Thomas Jefferson, ou des images (ambrotypes ou daguerréotypes) d'un autre président célèbre, Abraham Lincoln.
"Nous rassemblons les plus riches des archives et des musées d'Amérique, et y facilitons les recherches pour les enseignants, les universitaires, les journalistes et les autres", a expliqué Dan Cohen à l'AFP.
Hébergée à l'adresse dp.la, la DPLA a été créée sous l'impulsion du Centre Berkman pour l'internet et la société de l'Université Harvard.
Elle s'inspire du modèle d'Europeana, la bibliothèque en ligne européenne ouverte fin 2008, avec laquelle elle prévoit d'ailleurs de coopérer.
Les deux bibliothèques ont ainsi un projet commun pour raconter l'histoire des immigrés européens aux Etats-Unis aux XIXe et XXe siècles au travers de photographies, manuscrits et autres documents.
La bibliothèque américaine va démarrer avec un catalogue de 2 millions de pièces, dont des versions numérisées de photos, livres, manuscrits ou autres objets du prestigieux institut Smithsonian ou de musées, bibliothèques et autres institutions historiques à travers le pays.
"beaucoup plus complète" que Google Books
Ce volume est comparable à celui d'Europeana à son lancement. La bibliothèque européenne a depuis porté le nombre de pièces dans son inventaire à plus de 22 millions.
Le géant de l'internet Google a lui aussi lancé fin 2004 une gigantesque bibliothèque numérique, Google Books, pour laquelle il a entrepris de numériser des millions de livres, non sans susciter des polémiques notamment sur la protection des droits d'auteurs.
M. Cohen assure que la DPLA sera à terme "beaucoup plus complète" que Google Books, avec "tout un éventail de matériaux incluant de la musique, des photographies, toutes sortes d'arts, des manuscrits".
Et elle ne fera pas non plus double emploi avec le site du géant de l'internet, car elle va aussi "explorer des modèles pour le prêt en ligne d'oeuvres encore protégées par les droits d'auteurs", précise-t-il.
La bibliothèque se veut selon lui "une plateforme sur la base de laquelle d'autres personnes pourront construire quelque chose", en particulier les concepteurs de logiciels et les chercheurs.
Ces derniers pourront l'utiliser comme un portail de recherche. Elle leur donnera accès à beaucoup de documents et de pièces qui ne sont pas disponibles avec une recherche traditionnelle sur internet via des sites comme Google, par exemple des documents "qui dorment dans les disques durs" de sociétés historiques ou de musées locaux, souligne M. Cohen.
Il insiste sur le fait que le contenu de la bibliothèque sera proposé en ligne "de manière ouverte et sans portail d'accès payant".
Le site sera aussi adapté à une consultation sur un appareil mobile, et permettra aux gens d'utiliser leur localisation pour "trouver des choses dans leur zone" ou chercher "à quoi la ville de New York ressemblait dans les années 1840", dit-il.
Selon son directeur, Dan Cohen, la Librairie publique numérique d'Amérique (DPLA) est "le plus grand projet numérique historique de tous les temps".
Parmi les premiers documents qui seront mis à disposition à partir de jeudi, les visiteurs pourront voir des lettres signées par le premier président américain George Washington, une copie de la Déclaration d'Indépendance de la main de son principal auteur Thomas Jefferson, ou des images (ambrotypes ou daguerréotypes) d'un autre président célèbre, Abraham Lincoln.
"Nous rassemblons les plus riches des archives et des musées d'Amérique, et y facilitons les recherches pour les enseignants, les universitaires, les journalistes et les autres", a expliqué Dan Cohen à l'AFP.
Hébergée à l'adresse dp.la, la DPLA a été créée sous l'impulsion du Centre Berkman pour l'internet et la société de l'Université Harvard.
Elle s'inspire du modèle d'Europeana, la bibliothèque en ligne européenne ouverte fin 2008, avec laquelle elle prévoit d'ailleurs de coopérer.
Les deux bibliothèques ont ainsi un projet commun pour raconter l'histoire des immigrés européens aux Etats-Unis aux XIXe et XXe siècles au travers de photographies, manuscrits et autres documents.
La bibliothèque américaine va démarrer avec un catalogue de 2 millions de pièces, dont des versions numérisées de photos, livres, manuscrits ou autres objets du prestigieux institut Smithsonian ou de musées, bibliothèques et autres institutions historiques à travers le pays.
"beaucoup plus complète" que Google Books
Ce volume est comparable à celui d'Europeana à son lancement. La bibliothèque européenne a depuis porté le nombre de pièces dans son inventaire à plus de 22 millions.
Le géant de l'internet Google a lui aussi lancé fin 2004 une gigantesque bibliothèque numérique, Google Books, pour laquelle il a entrepris de numériser des millions de livres, non sans susciter des polémiques notamment sur la protection des droits d'auteurs.
M. Cohen assure que la DPLA sera à terme "beaucoup plus complète" que Google Books, avec "tout un éventail de matériaux incluant de la musique, des photographies, toutes sortes d'arts, des manuscrits".
Et elle ne fera pas non plus double emploi avec le site du géant de l'internet, car elle va aussi "explorer des modèles pour le prêt en ligne d'oeuvres encore protégées par les droits d'auteurs", précise-t-il.
La bibliothèque se veut selon lui "une plateforme sur la base de laquelle d'autres personnes pourront construire quelque chose", en particulier les concepteurs de logiciels et les chercheurs.
Ces derniers pourront l'utiliser comme un portail de recherche. Elle leur donnera accès à beaucoup de documents et de pièces qui ne sont pas disponibles avec une recherche traditionnelle sur internet via des sites comme Google, par exemple des documents "qui dorment dans les disques durs" de sociétés historiques ou de musées locaux, souligne M. Cohen.
Il insiste sur le fait que le contenu de la bibliothèque sera proposé en ligne "de manière ouverte et sans portail d'accès payant".
Le site sera aussi adapté à une consultation sur un appareil mobile, et permettra aux gens d'utiliser leur localisation pour "trouver des choses dans leur zone" ou chercher "à quoi la ville de New York ressemblait dans les années 1840", dit-il.