L'artiste "Remy Zebrowski" sur l'une de ses dernières créations. Crédit : Remy Zebrowski
Tahiti, le 22 mai 2024 - Remy Zebrowski (de son nom d’artiste) est une passionnée de peinture, de nature et de culture. D’origine polynésienne, celle qui a grandi ici et ailleurs expose pour la première fois à Tahiti, jusqu’au 23 mai au salon de thé Vahinerii de Papeete.
L’exposition se nomme “S’Enracine”. Sept toiles, et une sémantique importante, pour celle qui rend hommage aux plantes du monde entier dans ses tableaux. Souvent relégués au deuxième plan, voire au troisième, l’artiste peintre décide, elle, de sélectionner un sujet végétal et “de le mettre en valeur”. Passionnée par la place qu’occupent les plantes dans la culture, les mythes des différents endroits qu’elle a sillonnés, mais aussi par leurs propriétés médicinales, thérapeutiques, Remy Zebrowski en fait les sujets principaux de ses œuvres.
Au-delà des végétaux, le nom de l’exposition est un clin d’œil aux racines humaines, au fait de “s’enraciner quelque part et de révéler ses propres origines” ou paradoxalement de ne pas avoir de points d’attache, de “racines”. Elle s’explique : “J’en reviens toujours aux plantes, mais on voit beaucoup de végétaux qui peuvent être originaires d’un pays et exister ailleurs. Le ramboutan par exemple, originaire de Namibie, on le retrouve à Tahiti, à La Réunion et ailleurs. J’aime beaucoup l’idée de relier les plantes aux êtres humains. Les plantes, elles, ne connaissent pas de frontières.” Remy Zebrowski en est une, de ces plantes. Enracinée un peu partout et nulle part à la fois. Elle sème son parfum au gré de ses expositions.
Zebrowski, bercée par différentes cultures
Née en France, sa mère a grandi à Raiatea et une partie de sa famille y réside toujours. C’est d’ailleurs pour ça que l’artiste y a tenu trois expositions ces trois dernières années. Sa maman, elle, lui aura légué l’amour de la culture polynésienne ainsi que l’amour de la peinture. Un amour qu’elle a exploré très tôt, d’abord pour le loisir puis en professionnalisant son pinceau vers l’adolescence. Jusqu’à sortir de son école d’art, en 2020 où elle aura trouvé sa démarche artistique. Les mythes et la flore polynésienne se révèlent être une source d’inspiration abondante. Celle de Huahine en particulier, où ses “racines” sont profondément ancrées du fait de son histoire familiale. Aujourd’hui l’île de la femme, une des plus sauvages de Polynésie, grouille de mythes et de légendes. Elle est devenue pour l’artiste “un refuge, une étape de respiration”.
Si cette culture est enracinée chez l’artiste, elle se mêle à d’autres racines. Notamment celle de la culture japonaise, avec laquelle elle s’est familiarisée lorsqu’elle côtoyait la famille d’une chère amie d’enfance. Sa “famille d’accueil” comme elle le dit, qui n’en est pas vraiment une. Des années plus tard, cette culture se ressent dans les œuvres de l’artiste, dans son style ainsi que dans la technique d’exécution.
Technique et choix des sujets
Pour choisir son sujet, donc la plante qui sera la prochaine star d’un de ses tableaux, Remy Zebrowski fait au feeling. “Je prends beaucoup de photos lorsque je voyage.” Grâce à ses photos, elle va pouvoir sélectionner une espèce végétale en se basant sur “ses propriétés culturelles ou médicinales, mais aussi sur sa forme”.
Une fois la plante choisie, l’artiste peut démarrer. Pour la suite, il n’y a pas de recette, si ce n’est avoir l’œil de l’artiste. Dans ses toiles, Remy Zebrowski affectionne les changements de textures, en liant le naturel à l’artificiel. “Par exemple, pour peindre le palmier marquisien, j’ai décidé de mélanger de la fibre végétale à de la peinture acrylique.” Un moyen de jouer sur le rendu final, mais aussi sur le message que l’artiste porte.
L’exposition se nomme “S’Enracine”. Sept toiles, et une sémantique importante, pour celle qui rend hommage aux plantes du monde entier dans ses tableaux. Souvent relégués au deuxième plan, voire au troisième, l’artiste peintre décide, elle, de sélectionner un sujet végétal et “de le mettre en valeur”. Passionnée par la place qu’occupent les plantes dans la culture, les mythes des différents endroits qu’elle a sillonnés, mais aussi par leurs propriétés médicinales, thérapeutiques, Remy Zebrowski en fait les sujets principaux de ses œuvres.
Au-delà des végétaux, le nom de l’exposition est un clin d’œil aux racines humaines, au fait de “s’enraciner quelque part et de révéler ses propres origines” ou paradoxalement de ne pas avoir de points d’attache, de “racines”. Elle s’explique : “J’en reviens toujours aux plantes, mais on voit beaucoup de végétaux qui peuvent être originaires d’un pays et exister ailleurs. Le ramboutan par exemple, originaire de Namibie, on le retrouve à Tahiti, à La Réunion et ailleurs. J’aime beaucoup l’idée de relier les plantes aux êtres humains. Les plantes, elles, ne connaissent pas de frontières.” Remy Zebrowski en est une, de ces plantes. Enracinée un peu partout et nulle part à la fois. Elle sème son parfum au gré de ses expositions.
Zebrowski, bercée par différentes cultures
Née en France, sa mère a grandi à Raiatea et une partie de sa famille y réside toujours. C’est d’ailleurs pour ça que l’artiste y a tenu trois expositions ces trois dernières années. Sa maman, elle, lui aura légué l’amour de la culture polynésienne ainsi que l’amour de la peinture. Un amour qu’elle a exploré très tôt, d’abord pour le loisir puis en professionnalisant son pinceau vers l’adolescence. Jusqu’à sortir de son école d’art, en 2020 où elle aura trouvé sa démarche artistique. Les mythes et la flore polynésienne se révèlent être une source d’inspiration abondante. Celle de Huahine en particulier, où ses “racines” sont profondément ancrées du fait de son histoire familiale. Aujourd’hui l’île de la femme, une des plus sauvages de Polynésie, grouille de mythes et de légendes. Elle est devenue pour l’artiste “un refuge, une étape de respiration”.
Si cette culture est enracinée chez l’artiste, elle se mêle à d’autres racines. Notamment celle de la culture japonaise, avec laquelle elle s’est familiarisée lorsqu’elle côtoyait la famille d’une chère amie d’enfance. Sa “famille d’accueil” comme elle le dit, qui n’en est pas vraiment une. Des années plus tard, cette culture se ressent dans les œuvres de l’artiste, dans son style ainsi que dans la technique d’exécution.
Technique et choix des sujets
Pour choisir son sujet, donc la plante qui sera la prochaine star d’un de ses tableaux, Remy Zebrowski fait au feeling. “Je prends beaucoup de photos lorsque je voyage.” Grâce à ses photos, elle va pouvoir sélectionner une espèce végétale en se basant sur “ses propriétés culturelles ou médicinales, mais aussi sur sa forme”.
Une fois la plante choisie, l’artiste peut démarrer. Pour la suite, il n’y a pas de recette, si ce n’est avoir l’œil de l’artiste. Dans ses toiles, Remy Zebrowski affectionne les changements de textures, en liant le naturel à l’artificiel. “Par exemple, pour peindre le palmier marquisien, j’ai décidé de mélanger de la fibre végétale à de la peinture acrylique.” Un moyen de jouer sur le rendu final, mais aussi sur le message que l’artiste porte.