L'excellence des néo-bacheliers saluée par le Pays


Ils sont 211 bacheliers à brandir fièrement leur médaille du baccalauréat 2023
Tahiti, le 12 juillet 2023 - Ce mercredi, dans les jardins de l'assemblée de la Polynésie française, avait lieu la traditionnelle cérémonie de remise des médailles du baccalauréat aux nouveaux bacheliers titulaires de la mention “Très bien”, des filières générale, technologique et professionnelle. L'occasion pour le Pays et les différentes structures éducatives d'honorer le travail et l'engagement de ces élèves, et pour les parents soulagés, l'opportunité d'immortaliser la réussite de leurs enfants.

Ils étaient environ 200 élèves, ce mercredi dans les jardins de l'assemblée de la Polynésie française, venus recevoir leur médaille du baccalauréat.  Tous titulaires de la mention “très bien” suite aux examens de cette session 2023, les néo-bacheliers ont été félicités par Ronny Teriipaia, ministre de l’Éducation, Anthony Géros, président de l’assemblée de la Polynésie française, Yvette Tommasini, doyenne de l’inspection pédagogique et représentante du vice-rectorat de la Polynésie française, les représentants de la direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE), des proviseurs des lycées, des élus de l’assemblée, Heinui Lecaill, président de la commission de l’Éducation, ainsi que leurs parents et leurs proches.  
 
Pour rappel, cette année scolaire 2022-2023, ce sont 3 319 étudiants qui étaient inscrits en Polynésie pour les épreuves de terminale au baccalauréat, dont 1 216 en filière générale, 823 en filière technologique et 1 280 en filière professionnelle. Le taux de réussite de la voie générale s'élevant à 95,0%, contre 93,3% en 2022. Celui de la voie technologique est de 86,6%, contre 91,7% en 2022. Et celui de la voie professionnelle s’élève à 80,6%, contre 82,0% en 2022. Au final, 2 872 candidats ont été admis, soit un taux d’admission de 87,4%. 1 567 lauréats ont obtenu une mention, dont 185 la mention “Très bien” et 26 “Très bien avec les félicitations du jury”.
 
Un système éducatif de qualité
 
Pour Yvette Tommasini, représentante du vice-rectorat, ces résultats confirment la qualité du système éducatif polynésien : “Les mentions “Très bien” en Polynésie représentent 14% des néo-bacheliers de la voie générale et 2% de la voie technologique. Et c'est très exactement les pourcentages nationaux. Autrement dit, la jeunesse polynésienne qui excelle n'a absolument rien à envier à celle des autres territoires de la République.” Et la doyenne de l'inspection pédagogique en a profité pour rappeler devant son jeune public l'importance de ce diplôme : “Le bac demeure un examen difficile, et quelle que soit la forme qu'il a pu prendre au cours de sa longue histoire, il demeure une institution essentielle au carrefour de trois enjeux : un enjeu éducatif de reconnaissance d'un niveau de connaissance et de compétence élevé, un enjeu symbolique du rite égalitaire, et enfin un enjeu d'accès au monde, puisque le bac constitue la porte ouverte à l'université ou au monde professionnel. Il est d'ailleurs reconnu dans bon nombre de pays et permet à son récipiendaire une mobilité sans bornes à l'étranger.”
 
Et en effet, pour ces élèves, l'horizon ne se cantonne pas à l'Hexagone. À l'exemple du jeune bachelier Aiarii Chevrier : “En août, je pars à Hawaii, à l'université de BYU (Brigham Young University, NDLR) pour étudier la biologie dans un premier temps et poursuivre dans une filière d'orthodontiste.” Pour Mohea Crawford, jeune lauréate heureuse, ses ambitions la porteront en terre maori : “Je compte partir en Nouvelle- Zélande et faire médecine là-bas. Je pars le 4 août pour passer l'IELTS (International English Language Testing System, NDLR) afin d'être acceptée à la rentrée prochaine qui sera en février 2024 seulement. J'ai hâte !” Un enthousiasme partagé par sa mère, Solange, qui savoure également cette étape importante de la vie de sa fille : “Nous sommes fiers. Elle a travaillé si dur et aujourd'hui les résultats sont là. Et nous sommes rassurés de savoir qu'elle ira en Nouvelle-Zélande, ce n'est qu'à 5 heures de vol.” Mais si l'heure est au départ, le Pays, lui, attend impatiemment leur retour ! 

 

Mohea Crawford et sa mère, Solange, venue en soutien pour l'occasion.

Rédigé par Wendy Cowan le Mercredi 12 Juillet 2023 à 19:06 | Lu 3392 fois