PÉKIN, 23 juillet 2014 - Un crapaud gonflable géant, récemment installé dans un jardin public de Pékin, n'a pour des Chinois pas évoqué le prince charmant mais l'ancien président Jiang Zemin, ce qui a déclenché une vaste censure sur l'internet.
Dès sa mise à l'eau le week-end dernier dans un lac d'un parc de la capitale, le crapaud de 22 mètres de haut a suscité des railleries chez les promeneurs, qui lui ont trouvé un air de ressemblance avec l'ancien dirigeant communiste aujourd'hui octogénaire.
Les références au batracien ont ensuite été effacées des sites de l'agence de presse officielle Chine nouvelle ou du portail d'informations Sina.
En Chine les services de la censure interviennent notamment pour empêcher que l'on se moque des leaders politiques ou que l'on publie des informations portant atteinte à l'image du Parti communiste.
L'année dernière, les mots "gros canard jaune" avaient été censurés après que des internautes eurent publié une parodie de la célèbre photo d'un manifestant bloquant une colonne de chars près de la place Tiananmen, dans laquelle des canards géants remplaçaient les blindés.
Jiang Zemin, secrétaire général du PC chinois de 1989 à 2002, n'exerce plus de mandat officiel depuis qu'il a laissé en 2004-2005 la présidence de la puissante Commission militaire centrale à son successeur, Hu Jintao.
Mais l'ancien dignitaire continue d'exercer une influence certaine au sein de l'appareil communiste. Lors du 18e congrès du PCC, fin 2012, il a ainsi pesé sur le choix de la nouvelle équipe dirigeante chinoise.
Celui dont la mort avait été annoncée à tort en juillet 2011 par des médias de Hong Kong y était apparu les cheveux teints dans une couleur oscillant entre roux et havane, ce qui avait fait la joie des internautes.
Dès sa mise à l'eau le week-end dernier dans un lac d'un parc de la capitale, le crapaud de 22 mètres de haut a suscité des railleries chez les promeneurs, qui lui ont trouvé un air de ressemblance avec l'ancien dirigeant communiste aujourd'hui octogénaire.
Les références au batracien ont ensuite été effacées des sites de l'agence de presse officielle Chine nouvelle ou du portail d'informations Sina.
En Chine les services de la censure interviennent notamment pour empêcher que l'on se moque des leaders politiques ou que l'on publie des informations portant atteinte à l'image du Parti communiste.
L'année dernière, les mots "gros canard jaune" avaient été censurés après que des internautes eurent publié une parodie de la célèbre photo d'un manifestant bloquant une colonne de chars près de la place Tiananmen, dans laquelle des canards géants remplaçaient les blindés.
Jiang Zemin, secrétaire général du PC chinois de 1989 à 2002, n'exerce plus de mandat officiel depuis qu'il a laissé en 2004-2005 la présidence de la puissante Commission militaire centrale à son successeur, Hu Jintao.
Mais l'ancien dignitaire continue d'exercer une influence certaine au sein de l'appareil communiste. Lors du 18e congrès du PCC, fin 2012, il a ainsi pesé sur le choix de la nouvelle équipe dirigeante chinoise.
Celui dont la mort avait été annoncée à tort en juillet 2011 par des médias de Hong Kong y était apparu les cheveux teints dans une couleur oscillant entre roux et havane, ce qui avait fait la joie des internautes.