PAPEETE, jeudi 10 octobre 2013. L’épidémie de dengue en Polynésie française sévit depuis neuf mois essentiellement à Tahiti et Moorea. Jusqu’ici 600 personnes ont été atteintes par le virus. Depuis le mois d’août la propagation paraît plus rapide. Selon le dernier bulletin du Bureau de veille sanitaire, au 8 octobre dernier, très précisément, 602 personnes avaient été atteintes en Polynésie par la dengue. Des cas confirmés par les analyses biologiques qui donnent une indication de la diffusion de l’épidémie de dengue mais restent bien en-dessous de la réalité des chiffres. Bon nombre de personnes atteintes par la dengue se soignent par elles-mêmes, sans voir de médecins, sans faire confirmer biologiquement leur suspicion de dengue. Enfin, pour cause de non remboursement systématique des analyses biologiques, de nombreux cas avérés de dengue sur le territoire échappent également aux statistiques du Bureau de la veille sanitaire.
L’épidémie de dengue qui a démarré en février dernier est toujours là. Au début de l’année 2013, le déclenchement de l’alerte épidémique avait été lancé dès les premiers cas, car la dengue avait épargné le territoire durant près de deux ans. Craignant une propagation rapide, d’autant plus en raison de la circulation conjointe de deux sérotypes de dengue, les autorités de la santé avaient préféré anticiper. Finalement, l’épidémie a progressé, durant les six premiers mois, à un rythme très lent avec à peine cinq à dix cas de dengue confirmés chaque semaine.
Mais, depuis le mois d’août en revanche, le Bureau de la veille sanitaire qui a les yeux sur les compteurs, constate une accélération certaine du nombre de cas confirmés de dengue : le nombre de cas confirmés chaque semaine atteint désormais presque systématiquement la quarantaine. Aussi alors que 602 cas de dengue confirmés ont été recensés depuis le début de l’alerte, 128 l’ont été au mois d’août, 149 en septembre dernier. Pour le mois d’octobre, l’accélération est encore plus notable avec déjà 76 cas de dengue confirmés pour la seule première semaine. Autre signe d’inquiétude la positivité des cas est également en progression : un tiers des analyses biologiques demandées pour des suspicions de dengue sont confirmés dans les quatre laboratoires du territoire.
Jusqu’ici la dengue qui sévit en Polynésie française cette année a connu peu de cas graves. Sur les 602 cas confirmés seuls 62 ont nécessité une hospitalisation, notamment pour des enfants de moins de cinq ans. Depuis le début de l'épidémie, cinq patients ont présenté des signes d'alerte d’une forme plus grave, cinq ont été atteints par une dengue sévère mais aucun décès n'a été notifié. A noter en revanche que les jeunes de moins de 20 ans représentent 60,1% de l'ensemble des cas.
Pour lire le Communiqué complet du Bureau de Veille Sanitaire, CLIQUER ICI
L’épidémie de dengue qui a démarré en février dernier est toujours là. Au début de l’année 2013, le déclenchement de l’alerte épidémique avait été lancé dès les premiers cas, car la dengue avait épargné le territoire durant près de deux ans. Craignant une propagation rapide, d’autant plus en raison de la circulation conjointe de deux sérotypes de dengue, les autorités de la santé avaient préféré anticiper. Finalement, l’épidémie a progressé, durant les six premiers mois, à un rythme très lent avec à peine cinq à dix cas de dengue confirmés chaque semaine.
Mais, depuis le mois d’août en revanche, le Bureau de la veille sanitaire qui a les yeux sur les compteurs, constate une accélération certaine du nombre de cas confirmés de dengue : le nombre de cas confirmés chaque semaine atteint désormais presque systématiquement la quarantaine. Aussi alors que 602 cas de dengue confirmés ont été recensés depuis le début de l’alerte, 128 l’ont été au mois d’août, 149 en septembre dernier. Pour le mois d’octobre, l’accélération est encore plus notable avec déjà 76 cas de dengue confirmés pour la seule première semaine. Autre signe d’inquiétude la positivité des cas est également en progression : un tiers des analyses biologiques demandées pour des suspicions de dengue sont confirmés dans les quatre laboratoires du territoire.
Jusqu’ici la dengue qui sévit en Polynésie française cette année a connu peu de cas graves. Sur les 602 cas confirmés seuls 62 ont nécessité une hospitalisation, notamment pour des enfants de moins de cinq ans. Depuis le début de l'épidémie, cinq patients ont présenté des signes d'alerte d’une forme plus grave, cinq ont été atteints par une dengue sévère mais aucun décès n'a été notifié. A noter en revanche que les jeunes de moins de 20 ans représentent 60,1% de l'ensemble des cas.
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Ce graphique illustre parfaitement la progression importante du nombre de cas de dengue confirmés depuis le mois d'août dernier.
Géographie de l’épidémie
Depuis le début de l'épidémie, 368 cas ont été déclarés à Tahiti où le virus est particulièrement actif en zone urbaine sur les communes de Papeete, Faa’a, Punaauia. A Moorea, 154 personnes ont été atteintes par le virus de la dengue, essentiellement à Papetoai, Haapiti et Paopao. Les autres cas ont été identifiés à Rangiroa (32 cas), Bora-Bora (20 cas), Fakarava (14 cas), Tahaa (3 cas) et Huahine (1 cas).
