La toute nouvelle ministre de l'Education, Christelle Lehartel, était venue pour l'occasion marquer son intérêt à la problématique environnementale. Crédit Présidence de la Polynésie française.
Papeete, le 29 mai 2018- La Direction Générale de l’Education et des Enseignements organise jusqu'au 31 mai un séminaire sur le thème du développement durable. Tout au long de ces trois jours, une soixantaine de professeurs, de directeurs ou encore de conseillers pédagogiques d'établissements scolaires vont échanger et surtout partager avec les différents acteurs associatifs et institutionnels pour éduquer aux mieux les jeunes Polynésiens à l'environnement.
"L'union nous rend plus forts" ! Et clairement, cette maxime populaire a pris tout son sens hier lors de la première journée du séminaire E3D sur le développement durable, rassemblant des professeurs, des directeurs, des conseillers pédagogiques des écoles, collèges et lycées publics, mais également de nombreux partenaires institutionnels et associatifs impliqués dans l'environnement sur le territoire.
L'idée de ce séminaire est simple et plein de bon sens : mutualiser et partager les savoirs, les compétences, les expériences concrètes et les expertises du corps enseignant, des institutions et des associations, qui œuvrent au quotidien sur le terrain, pour intéresser et éduquer au mieux les élèves polynésiens au développement durable.
"Il est essentiel de créer un véritable réseau de partenaires avec les différents acteurs du territoire. Ce réseau doit être tissé pour les élèves de la maternelle au lycée ", explique Hugues Nivet de la Direction Générale de l’Education et des Enseignements (DGEE), sous l'œil attentif de la toute nouvelle ministre de l'Education, Christelle Lehartel, venue pour l'occasion marquer son intérêt à la problématique environnementale.
"L'union nous rend plus forts" ! Et clairement, cette maxime populaire a pris tout son sens hier lors de la première journée du séminaire E3D sur le développement durable, rassemblant des professeurs, des directeurs, des conseillers pédagogiques des écoles, collèges et lycées publics, mais également de nombreux partenaires institutionnels et associatifs impliqués dans l'environnement sur le territoire.
L'idée de ce séminaire est simple et plein de bon sens : mutualiser et partager les savoirs, les compétences, les expériences concrètes et les expertises du corps enseignant, des institutions et des associations, qui œuvrent au quotidien sur le terrain, pour intéresser et éduquer au mieux les élèves polynésiens au développement durable.
"Il est essentiel de créer un véritable réseau de partenaires avec les différents acteurs du territoire. Ce réseau doit être tissé pour les élèves de la maternelle au lycée ", explique Hugues Nivet de la Direction Générale de l’Education et des Enseignements (DGEE), sous l'œil attentif de la toute nouvelle ministre de l'Education, Christelle Lehartel, venue pour l'occasion marquer son intérêt à la problématique environnementale.
DES VISITES SUR SITES
Ainsi mardi matin, lors de l'ouverture de ce séminaire, les participants, présents dans l’amphithéâtre de la DGEE, à Pirae, ont eu un petit aperçu de ce qu'ils vont découvrir cette semaine. Une dizaine d'intervenants venus d'horizons très différents, des milieux associatifs, du monde professionnel, etc., avec des compétences et des champs d'actions complémentaires les uns des autres. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils couvraient un large panel d'expertises.
Ainsi, on pouvait remarquer, des associations comme Paepae no te Ora, Fédescol, Te Mama o te Moana, Tamari'i Pointe des Pêcheurs ou encore des professionnels travaillant dans la permaculture, etc.
"Ce séminaire permet de découvrir des acteurs que l'on ne connaissait pas forcément. C'est intéressant de savoir qu'ils peuvent intervenir dans les écoles. C'est un très bel échange avec les différents partenaires", reconnaît Taina Orth, professeure de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), au collège de Pao Pao à Moorea.
Les participants pourront également assister aux conférences présentées par Fenua Ma, par la Marine nationale, par l'agence de la Biodiversité, etc. Des visites sur sites, programmées à Moorea au lycée agricole de Opunohu et au centre de l’association Te Mana o te Moana, viendront compléter encore un peu plus les connaissances du personnel éducatif.
De quoi mettre en place au sein des établissements scolaires des projets pédagogiques passionnants et originaux, qui sauront à n'en pas douter, faire des petits Polynésiens, de véritables éco-citoyens.
Ainsi, on pouvait remarquer, des associations comme Paepae no te Ora, Fédescol, Te Mama o te Moana, Tamari'i Pointe des Pêcheurs ou encore des professionnels travaillant dans la permaculture, etc.
"Ce séminaire permet de découvrir des acteurs que l'on ne connaissait pas forcément. C'est intéressant de savoir qu'ils peuvent intervenir dans les écoles. C'est un très bel échange avec les différents partenaires", reconnaît Taina Orth, professeure de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), au collège de Pao Pao à Moorea.
Les participants pourront également assister aux conférences présentées par Fenua Ma, par la Marine nationale, par l'agence de la Biodiversité, etc. Des visites sur sites, programmées à Moorea au lycée agricole de Opunohu et au centre de l’association Te Mana o te Moana, viendront compléter encore un peu plus les connaissances du personnel éducatif.
De quoi mettre en place au sein des établissements scolaires des projets pédagogiques passionnants et originaux, qui sauront à n'en pas douter, faire des petits Polynésiens, de véritables éco-citoyens.
Christelle Lehartel, ministre de l’Education :
"L'enfant doit devenir un acteur de la nature et un défenseur de la biodiversité "
"Je tenais à être là aujourd'hui, car c'est la première fois que je me trouve avec les enseignants des 1er et 2e degrés, en tant que ministre.
Nous avons la chance en Polynésie française d'avoir déjà un vaste réseau de partenaires avec de nombreuses associations qui font des choses merveilleuses. Il est important de les mettre en commun pour avancer davantage et surtout le plus rapidement possible.
Nous voulons vraiment éduquer l'enfant pour qu'il devienne un acteur de la nature et un défenseur de la biodiversité. Ici en Polynésie, nous avons la chance inouïe d'être au contact permanent avec la nature.
A la suite de ce séminaire, nous allons sans doute établir avec Roland Sanquer, qui coordonne cette opération, les priorités à mettre en place le plus rapidement possible. J'ai envie de développer toutes les actions, mais bien sûr, il faudra les prioriser.
Tant que le ministère de l'Education pourra aider à développer des actions dans ce domaine de l'environnement, nous le ferons."
"L'enfant doit devenir un acteur de la nature et un défenseur de la biodiversité "
"Je tenais à être là aujourd'hui, car c'est la première fois que je me trouve avec les enseignants des 1er et 2e degrés, en tant que ministre.
Nous avons la chance en Polynésie française d'avoir déjà un vaste réseau de partenaires avec de nombreuses associations qui font des choses merveilleuses. Il est important de les mettre en commun pour avancer davantage et surtout le plus rapidement possible.
Nous voulons vraiment éduquer l'enfant pour qu'il devienne un acteur de la nature et un défenseur de la biodiversité. Ici en Polynésie, nous avons la chance inouïe d'être au contact permanent avec la nature.
A la suite de ce séminaire, nous allons sans doute établir avec Roland Sanquer, qui coordonne cette opération, les priorités à mettre en place le plus rapidement possible. J'ai envie de développer toutes les actions, mais bien sûr, il faudra les prioriser.
Tant que le ministère de l'Education pourra aider à développer des actions dans ce domaine de l'environnement, nous le ferons."
Sabine Kuhner, professeure de Lettres et Sandrine Morin, professeure documentaliste au collège de Papara.
Sabine Kuhner, professeure de Lettres et Sandrine Morin, professeure documentaliste au collège de Papara :
"Un public difficile, très loin de cette problématique de l'environnement"
"C'est une très belle initiative qui permet de regrouper les acteurs autour du développement durable. L'idée de transmettre est extrêmement importante, car nous sommes face à un public difficile avec des situations sociales défavorisées, très loin de cette problématique de l'environnement. Il y a un vrai besoin dans ce domaine.
Nous pouvons transmettre ce qui va être porté par ce séminaire et le mettre en œuvre dans notre établissement."
"Un public difficile, très loin de cette problématique de l'environnement"
"C'est une très belle initiative qui permet de regrouper les acteurs autour du développement durable. L'idée de transmettre est extrêmement importante, car nous sommes face à un public difficile avec des situations sociales défavorisées, très loin de cette problématique de l'environnement. Il y a un vrai besoin dans ce domaine.
Nous pouvons transmettre ce qui va être porté par ce séminaire et le mettre en œuvre dans notre établissement."
Herehia Helme
Herehia Helme, de Marana Nui-EDT Engie, travaille sur l'hydro-électricité et la biodiversité des rivières.
"J'ai déjà fait de nombreuses interventions dans les écoles à la demande de professeurs qui me contactent. J'amène deux aquariums dans la classe, cela permet aux enfants de voir des anguilles, des chevrettes, etc., c'est une vraie découverte pour ces enfants, ils n'avaient jamais vu cela dans les rivières même lorsqu'ils y vont ".
"J'ai déjà fait de nombreuses interventions dans les écoles à la demande de professeurs qui me contactent. J'amène deux aquariums dans la classe, cela permet aux enfants de voir des anguilles, des chevrettes, etc., c'est une vraie découverte pour ces enfants, ils n'avaient jamais vu cela dans les rivières même lorsqu'ils y vont ".